Blood of the Zombies, le prochain DF de Livingstone (08/2012)
Tant pis pour eux s'ils ne saisissent pas les bonnes opportunités. Ils sont très réactifs pourtant quand il s’agit de nous bourrer le mou avec une nouvelle pub pour leur jdr basé sur LS.
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Couverture arrangée par Stteiph toujours dispo dans ce topic !

Carte (muette) du château de Gengris Krann, par Dagonides, en pièce jointe ici Wink
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Merci à toi ! Smile
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Merci beaucoup ! Big Grin
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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Félicitations ! Tongue
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Merci encore vil. Wink
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très flatté que mon titre t'ait plu, vil Mrgreen
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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Surtout qu'on les dégomme plus au shotgun qu'a la tronçonneuse ! Big Grin
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Bravo pour le travail et merci.
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Super, merci beaucoup pour le lien!
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Un commentaire de Ian Livingstone : "J'ai fait Blood of the Zombies très difficile car je savais qu'il serait joué par des joueurs quarantenaires, pas par des enfants de dix ans."
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"Blood of The Zombies" est tellement difficile que même quand tu le joues avec le personnage caché de Chuck Norris tu peux pas gagner!
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On va lancer les "Ian Livingstone Facts".

Un LDVELH de Ian Livingstone, c'est pire que la finance. Même en trichant Madoff a pas réussi à en finir un.
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(12/11/2012, 14:55)tholdur a écrit : "Blood of The Zombies" est tellement difficile que même quand tu le joues avec le personnage caché de Chuck Norris tu peux pas gagner!

J'adore Cool

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Le Grimoire est preneur pour les éléments d'équilibrage de Massacre à la Tronçonneuse de Zombies, en précisant que sa traduction n'est pas pour tout de suite (en gros, faut d'abord voir si les tomes publiés à ce jour ont du succès). Le prochain volume traduit serait plutôt Le Hurlement du Loup-Ragout, que nous sommes nombreux à attendre.

Donc, merci à eux Wink
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Pas si mal que ça ce dernier Livingstone depuis belle lurette. J'ai été très surpris par la qualité d'écriture générale, bien supérieure à ce que le sieur nous avait habitués dans les années 80. Le texte est rempli de pointes d'humour (le coup de pied gratuit en passant sur le geôlier annonce la couleur), de détails croustillants, d'idées originales. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cela et en premier lieu la traduction de Vil, d'excellente qualité. Fort possible également que l'auteur ait progressé en style et en maturité de ton avec les décennies. Mais ce changement est pour moi si impressionnant que je me suis demandé s'il n'avait pas engagé un Ghost Writer... (oui la légende de Zagor l'a complètement décridibilisé).

Toujours est-il que la lecture de ce dernier DF est très agréable alors qu'il n'était pas évident de rendre intéressante et captivante une aventure dont le scénario est plus émacié qu'un revenant anorexique. C'est de mon point de vue sa grosse faiblesse : il faut faire l'effort de prendre au 3ème degré cet immense défouloir qui hésite entre l'hommage aux films de zombies, la parodie, ou la reconstitution fidèle de jeux vidéo type survival-horror. J'avais par moments le sentiment que c'était assez comique pour qu'on prenne des distances respectables avec un fond plutôt puéril. Mais l'instant d'après, ça me donnait l'impression de se prendre au sérieux.
Et là c'est tout de suite plus problématique car comment, du haut de mes 35 ans, croire dans le canardage à répétition de groupes successifs de 13, 17, 23 ou 28 zombies (sans doute une greffe de l'oeil bionique de Terminator qui permet d'évaluer dès la première seconde le nombre potentiel de cibles), la récupération d'armes aussi nombreuses et variées dans les endroits les plus incongrus, le tout établi grâce à une multitude de clichés scénaristiques (mais sur ce point j'ai mieux senti le côté parodique). Bref, ce n'est que très personnel comme ressenti, mais je me suis maintes fois demandé si c'était la plume d'un adulte souhaitant amuser ses lecteurs avec du 3ème degré ou si c'était celle d'un éternel grand enfant qui aurait du mal à passer le cap de la maturité littéraire.

Mais passées ces considérations pas forcément indispensables pour apprécier l'ouvrage, l'ensemble n'est pas sans qualité.
Le début a vraiment la patte Linvingstone, pour le meilleur et surtout pour le pire. Une structure classique du genre à savoir une exploration de souterrains très linéaire avec de faux choix. Comprendre que lors des rares embranchements, l'un des chemins est forcément bien meilleur que l'autre et que cela se voit dès le premier ou le deuxième passage. Des objets, des soins, des indices et des armes à récupérer avec en parallèle plein de monstres à tuer. Les choix du lecteur n'en sont pas vraiment : qui ne fouillera pas? Qui renoncera à entrer dans le passage secret après l'avoir découvert? Qui dédaignera le coffre dissimulé derrière un tableau? Qui? Who?

La seconde partie s'affranchit heureusement de ce schéma en proposant autre chose qu'un simple Portes-Monstres-Trésors. A partir du moment où l'on entre dans les bâtiments en surface du château, les rencontres et les situations sont bien plus détaillées et originales. Amy, le serviteur pourchassé par la horde, le zombie à la dynamite, la cour, la mitrailleuse sur trépied, le labo...
J'ai bien apprécié la fin de l'aventure, bien plus que la première partie.

Niveau jeu, heureusement que Vil a corrigé le niveau global car c'est effectivement déjà très difficile. Sans parler des combats, les choix mortels sont nombreux, que ce soit à longue ou brève échéance. Entre les points d'Endurance à 0 si on est un peu malchanceux ou les mauvaises décisions, il s'agit d'une aventure très ardue qui nécessitera de nombreux essais.
Les armes à récolter perdent vite de leur amusement. Par contre, il faut une flopée d'indices mais ceux-ci sont assez faciles à obtenir donc c'est finalement motivant.

Il n'empêche que c'est un bon divertissement, pourvu qu'on fasse abstraction du scénario et de l'objectif (SPOILER : quand on apprend à la fin qu'il faut avoir tué TOUS les zombies, il y a de quoi avoir envie de vomir). Pas si mal.
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