13/01/2012, 22:38
(Modification du message : 14/01/2012, 09:45 par sunkmanitu.)
Je suis très touché par cette critique constructive, positive et pleine de franchise. Je suis trop fatigué ce soir pour te répondre mais je le ferais demain, je te dois bien un échange d'idées après ce que je viens de lire. Merci. Vraiment merci. 
EDIT du Lendemain ! :
Je reviens donc sur ta critique et je t’en remercie encore une fois. Désolé pour ton épouse, je trouve l’idée vachement originale de lire les avh’s avec sa femme. Mais dans le monde de la pègre, les femmes sont malvenues… Non je plaisante !
Merci pour tes compliments vis-à-vis de l’orthographe, du style et des descriptions. Effectivement je me suis pas mal documenté en amont de l’écriture et continué à le faire durant la rédaction de l’avh (bonjour les raccourcis firefox qui poussaient sur le bureau !)
Certaines choses comme les détails de l’odeur du café, ce que les parents de Salvatore sont en train de faire si tu leur rends visite, les descriptions de la Nonna Scalabrese sont des détails issus de mon enfance. La mère de don Scalabrese est la description de ma défunte grand-mère (à qui le bouquin est dédié), enfin c’est peut être pour cela que de nombreuses choses peuvent sonner « vrai ». De plus je suis un grand fan de film de mafia, de gangster et policier en général ça doit aider pour ressortir des trucs inconscients.
La documentation me permet à chaque avh d’apprendre des tonnes de choses auxquelles je ne me serais peut être jamais intéressé auparavant, donc c’est enrichissant et rapidement en plus car tu dois ingérer et intégrer certains renseignements avant de les mélanger à ton histoire. Mais j’avoue que je suis assez chiant là-dessus et j’aime donner, tant que possible, une foule de détails pour renforcer l’immersion.
Pour la psychologie du perso, heureux de voir que tu aies pu entrer dans sa peau sans souci, j’ai revu l’intro (en fait le CV de Salvatore) après les première critiques qui fusaient souvent dans le même sens : comment un simple livreur de boissons peut-il en arriver à tuer, un, deux puis tout un tas d’hommes ? aucune morale, aucune pitié ?
J’ai donc « noirci » un peu Salvatore, mais au départ c’était un mec comme toi et moi qui bascule du mauvais côté et qui finit par aimer ça…
Par contre j’apprécie beaucoup ta façon de décrire ton « propre » ressenti vis-à-vis des crimes et autres méfaits commis :
Je me demandais si au cours de la suite de paragraphes que les joueurs emprunteraient ce sentiment allait ressortir. C’est effectivement ce que j’ai essayé de faire, une montée progressive de la difficulté, compensée par un apport progressif de dollars et surtout une prise de conscience de Salvatore qui devait petit à petit se sentir invincible. Je ne sais pas si je suis très clair, mais en fait je voulais « induire » ce sentiment au lecteur par les sentiments « écrits » que Salvatore laissait transpirer. Une sorte d’aiguillage psychologique !
Je dois aussi revenir sur le gameplay que tu trouves bon alors que beaucoup trouvent mortel et soudain. Tant mieux que quelques uns pensent ce système fluide, pas équilibré je dois l’accorder, mais au moins doté d’une certaine fluidité.
Pour l’arme pas très propre c’est bien sûr un hommage à Scarface, pour le clocher un hommage à Hitman et un clin d’œil à truc qui m’as toujours rendu fous chez les gangsters (surtout les ritals) : faire partie du milieu, buter des gens à longueur d’année mais aller à la messe le Dimanche ! Le fat de dessouder des gars depuis le clocher m’a fait faire le même parallèle : Salvatore n’est pas un pêcheur car il accomplit son crime depuis la maison de Dieu…
En tout cas heureux d’avoir réussi à brosser « ce » portrait des années 30. Je voulais du beau qui côtoyait du violent, du classe qui côtoyait du loubard, du raffiné mélangé au vulgaire.
Pour le négatif, j’aimerais bien savoir quels sont les paragraphes où tu as « triché » aux tests mortels (« mâts » quand tu nous tiens…), histoire de voir si le test était évitable ou pas. J’ai refait la vérif’ de tous les paragraphes de fin et il y en a 31.
31 sur 400 dont 8 fins possibles pour terminer l’aventure, donc 23 paragraphes de fin d’aventure. Sur 23 PFA il y a tenez vous bien : 17 mâts (avec tout de même 4 qui peuvent être contournés (le mec il se rassure comme il peut !)). C’est burné, j’avoue, 17 mâts sur 23 pfa, fallait oser. Bon, je comprends pourquoi certains trouve « 1930 » difficile… Je le ferais plus c’est promis !
Lorsque tu parles de nature du perso, c’est du profil choisi pour les aptitudes ou c’est de la nature même du lecteur qui incarne Salvatore ? Tu aurais peut être préféré que j’inclue dans les choix diverses possibilités selon que Salvatore (et donc le lecteur) soit en phase gentil, nerveux, méchant ? Un peu selon le système Défis et Sortilèges avec les choix prudent, agressif, rusé ou amical ? C’est vrai que j’aurais pu envisager certaines scènes sous cet angle… En plus ça aurait sûrement ajouté une dose de « bla-bla gangster » intéressant.
Pour les clins d’œil à Bogard et Higashi, heureux que tu les ais rencontrés, et content de savoir que tu les connais d’ailleurs, si tu empruntes une voie à un moment, un patron de bar s’appelle Geese Howard…
Et il y a quelques autres clins d’œil dans l’aventure, je crois que je mentionne un magasin de chaussures de sport tenu par deux indous mais qui a sauté suite à des problèmes avec le « milieu », pour info les deux indous s’appellent « Khal & Jhii »…
Faut un peu déconner aussi non ?!
Merci encore pour ton retour et heureux que tu ais aimé, pour le yaz, on verra bien, le plus important est de participer bien sûr et d’avoir des critiques toujours enrichissantes.
De toutes façons, le yaz je suis obligé de le remporter, j’veux dire, t’imagines même pas la pression que mes gars ont mis aux votants… Et attention tout travaillé au cal.45…
EDIT du Lendemain ! :
Je reviens donc sur ta critique et je t’en remercie encore une fois. Désolé pour ton épouse, je trouve l’idée vachement originale de lire les avh’s avec sa femme. Mais dans le monde de la pègre, les femmes sont malvenues… Non je plaisante !
Merci pour tes compliments vis-à-vis de l’orthographe, du style et des descriptions. Effectivement je me suis pas mal documenté en amont de l’écriture et continué à le faire durant la rédaction de l’avh (bonjour les raccourcis firefox qui poussaient sur le bureau !)
Certaines choses comme les détails de l’odeur du café, ce que les parents de Salvatore sont en train de faire si tu leur rends visite, les descriptions de la Nonna Scalabrese sont des détails issus de mon enfance. La mère de don Scalabrese est la description de ma défunte grand-mère (à qui le bouquin est dédié), enfin c’est peut être pour cela que de nombreuses choses peuvent sonner « vrai ». De plus je suis un grand fan de film de mafia, de gangster et policier en général ça doit aider pour ressortir des trucs inconscients.
La documentation me permet à chaque avh d’apprendre des tonnes de choses auxquelles je ne me serais peut être jamais intéressé auparavant, donc c’est enrichissant et rapidement en plus car tu dois ingérer et intégrer certains renseignements avant de les mélanger à ton histoire. Mais j’avoue que je suis assez chiant là-dessus et j’aime donner, tant que possible, une foule de détails pour renforcer l’immersion.
Pour la psychologie du perso, heureux de voir que tu aies pu entrer dans sa peau sans souci, j’ai revu l’intro (en fait le CV de Salvatore) après les première critiques qui fusaient souvent dans le même sens : comment un simple livreur de boissons peut-il en arriver à tuer, un, deux puis tout un tas d’hommes ? aucune morale, aucune pitié ?
J’ai donc « noirci » un peu Salvatore, mais au départ c’était un mec comme toi et moi qui bascule du mauvais côté et qui finit par aimer ça…
Par contre j’apprécie beaucoup ta façon de décrire ton « propre » ressenti vis-à-vis des crimes et autres méfaits commis :
Vakoran a écrit :je me sentais plein d'ambition mais encore très petit, fragile et pas à l'aise au début, et puis après avoir subi quelques baptêmes du feu et survécu, j'ai eu un sentiment progressif d'invincibilité, assez refroidi au moment où la villa du Don s'est trouvée attaquée et où il a fallu le défendre en utilisant une arme pas très propre... Pour certaines missions, après avoir compris que le danger pouvait me trouver à tout moment, j'avais quasiment les mains moites en me demandant si mon contrat allait bien se passer... avant de me prendre pour le roi de la ville, du haut de mon clocher, à jouer les sniper sur trois cibles visitant le cimetière.
Je me demandais si au cours de la suite de paragraphes que les joueurs emprunteraient ce sentiment allait ressortir. C’est effectivement ce que j’ai essayé de faire, une montée progressive de la difficulté, compensée par un apport progressif de dollars et surtout une prise de conscience de Salvatore qui devait petit à petit se sentir invincible. Je ne sais pas si je suis très clair, mais en fait je voulais « induire » ce sentiment au lecteur par les sentiments « écrits » que Salvatore laissait transpirer. Une sorte d’aiguillage psychologique !
Je dois aussi revenir sur le gameplay que tu trouves bon alors que beaucoup trouvent mortel et soudain. Tant mieux que quelques uns pensent ce système fluide, pas équilibré je dois l’accorder, mais au moins doté d’une certaine fluidité.
Pour l’arme pas très propre c’est bien sûr un hommage à Scarface, pour le clocher un hommage à Hitman et un clin d’œil à truc qui m’as toujours rendu fous chez les gangsters (surtout les ritals) : faire partie du milieu, buter des gens à longueur d’année mais aller à la messe le Dimanche ! Le fat de dessouder des gars depuis le clocher m’a fait faire le même parallèle : Salvatore n’est pas un pêcheur car il accomplit son crime depuis la maison de Dieu…
Vakoran a écrit :Je crois que c'est la première fois que je stresse autant dans une AVH pour ce qui risque de m'arriver, tant la violence est partout et me forçait souvent à me demander quand la roue allait tourner...Merci beaucoup de ce compliment, mais avec ma propre expérience de lecture d’avh’s aujourd’hui, penche toi sur les avh’s de Fitz ou Jin, tu verras là encore ce qu’est le stress !
En tout cas heureux d’avoir réussi à brosser « ce » portrait des années 30. Je voulais du beau qui côtoyait du violent, du classe qui côtoyait du loubard, du raffiné mélangé au vulgaire.
Pour le négatif, j’aimerais bien savoir quels sont les paragraphes où tu as « triché » aux tests mortels (« mâts » quand tu nous tiens…), histoire de voir si le test était évitable ou pas. J’ai refait la vérif’ de tous les paragraphes de fin et il y en a 31.
31 sur 400 dont 8 fins possibles pour terminer l’aventure, donc 23 paragraphes de fin d’aventure. Sur 23 PFA il y a tenez vous bien : 17 mâts (avec tout de même 4 qui peuvent être contournés (le mec il se rassure comme il peut !)). C’est burné, j’avoue, 17 mâts sur 23 pfa, fallait oser. Bon, je comprends pourquoi certains trouve « 1930 » difficile… Je le ferais plus c’est promis !
Vakoran a écrit :Je déplore simplement un peu qu'il soit rarement possible d'affronter une même situation selon différents angles, selon la nature du personnage. Ou plutôt, les possibilités en questions ne m'ont pas toujours paru claires. Dans le même registre, j'ai parfois été étonné des conséquences de mes choix. Je n'ai pas d'exemple précis sous la main, mais plus d'une fois, un choix genre "discuter pour faire valoir mon point de vue" s'exprimait au paragraphe suivant par mon perso qui allait un peu trop loin, seuls cas (heureusement rares) où j'avais l'impression qu'il m'échappait quelque peu.
Lorsque tu parles de nature du perso, c’est du profil choisi pour les aptitudes ou c’est de la nature même du lecteur qui incarne Salvatore ? Tu aurais peut être préféré que j’inclue dans les choix diverses possibilités selon que Salvatore (et donc le lecteur) soit en phase gentil, nerveux, méchant ? Un peu selon le système Défis et Sortilèges avec les choix prudent, agressif, rusé ou amical ? C’est vrai que j’aurais pu envisager certaines scènes sous cet angle… En plus ça aurait sûrement ajouté une dose de « bla-bla gangster » intéressant.
Pour les clins d’œil à Bogard et Higashi, heureux que tu les ais rencontrés, et content de savoir que tu les connais d’ailleurs, si tu empruntes une voie à un moment, un patron de bar s’appelle Geese Howard…
Et il y a quelques autres clins d’œil dans l’aventure, je crois que je mentionne un magasin de chaussures de sport tenu par deux indous mais qui a sauté suite à des problèmes avec le « milieu », pour info les deux indous s’appellent « Khal & Jhii »…
Faut un peu déconner aussi non ?!
Merci encore pour ton retour et heureux que tu ais aimé, pour le yaz, on verra bien, le plus important est de participer bien sûr et d’avoir des critiques toujours enrichissantes.
De toutes façons, le yaz je suis obligé de le remporter, j’veux dire, t’imagines même pas la pression que mes gars ont mis aux votants… Et attention tout travaillé au cal.45…
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga