Le PFA idéal !
#1
Une question qui me trotte en tête : quel est selon vous le Pfa idéal ?
Je m'explique : Pensez-vous qu'il est normal de perdre suite à un mauvais choix de direction ou d'action ( je prends à droite je vis, je prends à gauche je meurt, ou je passe par la porte je combats , je passe par la fenêtre je meurt...) ?
Qu'il est normal de perdre suite à un test de capacité échoué ( Faites un test de force pour savoir si vous tenez accroché au rempart -> succès vous vous hissez, échec, vous vous écrasez) ?
Ou bien simplement perdre une aventure car on est bloqué ; en gros il nous manque un indice, un code, un objet nous bloquant la suite du jeu ?

Des pfa sournois aux pfa plein d'humour comme ceux utilisés par Brennan, des pfa énervants (le coup de l'objet manquant) aux pfa mérités (on insiste, on insiste et boom on y reste !), quel est pour vous tous le style de Pfa que vous trouvez le mieux amené ou le plus énervant ?

Twisted
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#2
Pour reprendre tes exemples, le PFA gauche-droite (sans le moindre indice pour aiguiller le lecteur) est injuste s'il se trouve sur le chemin principal, le chemin obligatoire. Je l'accepte bien mieux s'il découle d'un "mauvais" choix précédent de ma part.

Le PFA suite à un test raté ne me choque pas. S'il se trouve sur le chemin principal, c'est cependant l'équivalent d'un MAT. Un mât à une chance sur 12 ou sur 10 de mourir, ça ne me dérange pas trop. Mais à 1 chance sur 6 ou sur 3, perso, j'aime pas.

Le PFA car il nous manque quelque chose est courant et se comprend parfaitement si l'objet (indice) nécessaire n'est pas trop difficile à trouver.

Mais quel que soit le PFA, il passera beaucoup mieux s'il est étoffé, bien écrit ou très surprenant et non pas un "Pan, t'es mort" de deux lignes (si, si, ça existe! Smile )
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#3
Le PFA idéal, c'est celui du la Tour de la Destruction où on est au rez-de-chaussée d'une tour volante, et on voit un escalier qui descend, si on le prend, on tombe et on meurt.
Parce qu'un PFA injuste, c'est frustrant, mais un PFA logique qu'on aurait pu éviter en réfléchissant, ça fait toujours rire de sa propre connerie.

Et j'en ai lu un récemment dans la série Sherlock Holmes histoires à jouer où on nous dit : "Quoi, vous n'avez même pas été interrogé ce mec là depuis le début de l'aventure ? vous êtes vraiment en dessous de tout, retournez à l'école !" ça m'a tellement fait rire que j'ai repris l'aventure depuis le début sans la moindre frustration.
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#4
Le meilleur c'est celui-là :

Citation :La porte s'ouvre avec fracas: votre dernière heure a sonné. Tout va tellement vite que vous ne pouvez pas même voir d'où vient la mort. Une chose est sûre: votre aventure est terminée
.

Un PFA logique, clair, concis et absolument pas injuste du maître Waterfield.Mrgreen
Debout, debout cavaliers de Théoden!
Les lances seront secouées, les boucliers voleront en éclat,
Une journée de l'épée, une journée rouge avant que le soleil ne se lève !
Au galop ! au galop ! courez ! Courez à la ruine et à la fin du monde !
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#5
Il est vrai que celui-ci vaut son pesant de cacahuètes.

Il mériterait une médaille d'or, devant ceux du sieur Livingstone lui-même.
Au petit matin, le dernier des deux fois nés était deux fois mort...
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#6
S'il y a bien des PFA horripilants, ce serait ceux que l'auteur nous assène au nom de la bonne morale ! Peut-être en connaissez-vous ?
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#7
Le PFA, à mon avis, doit être juste. Celui dû à un test raté est compréhensible. Si le héros, agrippé au rebord de la corniche qui s'effrite sous ses doigts, rate son test d'habileté, il me parait logique qu'il s'écrase en contrebas.
Pour le PFA de "direction", je dirais que c'est à utiliser avec la plus grande modération (une ou deux fois maximum dans l'aventure). Ce que je ne supporte pas, c'est les bouquins où, dés le début, si tu ne prends pas le bon chemin, t'as perdu. Pour les objets et les indices, à utliser avec modération également. Que l'on doive trouver la seule arme capable de vaincre le terrible magicien : OK. Que l'on doive se trimballer une foule d'objets pour faire face à chaque situation, c'est complètement débile... Prix spécial à "La crypte du sorcier" où il faut un objet par paragraphe... Quand aux indices, mort aux indices à la con, du style :" En passant devant le rocher, vous voyez le chiffre 150 écrit dessus. Notez précieusement cet indice sur votre feuille d'aventure". Arrivé là, je referme le bouquin et je passe à autre chose...
Bref, un PFA doit être logique, ou être la conséquence logique d'un choix. Le PFA gratuit juste parcequ'on a pris à droite au lieu d'aller à gauche, je trouve ça débile.
Anywhere out of the world
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#8
Ma philosophie sur les PFA est celle à laquelle j'adhère dans mes propres aventures (elle rejoint d'ailleurs la plupart des avis énoncés ci-dessus). Pas de gauche/droite livingstoniens. Pas d'objets aléatoires essentiels à la victoire, ou alors ils doivent être trouvables sur le chemin principal de l'aventure. Un PFA immédiat peut découler d'une décision stupide du joueur (allumer une torche dans une caverne qui sent le gaz), mais si la mort est imprévisible pour tous ceux qui ne l'ont pas déjà rencontrée, j'ai pour principe de donner deux chances : le mauvais choix initial mène à un paragraphe où un test de stats (qu'on peut éviter ou altérer avec un pouvoir/objet adapté) détermine le sort du joueur. Enfin, jamais de mâts authentiques ! Je mets parfois des quasi-mâts sur les chemins secondaires qu'on peut choisir de ne pas emprunter, mais je m'assure d'avoir donné une indication selon laquelle ce chemin est dangereux.

Je n'ai pas toujours scrupuleusement respecté toutes ces consignes, surtout dans les premières aventures que j'écrivais dans ma jeunesse, alors que j'étais encore fortement influencé par les DF. Mais je corrige tout ce qui m'apparaît injuste pour les rééditions chez ADA. Il y a maintenant deux façons de passer le Pont de Qyxxa. ^_^
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#9
(12/08/2010, 18:55)Oiseau a écrit : Il y a maintenant deux façons de passer le Pont de Qyxxa. ^_^

C'était effectivement un passage très chaud Smile

Concernant le PFA où l'auteur nous fait la morale, oui il en existe et même plusieurs, j'en suis sûr! Mais je n'arrive plus à donner d'exemples précis.
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#10
Oiseau a écrit :Enfin, jamais de mâts authentiques
Fitz et toi utilisez ce mot : mât. Je l'ai lu plusieurs fois dans les posts mais quelle est donc la définition par rapport à Paragraphe de Fin d'Aventure ?
Et je vois aussi que les Pfa injustes qu'ils soient de direction, de test ou d'objets horripilent la plupart ; mon avis est identique Wink
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#11
Pour moi la meilleure des aventures doit avoir un seul PFA, le dernier !
Tous les autres paragraphes devraient offrir une chance de s'en sortir, au moins sur un jet de dé. Et même une chute ne devrait pas être systématiquement mortelle, je suis pour retirer beaucoup de vie dans ce cas là ou faire un jet de dé avec un gros malus, ce qui offre toujours une faible chance de s'en sortir (comme dans la réalité) que de dire simplement vous avez perdu, au revoir...

J'aime beaucoup "La Légende de Zagor" car il offre très peu de PFA, tous se joue quasiment sur les décisions et les dés.
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#12
Pour répondre à Sunkmanitu : Un mât est un endroit dans l'aventure (sur le chemin obligatoire pour un mât authentique) où l'on doit lancer les dés, et le mauvais résultat entraîne la mort — sans qu'il soit possible d'éviter cette situation avec les bons objets, les bonnes stats, les bonnes compétences ou les bons choix. Le terme vient d'une situation pareille dans LS-2, où le mât d'un navire tombe sur Loup Solitaire. S'il tire un 0 sur la table, il meurt. (La série LS contient beaucoup d'exemples. C'est l'une des techniques que Joe Dever affectionne pour accroître artificiellement la difficulté de ses aventures. Il en a même rajouté quelques-uns dans sa nouvelle édition de LS-1...)

Mais je ne suis pas d'accord que la meilleure AVH ne doit contenir aucun PFA. Les PFA font partie du jeu. Il faut juste s'assurer de rester fair-play en les écrivant.
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#13
(12/08/2010, 15:52)Lucius a écrit : S'il y a bien des PFA horripilants, ce serait ceux que l'auteur nous assène au nom de la bonne morale ! Peut-être en connaissez-vous ?

Je ne doute pas qu'il en existe, mais je n'ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit. De manière générale, le joueur a intérêt à se montrer chevaleresque, brave et généreux, mais s'abstenir de l'être ne mène pas toujours immédiatement à un PFA : les conséquences peuvent être beaucoup plus tardives !

A noter un contre-exemple amusant dans "Le Manoir de l'Enfer", où on peut tomber sur un PFA en se montrant exagérément héroïque (mais de toute façon, si on est confronté à cette possibilité, c'est qu'on est engagé sur le mauvais chemin).
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#14
J'admets avoir une fascination malsaine pour les PFA qui enfoncent le clou de notre échec en contenant une phrase du type "vous êtes mort. L'Allansie est perdue. Les légions démoniaques vont ravager ses terres, brûler ses villes, massacrer ses habitants. Et tout cela parce que vous êtes un minable. Un nul. Un moins que rien. Un type incapable de se souvenir d'une indication indispensable peinte sur un rocher au fond à gauche d'une mine !"

Hum, j'ai le souvenir de paragraphes moralisateurs douteux dans nombre de LVH, où après avoir massacré une bande de vauriens dans une ruelle sans état d'âme, on subit un malus pour ne pas avoir donné la pièce au mendiant. J'ai aussi le vague souvenir d'au moins un LVH où si on ne se jette pas au secours d'une personne en danger, le texte nous tue aussitôt juste après car l'auteur n'a pas envie de s'embêter à écrire la route où l'on n'est pas accompagné.

Au passage, j'ai eu un peu de mal à retrouver le lexique du forum même en sachant qu'il existe. Peut-être faudrait-il le déplacer dans un endroit plus visible, comme dans la section "au sujet du forum" ?
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#15
Les LVDH sont coutumiers du PFA "moral" sanctionnant les décisions de ne pas porter secours à un ami. Exemple au tout début de l'île du roi-lézard où, si on abandonne Mungo à son triste sort lorsqu'il est attaqué par le crabe géant, des sables mouvants nous engloutissent aussitôt et nous punissent de cette mauvaise action... LS était plus subtil dans la gestion éthique de l'héroïsme : par exemple, dans le tome 1, le choix d'aider ou non Banedon attaqué par des Glocks ne conduisait pas à un PFA sanctionnant le mauvais choix (si toi = méchant : toi = pas digne d'être héros et toi devoir mourir par improbable deus ex-machina) mais à un gain récompensant la prise de risque.
Néanmoins, les pires PFA ne sont pas ces PFA "moraux". Comme tout le monde, je trouve que c'est le PFA abrupt et injuste qui est horripilant, tel que par exemple dans les premiers Quete du Graal. L'antre des dragons, notamment, en regorge....
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