[YAZ 2017] La trilogie du nécromancien 3 - Le spectre du passé (Titipolo)

[Outremer]

À l'arrivée sur l'île (233), je trouve qu'il y a un contraste un peu excessif entre la liberté de déplacement apparente et la réalité. En ce qui me concerne, ça s'est grosso modo passé comme suit :

- Nord, les montagnes ; est, le désert ; sud, des marais ; ouest, la plage ? Dans le doute, allons faire bronzette sous les palmiers.

- Okay, donc cette direction ne mène qu'à un portail qu'on ne franchir qu'avec deux pierres lumineuses et je n'en ai aucune. Ça doit être la conclusion de cette partie de l'aventure. Allons voir le désert.

- Okay, donc cette direction ne mène qu'à un portail qu'on ne peut franchir qu'avec un code que je n'ai pas encore. Hmm... J'use mes chaussures à grimper la montagne ou je les remplis de boue en m'aventurant dans le marais ? Allez, disons la montagne.

- Okay, donc cette direction ne mène qu'à un portail qu'on ne peut franchir qu'avec une pierre lumineuse et je n'en ai toujours aucune. Est-ce que ce choix initial était vraiment bien utile ?


À noter également qu'on n'a quelquefois pas assez de prise sur le comportement d'Emeline.

Montrer le contenu

Spoiler

Lors de la quête du calice, par exemple. Bon, déjà, on accepte très facilement tout ce que les voleurs nous racontent (à commencer par le moment où ils nous disent qu'ils font partie des gentils). Ça se révèle justifié, donc tant mieux pour nous.


En revanche, lorsqu'on rencontre Aidan, il nous pigeonne en nous faisant croire que c'est le "camp des mécréants" qui a dérobé le calice (alors que c'est lui qui l'a).

Son comportement est à vrai dire tout à fait réaliste et logique : il a des ennemis qu'il veut éliminer, il fait croire à une héroïne de passage qu'ils ont volé un trésor qu'elle veut récupérer, elle se charge du boulot à sa place, et il n'a pas besoin de se fatiguer.

Mais ça peut être un peu frustrant pour le lecteur, qui voit l'héroïne s'impliquer sans hésiter dans un conflit dont elle ne sait à peu près rien, sur la foi d'affirmations qui ne paraissent pas terriblement fiables. Au 375, même si on ne devine pas forcément qu'Aidan détient lui-même le calice, il est très clair qu'il ne nous décrit pas les choses de façon impartiale, et on ne peut que se méfier de la façon dont il affirme sans preuve que ses ennemis à lui sont nos ennemis à nous. Il aurait été très appréciable d'offrir au joueur la possibilité de ne pas prendre tout ça pour argent comptant.


À l'opposé, un peu plus tard, Emeline se montre exagérément méfiante à l'égard du samouraï, provoquant un combat qui n'était en réalité pas nécessaire. Je ne dis pas que son comportement est absurde (il est normal de se méfier d'un guerrier qu'on croise dans le camp ennemi, même s'il prétend qu'il veut juste s'en aller), mais il aurait été préférable de laisser le choix au joueur.