En vrac :
La double sécurité autour des mots de passe est inutile (et parfois, l’anti-triche mène à des numéros existants !). De plus, quand un numéro est associé à un mot de passe, on fait appel à lui si on veut vraiment empêcher de tricher ! Là tu autorise la triches, à condition que le lecteur s’embête à faire des allers-et-retours (forts rapides avec ctrl+f) et d’une certaines façon ça encourage les têtes de mules comme moi à tricher ^^
Bon, le coup des parents qui ressurgissent… Vu que c’est le scénar du jeu vidéo, c’est pas de ta faute, mais ça fait, disons, un poil déjà-vu…
Le récit se veut réaliste : pas de censure, contrairement au temps de l’URSS. C’est réussi de ce côté-là. C’est sans doute même l’ambiance le point fort de l’AVH.
En résumé : le style est bon (et approprié), la structure est maladroite voire lourde (elle ne donne pas envie de faire des relectures, il y a beaucoup de renvois, le volume de paragraphe est illusoire notamment avec le côté mot-de-passe qui permet de tricher mais de manière agaçante…). L’aspect jeu est correct. Les règles sont tout à fait adaptées au genre (c’est déjà pas mal), mais il manque un petit quelque chose en plus, une spécificité qui les aurait rendues un peu plus fun. Le scénario est bien construit, mais on reste sur sa faim : le mystère reste entier.
En théorie, le genre Policier se prêterait bien aux AVH, avec l’aspect enquête interactive, mais je n’ai jamais été convaincu… Je pense que ça tient plus à moi qu’aux auteurs, et que je n’ai pas envie de trop réfléchir quand je lis un livre-jeu (quoiqu'ici on n'a pas trop mal à la tête, contrairement aux AVH de JFM). J’aime les polars pour leur suspens, mais pas pour m’éveiller la cervelle ; je n’ai jamais été friand des casse-têtes. Un polar réussi en AVH ce serait peut-être un huit clos, avec des personnages très approfondis, la dimension psychologique permettant de motiver le lecteur...
Enfin bref, si la jouabilité ne m’a pas convaincu, il s’agit d’une AVH que je retiens pour son ambiance communiste vraiment très réussie, avec sa sobriété, son réalisme et son esprit bien retranscrit.
La double sécurité autour des mots de passe est inutile (et parfois, l’anti-triche mène à des numéros existants !). De plus, quand un numéro est associé à un mot de passe, on fait appel à lui si on veut vraiment empêcher de tricher ! Là tu autorise la triches, à condition que le lecteur s’embête à faire des allers-et-retours (forts rapides avec ctrl+f) et d’une certaines façon ça encourage les têtes de mules comme moi à tricher ^^
Bon, le coup des parents qui ressurgissent… Vu que c’est le scénar du jeu vidéo, c’est pas de ta faute, mais ça fait, disons, un poil déjà-vu…
Le récit se veut réaliste : pas de censure, contrairement au temps de l’URSS. C’est réussi de ce côté-là. C’est sans doute même l’ambiance le point fort de l’AVH.
En résumé : le style est bon (et approprié), la structure est maladroite voire lourde (elle ne donne pas envie de faire des relectures, il y a beaucoup de renvois, le volume de paragraphe est illusoire notamment avec le côté mot-de-passe qui permet de tricher mais de manière agaçante…). L’aspect jeu est correct. Les règles sont tout à fait adaptées au genre (c’est déjà pas mal), mais il manque un petit quelque chose en plus, une spécificité qui les aurait rendues un peu plus fun. Le scénario est bien construit, mais on reste sur sa faim : le mystère reste entier.
En théorie, le genre Policier se prêterait bien aux AVH, avec l’aspect enquête interactive, mais je n’ai jamais été convaincu… Je pense que ça tient plus à moi qu’aux auteurs, et que je n’ai pas envie de trop réfléchir quand je lis un livre-jeu (quoiqu'ici on n'a pas trop mal à la tête, contrairement aux AVH de JFM). J’aime les polars pour leur suspens, mais pas pour m’éveiller la cervelle ; je n’ai jamais été friand des casse-têtes. Un polar réussi en AVH ce serait peut-être un huit clos, avec des personnages très approfondis, la dimension psychologique permettant de motiver le lecteur...
Enfin bref, si la jouabilité ne m’a pas convaincu, il s’agit d’une AVH que je retiens pour son ambiance communiste vraiment très réussie, avec sa sobriété, son réalisme et son esprit bien retranscrit.