Partie de Mazes&Minotaurs - phase 1

[Caïthness]

C'est pas une "horreur" (enfin de votre point de vue, d'un point de vue moderne, bien sûr...), même pour toi, c'est extrêmement commun partout dans le monde d'avoir des esclaves. Les Trois Cités y compris. C'est quelque chose d'universellement accepté. Mais c'est dans les Trois Cités que les esclaves sont le mieux traités...

A priori ce ne sont pas des esclaves sexuelles, ça n'empêche pas de vouloir l'esclave la plus mignonne possible...

Ah ? vu que la nymphe n'a jamais quitté le marais, je pensais qu'elle pouvait être "choquée" par certaines pratiques...
Si c'est normal, on oublie alors.

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@Caïthness

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« Puis-je me permettre de m’asseoir à côté de vous ? »

Si la nymphe acquiesce, je poursuis :

« J’espère que je ne vous importune pas. J’aurais… quelque chose à vous demander.

C’est à propos de l’oracle. En fait, je repense régulièrement aux paroles de ce prêtre d’Apollon, notamment aux “cinq enfants de Théna”.

Je ne suis pas natif de cette cité. Sans m’y sentir étranger, je n’y ai pas d’attaches particulières. Au contraire de Thamyris ou d’Agrias, qui y sont nés, ou de Thermodossa, qui considère Théna comme sa nation, je ne me sens pas comme l’un de ses “enfants”. Et ce passage de l’oracle me perturbe.

Or, vous-même ne connaissiez pas Théna avant d’en franchir les portes, il y a près d’une semaine de cela. Je me demandais si vous vous étiez posé la même question et, le cas échéant, quel était votre sentiment ?

Peut-être trouverez-vous quelque peu futiles et typiquement humaines de telles préoccupations. Je vous prie de bien vouloir me pardonner si c’est le cas. »

@Jehan

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Elle acquiesce.

- A vrai dire, malgré mon âge qui pourrait vous paraître impossible, je n'avais jamais quitté le marais où je vivais. Mais les humains qui passaient à proximité ou qui travaillaient en bordure du marais m'ont toujours passionnés, bien que je ne rencontrais bizarrement la même personne qu'une seule fois. C'est ma mère qui m'appris la différence de longévité entre nous et les humains.

Un grognement stamacal inopportun l'interrompt. Elle met la main sur son ventre et rougi :
- Désolée, mais nous sommes trop prés de la ville, je n'ai rien trouvé à manger ce soir...

Au cas où Actéon lui propose un petit quelque chose (mais pas de la viande), elle en acceptera une partie. Elle continue (en grignotant la cas échéant)

- Donc je ne suis jamais allée à Théna. Je sais juste de ma mère que le marais où nous vivons nous fut offert par la Déesse Athéna elle-même protectrice de Théna. Ma mère pense que j'ai été choisie par les dieux et que j'ai une destinée...

La façon dont sa voix s'éteint laisse fortement à penser qu'elle n'est pas encore très convaincue par cette idée.