L'AVH m'a enthousiasmé, tant par la réussite de l'hommage - le respect incroyable au style de Brennan - , que par l'intelligence d'écriture et de mise en scène qui s'en dégage.
Si l'on compare à la série Epouvante originelle, ce troisième tome est largement supérieur. C'est sûr, niveau jeu, ce n'était pas compliqué de faire mieux. Mais rivaliser au niveau de la qualité littéraire et de l'humour, ça c'est un tour de force.
Les loufoqueries sont bien dosées, jamais en surabondance et ne laissant pas non plus le pas à l'aventure en elle-même qui ne se prend jamais au sérieux. L'humour est varié, tantôt par les réflexions piquantes du narrateur, tantôt par une critique burlesque du comportement des PNJ frôlant la satire de société, tantôt des jeux de mots bien sentis, tantôt des situations burlesques, tantôt une parodie des LDVELH en eux-même en prenant le contre-pied de la littéraction classique. Bref, du Brennan... Mais avec une touche moderne et frenchie bienvenue. Je suis épaté.
Difficile de faire la liste de ce qui m'a le plus amusé. Parfois c'est juste une petite réplique subtile dans la phrase... J'ai adoré le seigneur avec l'ubiquité, l'intervention de notre concierge, les piques assassines envers ce bouffon de Watson...
L'aventure en elle-même prend également le meilleur parti du roman de Conan Doyle et la description des lieux, des gens, colle parfaitement à l'ambiance.
Le style est très bon également, en particulier pour ce genre de LDVELH humoristique où il n'y a pas la place pour des descriptions emphatiques ou soignées. L'important est de maintenir le lecteur-joueur dans un rythme assez rapide.
Le scénario est bien construit avec cette petite quête aux indices et aux objets qui permet de parcourir la lande et de rencontrer les protagonistes de l'affaire. Dommage par contre qu'on ne puisse pas mieux identifier les personnages et en apprendre plus sur eux avant de les rencontrer car parfois, j'ai eu l'impression de ne plus trop savoir qui était qui, même avec la liste des personnages au début.
ATTENTION SPOILERS :
Niveau jeu, les règles bancales de Brennan ont été bien adaptées avec en sus des pouvoirs et des objets fidèle à l'époque de Sherlock.
Les combats sont ainsi plus plaisants à livrer que dans la série originelle mais j'ai trouvé la difficulté assez basse. Grâce aux alliés, à nos remèdes, aux sortilèges, je n'ai guère eu de problème pour vaincre ou fuir mes adversaires. Mon seul échec fut un RDV au 14 dans la cellule.
Il faudrait donner des dégâts supplémentaires plus importants aux ennemis car nous on arrive dès le début à facilement trouver une arme +10. Et le sortilège qui annule tous les dégâts supplémentaires est trop puissant. peut-être devrait-il coûter deux points de PSI.
Par ailleurs, je n'ai jamais senti le besoin de chercher des armes à feu tellement les dagues (en argent ou non) sont puissantes avec leur +10.
Autre bémol, je suis entré dans le marais sans indication du texte par le biais du numéro de paragraphe donné par la carte que l'on peut récupérer chez le vieux. En lisant ensuite le reste de l'AVH, j'ai compris que j'aurais dû au préalable récupérer les trois indices pour faire cela mais sur le coup, cela m'a paru logique qu'avec la carte et le numéro, même sans précision dans le texte, je devais me rendre à cette section pour explorer le marécage.
Enfin, les codes chiffrés m'ont frustré d'une force abominable. Ils ne sont pas aussi simples à résoudre que ceux habituels chez Brennan au début de la quête du Graal ou dans Epouvante. Et quand il avait haussé le niveau (dans le tome 5 de QdG), il fournissait au joueur une règle à décoder. J'espérais ici en trouver une. Résultat : je n'ai décodé aucun de ces nombreux messages codés.
Je peux t'assurer Dagonides, que c'est très frustrant, presque rageant ; ça m'a même gâché mon plaisir!
Mais pour le reste, c'était vraiment très très bon. Une aventure humoristique réussie. Tout comme les chouettes illustrations de Linflas qui apportent un vrai plus, surtout celles qui représentent des petits objets, de l'équipement, les encarts. Elles sont nombreuses, variées, c'est sympa.
J'espère qu'on verra la partie du Chien bientôt et que tu nous écriras plus souvent des AVH
Si l'on compare à la série Epouvante originelle, ce troisième tome est largement supérieur. C'est sûr, niveau jeu, ce n'était pas compliqué de faire mieux. Mais rivaliser au niveau de la qualité littéraire et de l'humour, ça c'est un tour de force.
Les loufoqueries sont bien dosées, jamais en surabondance et ne laissant pas non plus le pas à l'aventure en elle-même qui ne se prend jamais au sérieux. L'humour est varié, tantôt par les réflexions piquantes du narrateur, tantôt par une critique burlesque du comportement des PNJ frôlant la satire de société, tantôt des jeux de mots bien sentis, tantôt des situations burlesques, tantôt une parodie des LDVELH en eux-même en prenant le contre-pied de la littéraction classique. Bref, du Brennan... Mais avec une touche moderne et frenchie bienvenue. Je suis épaté.
Difficile de faire la liste de ce qui m'a le plus amusé. Parfois c'est juste une petite réplique subtile dans la phrase... J'ai adoré le seigneur avec l'ubiquité, l'intervention de notre concierge, les piques assassines envers ce bouffon de Watson...
L'aventure en elle-même prend également le meilleur parti du roman de Conan Doyle et la description des lieux, des gens, colle parfaitement à l'ambiance.
Le style est très bon également, en particulier pour ce genre de LDVELH humoristique où il n'y a pas la place pour des descriptions emphatiques ou soignées. L'important est de maintenir le lecteur-joueur dans un rythme assez rapide.
Le scénario est bien construit avec cette petite quête aux indices et aux objets qui permet de parcourir la lande et de rencontrer les protagonistes de l'affaire. Dommage par contre qu'on ne puisse pas mieux identifier les personnages et en apprendre plus sur eux avant de les rencontrer car parfois, j'ai eu l'impression de ne plus trop savoir qui était qui, même avec la liste des personnages au début.
ATTENTION SPOILERS :
Niveau jeu, les règles bancales de Brennan ont été bien adaptées avec en sus des pouvoirs et des objets fidèle à l'époque de Sherlock.
Les combats sont ainsi plus plaisants à livrer que dans la série originelle mais j'ai trouvé la difficulté assez basse. Grâce aux alliés, à nos remèdes, aux sortilèges, je n'ai guère eu de problème pour vaincre ou fuir mes adversaires. Mon seul échec fut un RDV au 14 dans la cellule.
Il faudrait donner des dégâts supplémentaires plus importants aux ennemis car nous on arrive dès le début à facilement trouver une arme +10. Et le sortilège qui annule tous les dégâts supplémentaires est trop puissant. peut-être devrait-il coûter deux points de PSI.
Par ailleurs, je n'ai jamais senti le besoin de chercher des armes à feu tellement les dagues (en argent ou non) sont puissantes avec leur +10.
Autre bémol, je suis entré dans le marais sans indication du texte par le biais du numéro de paragraphe donné par la carte que l'on peut récupérer chez le vieux. En lisant ensuite le reste de l'AVH, j'ai compris que j'aurais dû au préalable récupérer les trois indices pour faire cela mais sur le coup, cela m'a paru logique qu'avec la carte et le numéro, même sans précision dans le texte, je devais me rendre à cette section pour explorer le marécage.
Enfin, les codes chiffrés m'ont frustré d'une force abominable. Ils ne sont pas aussi simples à résoudre que ceux habituels chez Brennan au début de la quête du Graal ou dans Epouvante. Et quand il avait haussé le niveau (dans le tome 5 de QdG), il fournissait au joueur une règle à décoder. J'espérais ici en trouver une. Résultat : je n'ai décodé aucun de ces nombreux messages codés.
Je peux t'assurer Dagonides, que c'est très frustrant, presque rageant ; ça m'a même gâché mon plaisir!
Mais pour le reste, c'était vraiment très très bon. Une aventure humoristique réussie. Tout comme les chouettes illustrations de Linflas qui apportent un vrai plus, surtout celles qui représentent des petits objets, de l'équipement, les encarts. Elles sont nombreuses, variées, c'est sympa.
J'espère qu'on verra la partie du Chien bientôt et que tu nous écriras plus souvent des AVH