Ça y est, j'ai voté. Ça n'a pas été facile !
Si on m'avait posé la question auparavant, j'aurais dit que la meilleure édition du mini-Yaz était le cru 2017, avec plus d'une dizaine d'aventures en lice et une qualité moyenne très élevée. Mais ce mini-Yaz 2020 n'a absolument rien a lui envier.
La seule chose de regrettable là-dedans, c'est que la concurrence est tellement rude que (comme pour le mini-Yaz 2017) plusieurs des aventures en lice vont nécessairement se retrouver avec bien moins de points qu'elles n'en méritent. Personnellement, il y a cinq mini-AVH auxquelles j'ai vraiment regretté de ne pas pouvoir donner un point (mais si je l'avais fait, la répartition des points aurait été tellement écrasée que mon vote en aurait perdu presque tout intérêt).
Je vais commencer à rattraper mon retard en ce qui concerne les commentaires sur les diverses aventures. En attendant, si j'ai une observation générale à formuler, c'est qu'il y a cette année une très forte volonté d'originalité.
On retrouve cette volonté dans la forme de "L'autre et moi" et dans les règles de "Le héros, la mort et le talisman", mais c'est avant tout le contenu qui vise à être original.
Ça se remarque notamment dans l'usage du mystère. Dans une majorité des aventures en lice, le joueur ne sait pendant un bon bout de temps que très partiellement à quoi s'en tenir. Dans plusieurs cas (notamment "Catabase" et "Escale à Poésie"), il ignore au début des choses essentielles au scénario que le personnage qu'il incarne sait pourtant. Il arrive aussi qu'on ne prenne connaissance de certains éléments importants du cadre/contexte que de façon tardive et/ou limitée (par exemple dans "Les voies d'Attégia" et "Anubis ou le maître de son destin"). Bref, le joueur a des questions, sa curiosité et son imagination sont stimulés ; quant à savoir s'il va ou non obtenir des réponses précises, c'est un autre sujet (ce qui est normal : la nécessité d'une réponse précise varie beaucoup selon l'histoire).
On peut remarquer aussi l'originalité dans les buts poursuivis. On est désormais très loin du genre de quêtes qu'on poursuivait dans les LDVH de l'époque classique. Il y a plusieurs mini-AVH où le joueur ne se voit pas assigner d'objectif et ne sait pas vers quoi il progresse (par exemple, "La dernière tentation de frère Edgar", "Le dernier jour du reste de votre vie" ou "Un jour sans fondement"). Dans plusieurs cas, le fait d'atteindre la fin de l'aventure ne fait une différence que pour le protagoniste, et cette différence peut être essentiellement psychologique.
Bref, le format succinct du mini-Yaz a toujours incité à l'originalité, mais c'est particulièrement visible cette fois-ci.
Si on m'avait posé la question auparavant, j'aurais dit que la meilleure édition du mini-Yaz était le cru 2017, avec plus d'une dizaine d'aventures en lice et une qualité moyenne très élevée. Mais ce mini-Yaz 2020 n'a absolument rien a lui envier.
La seule chose de regrettable là-dedans, c'est que la concurrence est tellement rude que (comme pour le mini-Yaz 2017) plusieurs des aventures en lice vont nécessairement se retrouver avec bien moins de points qu'elles n'en méritent. Personnellement, il y a cinq mini-AVH auxquelles j'ai vraiment regretté de ne pas pouvoir donner un point (mais si je l'avais fait, la répartition des points aurait été tellement écrasée que mon vote en aurait perdu presque tout intérêt).
Je vais commencer à rattraper mon retard en ce qui concerne les commentaires sur les diverses aventures. En attendant, si j'ai une observation générale à formuler, c'est qu'il y a cette année une très forte volonté d'originalité.
On retrouve cette volonté dans la forme de "L'autre et moi" et dans les règles de "Le héros, la mort et le talisman", mais c'est avant tout le contenu qui vise à être original.
Ça se remarque notamment dans l'usage du mystère. Dans une majorité des aventures en lice, le joueur ne sait pendant un bon bout de temps que très partiellement à quoi s'en tenir. Dans plusieurs cas (notamment "Catabase" et "Escale à Poésie"), il ignore au début des choses essentielles au scénario que le personnage qu'il incarne sait pourtant. Il arrive aussi qu'on ne prenne connaissance de certains éléments importants du cadre/contexte que de façon tardive et/ou limitée (par exemple dans "Les voies d'Attégia" et "Anubis ou le maître de son destin"). Bref, le joueur a des questions, sa curiosité et son imagination sont stimulés ; quant à savoir s'il va ou non obtenir des réponses précises, c'est un autre sujet (ce qui est normal : la nécessité d'une réponse précise varie beaucoup selon l'histoire).
On peut remarquer aussi l'originalité dans les buts poursuivis. On est désormais très loin du genre de quêtes qu'on poursuivait dans les LDVH de l'époque classique. Il y a plusieurs mini-AVH où le joueur ne se voit pas assigner d'objectif et ne sait pas vers quoi il progresse (par exemple, "La dernière tentation de frère Edgar", "Le dernier jour du reste de votre vie" ou "Un jour sans fondement"). Dans plusieurs cas, le fait d'atteindre la fin de l'aventure ne fait une différence que pour le protagoniste, et cette différence peut être essentiellement psychologique.
Bref, le format succinct du mini-Yaz a toujours incité à l'originalité, mais c'est particulièrement visible cette fois-ci.