Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
Le problème, avec les Grands Anciens, c'est qu'ils ne se lassent jamais. Nous avons une nouvelle fois été appelé à botter les fesses à l'un d'entre eux. Cette fois-ci, ce n'était pas à "Horreur à Arkham", mais dans les "Contrées de l'Horreur".

Lorsqu'il a fallu choisir un personnage (parmi les trois que j'avais tiré aléatoirement), comme je ne connaissais pas encore les ficelles du jeu, j'ai appliqué un principe simple : choisir celui que je trouvais le plus agréable à l'oeil. C'est pour cette raison incontestablement rationnelle que je me suis lancé dans l'aventure avec Akachi la chamane.

(Skarn a suivi une logique assez similaire pour sélectionner son personnage, mais ça lui a beaucoup moins réussi, ce qui suggère que ce n'est pas une méthode de sélection tout à fait infaillible.)

Il a fallu un peu de temps à Akachi pour réussir à doper ses caractéristiques et ses jets de dés. Mais, une fois que ça a été fait, elle s'est montrée fort utile pour fermer les portails et transporter ses petits copains à l'autre bout du monde. (Par contre, il ne fallait pas lui demander d'affronter un ennemi plus redoutable qu'un gros chat blanc.)

Nous avons remporté la partie à l'avant-dernier tour, après avoir passé des lustres sur un Mystère atrocement pénible à résoudre. L'aventure aura fait des victimes, puisque l'astronome (dont le moins qu'on puisse dire est qu'il n'était pas né sous une bonne étoile) a terminé à l'hôpital après une longue agonie de souffrances, que la cultiste repentie est devenue folle et que l'artiste martiale n'a même pas eu le temps de profiter des effets du pacte démoniaque qu'elle avait eu la bonne idée de conclure avant que les conséquences dudit pacte ne la fasse disparaître de la surface de la Terre.

Parmi les autres héros qui ont sauvé le monde, il convient de saluer la solide contribution du politicien, qui avait visiblement toutes les qualités morales et l'équilibre psychologique que demandent les hautes fonctions auxquelles il prétendait.

L'espionne, quant à elle, a fait des étincelles. Sa détermination flamboyante et son ardente combativité ont été chaudement appréciées par ses camarades. Brûlant toujours d'en découdre, elle a fait fumer son pistolet, grillant des cartouches sans nombre. Même pendant les tours où il n'y avait pas le feu, il lui suffisait d'un rien pour s'enflammer.
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RE: Boire un bon verre dans un café parisien enfumé... - par Outremer - 07/06/2014, 01:47



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