Fanzine 6
#1
Surprise !!

Encore une excellente année à vous tous (et toutes) !!

Clown mais aussi Twisted
Rendez-vous au 14.
Découvrez ma plume ludologique et poétique sur Rendez-vous au 14.
Assistez (et participez) à mes séances de jdr et de lectures interactives sur Twitch.
Répondre
#2
Je n'avais jamais lu un numéro de la Feuille d'Aventure et j'avoue que la qualité de la mise en page et de la rédaction m'ont impressionné. C'était très intéressant à lire. J'ai particulièrement aimé la genèse des LDVELH.
Le dossier est lui présenté sous une forme rigoureuse très originale, un peu comme une thèse universitaire.
Beaucoup de commentaires personnels mais comme tu le précises, tu as rédigé ce numéro surtout avec le coeur donc ça s'explique.
Félicitations, c'est d'une qualité qui égale celle des magazines.

Répondre
#3
Fitz a tout à fait raison, la qualité est excellente ! Je ne peux que te conseiller de continuer, c'est vraiment du très bon boulot ! Bravo !
~ "Dépasser la souffrance et gagner le respect" ~
Répondre
#4
(05/01/2011, 22:18)Fitz a écrit : Je n'avais jamais lu un numéro de la Feuille d'Aventure
Eek ! sérieux ?

Rendez-vous au 14.
Découvrez ma plume ludologique et poétique sur Rendez-vous au 14.
Assistez (et participez) à mes séances de jdr et de lectures interactives sur Twitch.
Répondre
#5
Ben tu sais, moi non plus...
~ "Dépasser la souffrance et gagner le respect" ~
Répondre
#6
(06/01/2011, 16:25)Paragraphe 14 a écrit :
(05/01/2011, 22:18)Fitz a écrit : Je n'avais jamais lu un numéro de la Feuille d'Aventure
Eek ! sérieux ?

Oui, je suis arrivé sur le forum juste après le précédent numéro. Comme il y avait plein d'AVH à lire, je n'ai jamais eu le courage de lire le fanzine qui ne semblait plus d'actualité en plus.
Mais à l'occasion, je lirai peut-être les précédents. Celui traitant de Loup Solitaire me fait de l'oeil...
Répondre
#7
Je comprends.

Je suis donc ravi de constater que son retour a suscité ton intérêt !
Rendez-vous au 14.
Découvrez ma plume ludologique et poétique sur Rendez-vous au 14.
Assistez (et participez) à mes séances de jdr et de lectures interactives sur Twitch.
Répondre
#8
Moi non plus, je ne suis pas un habitué de ce fanzine. Je l'ai feuilleté et il semble être de très bonne facture.

J’ai notamment apprécié (en tant qu'auteur et profane des LDVELH -mais non des AVH, c'est très intéressant de voir quelles étaient les parutions dans l'ancien temps) les articles sur les règles littéraires, sur le « Vous héroïque » (d’ailleurs incomplet, puisqu’on parle aussi de la narration à la deuxième personne et la troisième personne du singulier, mais pas de l’utilisation de la première personne qu’a développé Fitz avec brio), extrait :
Citation :Il y a deux types d’acteurs, ceux qui apportent leur nature et « plient » leur personnage à celle-ci, et ceux qui se fondent dans leur personnage. De même, il y a (du moins en théorie) deux manières d’aborder un livre-jeu à la deuxième personne : soit ledit livre impose une personnalité prédéfinie au personnage principal, soit il laisse le choix de la personnalité au lecteur.

Il me semble que c'est un point central pour l'immersion du lecteur, que nous avons déjà abordé sur le forum. Soit le lecteur se met dans la peau du personnage, soit le personnage est une projection du lecteur. Il me semble que la première option est plus jouissive pour le lecteur, sous réserve que la personnalité du personnage lui plaise ; c'est donc un choix plus risqué pour l'auteur de développer le personnage principal. La deuxième option peut aussi être jouissive, à condition de laisser au lecteur un énorme marge de manœuvre, pouvoir faire des choix immoraux par exemple, bref laisser libre le joueur. Mais cela pose des problèmes d'ordre technique : si un lecteur se crée un personnage méchant, il faudra que dans tous les paragraphes qu'il puisse passer, ce caractère reste présent ; les paragraphes communs que pourront traverser deux persos différents à l'extrême devront être rares. Cela peut néanmoins se régler par un système de karma.

Il me semble en tout cas, dans le cadre des aventures amateures, qu'on est plus dans une optique d'incarner un personnage avec une personnalité pré-établie et/ou un background solide. Du moins ce sont ces AVH-là qui m'ont le plus marquées. Créer une AVH laissant le lecteur totalement libre (ou presque) n'est évidemment pas une mince affaire du fait de la non-linéarité qui en découle, et je ne crois pas en avoir jamais lue.
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
Répondre
#9
(07/01/2011, 17:57)Alendir a écrit : (…) (d’ailleurs incomplet, puisqu’on parle aussi de la narration à la deuxième personne et la troisième personne du singulier, mais pas de l’utilisation de la première personne qu’a développé Fitz avec brio)

Vrai, mais à l’époque où a été rédigé l’article, Fitz n’avait pas encore écrit Gloire Posthume. : ) Je n’avais aucun exemple de livre-jeu écrit à la première personne du singulier.

Ceci étant dit, je pense que l’utilisation du « je » se rapproche beaucoup de l’utilisation du « il », la différence étant simplement l’identité du narrateur.

Et, en passant, bien content de voir ce numéro enfin voir le jour.
Répondre
#10
cela est vrai ! mais merci d'avoir spécifié l'avh de Fitz car j'ignorais qu'il en existait de semblable !! D'ailleurs ça m'évitera de commettre un impair, puisque j'ai moi même commencé la rédaction d'une avh à la 1ere personne, alors au lieu de faire passer ça comme la première du genre, je saurai donner une référence à Fitz !

-> Alendir : le premier cas (personnage profond) suscite l'identification du lecteur, et le second (personnage creux) suscite la projection de ce dernier. Je ne pense pas qu'il y ait, d'un point de vue psychologique, un mécanisme qui soit meilleur que l'autre. Cela dit, d'un point de vue esthétique, un personnage bien élaboré a plus de charme, malgré tout, du fait que tout le monde ne peut pas plaire à tout le monde, cela diminue les chances de plaire si le profil est trop complet (cela dit, Loup Solitaire a du succès malgré sa profondeur, cela dit, j'ignore à quel point il est réellement creusé ou pas) - au contraire, le personnage creux est passe-partout, peut plaire à tout le monde (sauf à ceux qui recherche expressément de la profondeur) mais encore faut-il que la place laissée à l'imagination soit exploitée, car dans un pmt classique, il n'y aura aucune part à la construction projective dans la mesure où le rôle est tellement plat que l'on aurait du mal à se mettre à la place du personnage... Cela dit, le manque de profondeur du personnage cliché typique du pmt livngstonien correspond à autre chose pour l'adolescence : le fantasme de toute puissance, ou ce qui nous pousse à faire 12 en habileté et pas 7 et la construction du moi adulte en s'affirmant. Vu que le seul but du personnage devient : la performance virile. Donc, je pense que les deux types de personnages sont aussi importants l'un que l'autre pour des raisons différentes et en rapport avec un public d'âges différents.
Rendez-vous au 14.
Découvrez ma plume ludologique et poétique sur Rendez-vous au 14.
Assistez (et participez) à mes séances de jdr et de lectures interactives sur Twitch.
Répondre
#11
Loup Solitaire n'est pas franchement creusé non plus : je pense que Dever cherchait quelque chose de plus profond que le héros lambda des DF, mais sans non plus aller jusqu'à une identification appuyée. Ça pourrait être intéressant de faire un « classement » des héros de DF officiels en fonction de leur degré de transparence.
Répondre
#12
surgi de nulle part, il a parlé Eek !
Rendez-vous au 14.
Découvrez ma plume ludologique et poétique sur Rendez-vous au 14.
Assistez (et participez) à mes séances de jdr et de lectures interactives sur Twitch.
Répondre
#13
(09/01/2011, 12:59)Meneldur a écrit : Loup Solitaire n'est pas franchement creusé non plus : je pense que Dever cherchait quelque chose de plus profond que le héros lambda des DF, mais sans non plus aller jusqu'à une identification appuyée. Ça pourrait être intéressant de faire un « classement » des héros de DF officiels en fonction de leur degré de transparence.

Alors en 1 : le héros de la Crypte du Sorcier.
On sent vraiment bien le désespoir du héros face à l'inéluctabilité de son destin.
Répondre
#14
(09/01/2011, 21:42)Fitz a écrit : On sent vraiment bien le désespoir du héros face à l'inéluctabilité de son destin.

Perdre ?
Répondre
#15
(09/01/2011, 22:11)Jehan a écrit :
(09/01/2011, 21:42)Fitz a écrit : On sent vraiment bien le désespoir du héros face à l'inéluctabilité de son destin.

Perdre ?

...puis mourir.
Je blaguais mais n'empêche, je me souviens encore de ma 1ère lecture de la Crypte, il y a presque 25 ans de cela. Après 3 ou 4 paragraphes, je tombe sur les mouches. Fin de l'aventure. Eek !
Là, j'ai tout de suite senti que la mission que m'avait assigné Yaztromo était du genre balaise, très balaise...
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 3 visiteur(s)