20/06/2008, 14:10
(Modification du message : 20/06/2008, 14:30 par Thierry Dicule.)
Merci Meneldur d’avoir pris le temps de détailler ton avis. Je me permets quelques réactions :
Je suis d’accord avec toi mais j’assume complètement : j’ai voulu rendre hommage à tout ce que j’aime, ce qui passe par la mise en application de quelques « codes ». Si j’avais décrit des nains raffinés et rasés de près, des hommes qui pondent des œufs et des elfes adeptes d’armes à feu, ne m’aurait-on pas reproché de trahir tout un genre ? Même chose pour les artefacts : j’ai repris un classique que je trouve plutôt intéressant.
Plus globalement, je pense qu’il faut aborder mon avh comme une ode à l’heroic fantasy, une sorte d’hommage, pour l’apprécier pleinement. Je n’ai pas cherché à inventer mais à condenser tout un tas de thèmes que je trouve plaisants.
J’ai peut-être mal décrit la tour mais, au moment où se déroule l’histoire, elle apparaît plus comme un monument prestigieux qu’autre chose. La présence d’un panneau indicateur ne me parait pas incohérente. Je vais retravailler ce passage pour le rendre plus naturel.
D’accord avec toi mais, encore une fois, j’assume totalement !
L’histoire ne se déroule pas en Europe ! De plus, ce choix de rendre les Trois royaumes lettrés s’inscrit dans une démarche plus large d’identification du lecteur à son personnage. En effet, j’ai essayé de faire le maximum pour que le lecteur se sente dans la peau de son personnage : (spoiler) sexe masculin ou féminin, héros jamais nommé ou décrit physiquement, lieu de vie non détaillé (on sait juste que le héros a une chambre, on ne sait pas s’il vit seul, dans une maison, etc.), ses amis ne sont jamais décrits physiquement et sont plutôt banals, idem pour les autres personnages rencontrés, personnages que le lecteur peut se représenter selon sa propre expérience. De même, pour contribuer à cette identification du lecteur, il m’a paru naturel de le rendre capable de lire. Finalement, la seule chose que j’ai imposée est le métier du héros, afin de justifier sa force. Pour toutes ces raisons, ça m’interpelle que tu ne te sois pas senti « dans la peau » du personnage : je n’avais pas prévu ça du tout et tenterai de faire mieux par la suite.
Est-ce si étonnant, dans la mesure où c’est un être humain qui leur a donné naissance ?
Pour rebondir sur le feedback de Meneldur, j’ai l’impression que mon idée de départ, à savoir proposer un divertissement prenant, cohérent, avec des règles autorisant de nombreuses possibilités, n’est pas atteint (pour le dernier point, je commence à connaître Meneldur d’après ses interventions et ne suis pas étonné !!). Ça m’intéresserait d’avoir d’autres avis sur l’histoire : est-ce que vous avez les mêmes sensations et le même manque d’identification ? Est-ce que le récit est trop candide ?
Citation :Cliché : ça vaut notamment pour les races ultra-classiques : les Nains vivent dans un pays rocailleux et sont si terre à terre qu'ils sont de vraies buses en magie, (...)
Je suis d’accord avec toi mais j’assume complètement : j’ai voulu rendre hommage à tout ce que j’aime, ce qui passe par la mise en application de quelques « codes ». Si j’avais décrit des nains raffinés et rasés de près, des hommes qui pondent des œufs et des elfes adeptes d’armes à feu, ne m’aurait-on pas reproché de trahir tout un genre ? Même chose pour les artefacts : j’ai repris un classique que je trouve plutôt intéressant.
Plus globalement, je pense qu’il faut aborder mon avh comme une ode à l’heroic fantasy, une sorte d’hommage, pour l’apprécier pleinement. Je n’ai pas cherché à inventer mais à condenser tout un tas de thèmes que je trouve plaisants.
Citation :Sérieusement, il n'y a que dans les JdR à la D&D qu'on met des panneaux indicateurs vers des tours infestées de sortilèges où se trouvent des artefacts ultra puissants !
J’ai peut-être mal décrit la tour mais, au moment où se déroule l’histoire, elle apparaît plus comme un monument prestigieux qu’autre chose. La présence d’un panneau indicateur ne me parait pas incohérente. Je vais retravailler ce passage pour le rendre plus naturel.
Citation :(D'ailleurs, on ne trouve ce genre de tour que dans D&D aussi. ^^)
D’accord avec toi mais, encore une fois, j’assume totalement !
Citation :dans les sociétés médiévales européennes, seule une maigre frange de la population savait lire
L’histoire ne se déroule pas en Europe ! De plus, ce choix de rendre les Trois royaumes lettrés s’inscrit dans une démarche plus large d’identification du lecteur à son personnage. En effet, j’ai essayé de faire le maximum pour que le lecteur se sente dans la peau de son personnage : (spoiler) sexe masculin ou féminin, héros jamais nommé ou décrit physiquement, lieu de vie non détaillé (on sait juste que le héros a une chambre, on ne sait pas s’il vit seul, dans une maison, etc.), ses amis ne sont jamais décrits physiquement et sont plutôt banals, idem pour les autres personnages rencontrés, personnages que le lecteur peut se représenter selon sa propre expérience. De même, pour contribuer à cette identification du lecteur, il m’a paru naturel de le rendre capable de lire. Finalement, la seule chose que j’ai imposée est le métier du héros, afin de justifier sa force. Pour toutes ces raisons, ça m’interpelle que tu ne te sois pas senti « dans la peau » du personnage : je n’avais pas prévu ça du tout et tenterai de faire mieux par la suite.
Citation :l'aventure annexe était une bonne idée, mais un peu maladroitement exploitée à mon sens : on ne se sent jamais vraiment dans la peau d'un homme-lézard, tant on raisonne et on agit dans l'ensemble comme un être humain normal.
Est-ce si étonnant, dans la mesure où c’est un être humain qui leur a donné naissance ?
Pour rebondir sur le feedback de Meneldur, j’ai l’impression que mon idée de départ, à savoir proposer un divertissement prenant, cohérent, avec des règles autorisant de nombreuses possibilités, n’est pas atteint (pour le dernier point, je commence à connaître Meneldur d’après ses interventions et ne suis pas étonné !!). Ça m’intéresserait d’avoir d’autres avis sur l’histoire : est-ce que vous avez les mêmes sensations et le même manque d’identification ? Est-ce que le récit est trop candide ?