La gestion de la mort (des autres) dans les LVH
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Les LDVELH tirent leur origine des parties de D&D — après tout, le Sorcier de la Montagne de Feu, qu'est-ce que c'est sinon un dungeon-crawl du plus pur acabit ? — alors cette histoire de « tuer chaque orque/gobelin/monstre rencontré » vient sans doute de là. Quand j'ai commencé à écrire des AVH, je m'inspirais directement des DF, alors c'était parfaitement naturel qu'on tue chaque ennemi en combat. À l'époque, de toute façon, les ennemis dans mes AVH étaient les trolls et autres dragons classiques, alors on n'avait pas réellement de problème moral à les tuer.

Lorsque l'aventure est plus réaliste, comme les LS ou la majorité des AVH, il faut faire un peu plus attention à cela, mais il est parfois difficile de se débarrasser de l'habitude des DF. Ça rend les choses beaucoup plus simples si chaque combat se solde par la mort du héros (recommence) ou de l'ennemi (continue ta route en toute sécurité). C'est probablement la raison première pour laquelle les auteurs ne se compliquent pas la vie avec toutes les issues réalistes d'un affrontement armé (estropiages, fuites, coups en traître, perte d'un œil ou d'une main, questions morales concernant le meurtre d'un autre humain, etc, etc). Sauf si c'est nécessaire pour faire avancer l'intrigue, évidemment. ^_^
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RE: La gestion de la mort (des autres) dans les LVH - par Oiseau - 06/07/2008, 18:12



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