[XBOX 360 / PC / PS3] Borderlands
#1
Certains aiment les FPS mais les trouvent quelquefois trop sérieux. D'autres aiment certains RPG, dont je ne citerai pas le nom, qui se passent dans un monde désertique post-apocalyptique.

Borderlands tranche dans le tas et propose un FPS avec une pointe de RPG. Aventurier fraîchement débarqué sur Pandora (non, ce n'est pas la même planète qu'Avatar !), vous êtes pris par la vision d'une femme qui vous annonce que l'Arche, un artefact derrière lequel tous les chasseurs au trésor courent, existe réellement. Elle vous guidera jusqu'à votre destinée. Il vous faudra alors traverser les différentes régions, à pied ou à bord d'un véhicule, et affrontez des créatures tels des skags (des chiens mutants), des rokks (d'immenses papillons rapaces), des bandits sanguinaires et autres monstres désagréables.

En terme de jeu, vous choisissez parmi quatre classes de personnages, ayant chacun, ô surprise, leur spécialité : Roland le soldat polyvalent utilisant sa fort utile tourelle de combat dans les situations les plus ardues, Lilith la Sirène maîtrisant les éléments et pouvant se déphaser dans le temps, Mordecai le redoutable sniper et son rapace de combat Sanguine, ou Brick qui fonce dans le tas en berserk et explose tout à coup de lance-roquettes. A chaque niveau, vous gagnez un point de compétence pour améliorer votre pouvoir ou gagner d'autres capacités, dans un arbre tri-partites ressemblant fortement à ce qu'on pourrait voir dans Diablo 2.
Les styles de jeu peut vraiment changer d'une classe à l'autre, voire au sein d'une même classe (par exemple, mon personnage préféré, Roland, peut vraiment se spécialiser dans le snipe, augmentant les dégâts, critiques, capacités de chargement ou autre, ou alors se contenter de se mettre à couvert et d'utiliser Sanguine, lui donnant des pouvoirs tels que plus de dégâts, voler des objets, l'appeler de plus en plus souvent ou assommer les adversaires).
Si chaque classe est spécialisée dans une ou deux armes, il est quelquefois recommandé de changer d'armes selon la situation. De toute manière, il existe des mini-défis (tels que tuer 250 ennemis à la mitraillette, écraser 50 ennemis, tuer 50 ennemis avec une arme incendiaire...), qui valent vraiment le coup d'être tenté et qui permet de voir la puissance de telle arme ou tel élément selon la situation.

Le jeu étant un FPS, il faut savoir se mettre à couvert, s'éloigner des grenades volantes, se soigner, attirer les ennemis, faire attention à l'environnement (tirer dans des tonneaux explosifs), changer d'armes et de tactiques selon la situation (cet ennemi a un bouclier ? Vite ! Je prends mon shotgun électrique !), profiter des faiblesses de ses adversaires (un coup critique est déclenché si on attaque un humain à la tête, un skag dans la gueule, un scorpion dans son oeil unique...). Si une région est un peu compliquée à gérer, on peut faire du level up pour améliorer ses caractéristiques générales, augmenter ainsi ses points de vie, sa puissance de feu, ses compétences et trouver de meilleures armes. On peut sentir vraiment une grosse différence entre deux niveaux, et cela à tout niveau du jeu.

Vous pourrez également avoir des séquences dans laquelle vous piloterez un char tout en tirant et écrasant les ennemis sur votre route. Une région particulière est dédiée aux combats entre chars.

Au niveau ambiance, je ne me suis jamais senti autant dans un Mad Max cynique. Les PNJs confieurs de quête sont tous plus délurés les uns les autres, s'extasient à la moindre explosion et ont une soif de sang et de vengeance envers les monstres qui les maltraitent que vous, leur outil, pourrez étancher en échange d'espèces sonnantes et trébuchantes. L'ensemble de l'animation est en cell-shading, ce qui donne un effet comics, digne des plus grands pulps.

Bien entendu, le jeu peut prendre une ampleur particulière quand on joue en multi-joueurs : quelle joie de rendre complémentaire l'efficacité à longue distance de Mordecai avec celle à courte distance de Brick. Je ne parle pas de la tourelle de Roland, typiquement faite pour ça, qui peut soigner, distribuer des munitions, etc. et n'a donc une réelle utilité qu'à plusieurs.

En bref, il s'agit vraiment d'un jeu attrayant, des fois compliqués mais dont la difficulté peut être dépassée par la patience (comme monter des niveux ou refaire plusieurs fois la même carte jusqu'à trouver une arme ultime). A essayer d'urgence si l'on n'a plus de FPS-RPG à se mettre sous la main !
Il ne faut pas attendre d'être heureux pour sourire... il faut sourire pour être heureux.
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