02/08/2011, 19:09
(Modification du message : 02/08/2011, 19:10 par Lyzi Shadow.)
"Il y a des nymphes ici aussi, c'est formidable ! Auriez-vous la bonté de m'indiquer où je pourrais en rencontrer ?
-Eh bien, dans la nature environnante... Quand j'étais plus jeune, j'en ai croisé dans des forêts, dans des montagnes... J'ai bien peur que cela fait un moment que je ne voyage plus autant qu'avant... Mes responsabilités à la villa, mon âge... Vous demanderez aux forestiers de la région, ils sauront sûrement vous montrer."
Le seigneur Joris continue donc son "interrogatoire" pendant la préparation du repas. Thamyris est bien sûr celui qui parle le plus, mais même les taciturnes laconiques que sont Thermodossa, Actéon et Agrias n'échappent pas à devoir répondre à quelques questions personnelles - leurs nom, leur profession, leur lieu de naissance, leur lignée. Thamyris explique que vous venez tous de Théna, sur ordre du roi et du conseil suite à une prédiction de l'oracle de la forêt.
Joris semble ravi de vous voir venir de Théna. Il déclare être lui-même lié par le sang à certaines maisons de la Cité Dorée.
Pourtant, son domaine n'appartient pas à la grande cité, et Thésée n'est pas son roi. Sa villa est franche - il n'a d'autre maître que lui-même. Son autorité est modeste - simplement les villages de la région qu'ont formés, petit à petit, à chaque génération, les descendants des domestiques et serviteurs du premier ancêtre de Joris qui s'installa sur cette terre pour la faire cultiver, il y a maintenant un peu plus d'un siècle.
(À titre de comparaison, Théna a été fondée il y a plus de 3 siècles, probablement au tout début de l'Age des Héros -ère actuelle).
Enfin, le diner de midi arrive. Le mouton est fin, et admirablement préparé. La nymphe a des fruits à son content. Jusque là, Joris a ignorer les questions de Thamyris sur son air préoccuppé. Mais quand Agrias revient à la charge, une fois Joris enfin satisfaits de vos réponses et de vos intentions, le seigneur se décide enfin à dévoiler la raison de sa mélancolie.
"Mon seul enfant encore en vie, ma précieuse fille, Véda, qui vient tout juste d'avoir 19 ans, a été enlevée il y a trois jours par une bande de maraudeurs, de sauvages Hommes-Sangliers. Véda était allé faire une marche dans les bois pour recueillir quelques plantes médicinales, accompagnée de deux de mes serviteurs, quand les Hommes-Sangliers les ont pris en embuscade. L'un de mes serviteurs a été tué par les Hommes-Sangliers ; l'autre a été grièvement blessé mais a survécu assez longtemps pour revenir donner l'alerte : avant d'expirer son dernier soupir, ils nous a raconté comment ma chère Véda avait été capturée par ces maraudeurs bestiaux, et a été emmenée, vivante et se débattant, comme si les Hommes-Sangliers suivaient des ordres spécifiques..."
Joris raconte également qu'une petite équipe de sauvetage, composée de soldats et d'hommes des bois, a vite été montée. Après une journée entière de pistage, les traces des hommes-bêtes ont mené les hommes de Joris aux Cavernes de Voros, que l'ont dit maudites et dont les supersitieux locaux ont une peur considérable. Alors que les hommes étaient en train de se disputer entre eux pour savoir s'ils devaient ou non rentrer dans les cavernes, ils ont été pris en embuscade par les Hommes-Sangliers, qui les ont tous massacrés - tous sauf un, qui a eu la chance de pouvoir s'échapper et retourner à la villa de Joris pour tout raconter.
"J'ai désespérement besoin de votre aide, aventuriers. Vous devez nous aider à sauver ma fille avant que les Hommes-Sangliers ne la tue, ou lui fasse subir un destin pire que la mort. En récompense, vous aurez mon éternel gratitude. Je peux aussi vous offrir tout l'argent que je puis réunir et... chancelier ? Combien pouvons-nous réunir en si peu de temps ? Trente, quarante ?
-Trente sacs, mon seigneur, pas plus. Et c'est à espérer que l'hiver ne détruira aucune maison ou aucun bâtiment qu'il faudra reconstruire avant l'été prochain !
-Vous avez entendu ? Je suis prêt à vous offrir trois mille pièces d'argent si vous ramenez ma précieuse fille. Que dites-vous ?"
(Attention, un indice important se cache dans cette conversation).
Notez que rien ne vous oblige à accepter la récompense dans son intégralité...
-Eh bien, dans la nature environnante... Quand j'étais plus jeune, j'en ai croisé dans des forêts, dans des montagnes... J'ai bien peur que cela fait un moment que je ne voyage plus autant qu'avant... Mes responsabilités à la villa, mon âge... Vous demanderez aux forestiers de la région, ils sauront sûrement vous montrer."
Le seigneur Joris continue donc son "interrogatoire" pendant la préparation du repas. Thamyris est bien sûr celui qui parle le plus, mais même les taciturnes laconiques que sont Thermodossa, Actéon et Agrias n'échappent pas à devoir répondre à quelques questions personnelles - leurs nom, leur profession, leur lieu de naissance, leur lignée. Thamyris explique que vous venez tous de Théna, sur ordre du roi et du conseil suite à une prédiction de l'oracle de la forêt.
Joris semble ravi de vous voir venir de Théna. Il déclare être lui-même lié par le sang à certaines maisons de la Cité Dorée.
Pourtant, son domaine n'appartient pas à la grande cité, et Thésée n'est pas son roi. Sa villa est franche - il n'a d'autre maître que lui-même. Son autorité est modeste - simplement les villages de la région qu'ont formés, petit à petit, à chaque génération, les descendants des domestiques et serviteurs du premier ancêtre de Joris qui s'installa sur cette terre pour la faire cultiver, il y a maintenant un peu plus d'un siècle.
(À titre de comparaison, Théna a été fondée il y a plus de 3 siècles, probablement au tout début de l'Age des Héros -ère actuelle).
Enfin, le diner de midi arrive. Le mouton est fin, et admirablement préparé. La nymphe a des fruits à son content. Jusque là, Joris a ignorer les questions de Thamyris sur son air préoccuppé. Mais quand Agrias revient à la charge, une fois Joris enfin satisfaits de vos réponses et de vos intentions, le seigneur se décide enfin à dévoiler la raison de sa mélancolie.
"Mon seul enfant encore en vie, ma précieuse fille, Véda, qui vient tout juste d'avoir 19 ans, a été enlevée il y a trois jours par une bande de maraudeurs, de sauvages Hommes-Sangliers. Véda était allé faire une marche dans les bois pour recueillir quelques plantes médicinales, accompagnée de deux de mes serviteurs, quand les Hommes-Sangliers les ont pris en embuscade. L'un de mes serviteurs a été tué par les Hommes-Sangliers ; l'autre a été grièvement blessé mais a survécu assez longtemps pour revenir donner l'alerte : avant d'expirer son dernier soupir, ils nous a raconté comment ma chère Véda avait été capturée par ces maraudeurs bestiaux, et a été emmenée, vivante et se débattant, comme si les Hommes-Sangliers suivaient des ordres spécifiques..."
Joris raconte également qu'une petite équipe de sauvetage, composée de soldats et d'hommes des bois, a vite été montée. Après une journée entière de pistage, les traces des hommes-bêtes ont mené les hommes de Joris aux Cavernes de Voros, que l'ont dit maudites et dont les supersitieux locaux ont une peur considérable. Alors que les hommes étaient en train de se disputer entre eux pour savoir s'ils devaient ou non rentrer dans les cavernes, ils ont été pris en embuscade par les Hommes-Sangliers, qui les ont tous massacrés - tous sauf un, qui a eu la chance de pouvoir s'échapper et retourner à la villa de Joris pour tout raconter.
"J'ai désespérement besoin de votre aide, aventuriers. Vous devez nous aider à sauver ma fille avant que les Hommes-Sangliers ne la tue, ou lui fasse subir un destin pire que la mort. En récompense, vous aurez mon éternel gratitude. Je peux aussi vous offrir tout l'argent que je puis réunir et... chancelier ? Combien pouvons-nous réunir en si peu de temps ? Trente, quarante ?
-Trente sacs, mon seigneur, pas plus. Et c'est à espérer que l'hiver ne détruira aucune maison ou aucun bâtiment qu'il faudra reconstruire avant l'été prochain !
-Vous avez entendu ? Je suis prêt à vous offrir trois mille pièces d'argent si vous ramenez ma précieuse fille. Que dites-vous ?"
(Attention, un indice important se cache dans cette conversation).
Notez que rien ne vous oblige à accepter la récompense dans son intégralité...
Mr. Shadow
Dieu est mort ! Vraiment mort !