Pour le magot, j'avais oublié effectivement le fait que garder une grosse part allait déséquilibrer le jeu... Sinon, ton explication se tient tout à fait et j'y ai pensé, mais pourtant ça m'a paru sonner faux. Le gars a quand même risqué sa peau pour ce fric, et son attitude de truand me fait penser qu'il n'est pas vraiment du genre à se montrer très généreux... Et puis, quand on devient riche, on a tendance à nier d'où on vient. Mais vu que les gangsters ont esprit assez axé famille, je suppose que ça peut se justifier, le type n'étant pas foncièrement mauvais à la base. C'est vrai que le fait que le héros ait des côtés sympas mais tue sans merci peut troubler le lecteur par cette ambivalence... mais ça permet aussi au lecteur de pouvoir se projeter dans le perso. Hehe, cette AVH aura eu le mérite de susciter des débats sur la personnalité des héros.
Quant à noircir le tableau, je pense qu'il faut effectivement rajouter quelque chose. Comme dans Chienlit sur chienlit où un lecteur sur deux n'a pas capté la fin, les sous-entendus ont encore du mal à passer dans les AVH : les lecteurs semblent se focaliser sur le côté distractif et oublier de lire entre les lignes comme quand on lit un roman.
@Tholdur
La nuance que j'ai faite est légère, mais tu parles bien de jouer le personnage, et non de le devenir. On ne peut pas se prendre vraiment un perso mauvais ou au passé malsain si ce n'est pas notre cas. La différence d'effet entre les deux, c'est la qualité de l'immersion : jouer un rôle, c'est plus fun mais moins prenant que de se prendre vraiment pour le personnage principal. Par ailleurs, jouer un rôle n'amène pas à l'introspection (bon, peut-être qu'on s'en fout, mais pas forcément). Si tu incarnes un perso mauvais, tu ne te demandes pas sérieusement : et moi, à sa place, j'aurais fait quoi ? Tu n'es pas totalement dedans. Les livres-jeux reposant sur deux principes, l'interactivité et l'immersion, et il peut être intéressant de développer ce deuxième aspect à fond (pas nécessairement dans toutes les AVH, mais ici, l'ambivalence du perso principal, qui permet de s'identifier à lui, la favorise a priori).
Quant à noircir le tableau, je pense qu'il faut effectivement rajouter quelque chose. Comme dans Chienlit sur chienlit où un lecteur sur deux n'a pas capté la fin, les sous-entendus ont encore du mal à passer dans les AVH : les lecteurs semblent se focaliser sur le côté distractif et oublier de lire entre les lignes comme quand on lit un roman.
@Tholdur
La nuance que j'ai faite est légère, mais tu parles bien de jouer le personnage, et non de le devenir. On ne peut pas se prendre vraiment un perso mauvais ou au passé malsain si ce n'est pas notre cas. La différence d'effet entre les deux, c'est la qualité de l'immersion : jouer un rôle, c'est plus fun mais moins prenant que de se prendre vraiment pour le personnage principal. Par ailleurs, jouer un rôle n'amène pas à l'introspection (bon, peut-être qu'on s'en fout, mais pas forcément). Si tu incarnes un perso mauvais, tu ne te demandes pas sérieusement : et moi, à sa place, j'aurais fait quoi ? Tu n'es pas totalement dedans. Les livres-jeux reposant sur deux principes, l'interactivité et l'immersion, et il peut être intéressant de développer ce deuxième aspect à fond (pas nécessairement dans toutes les AVH, mais ici, l'ambivalence du perso principal, qui permet de s'identifier à lui, la favorise a priori).