12/01/2010, 08:15
Vu avatar hier ! Ouaw quelle claque !
Le film en 3d est une bonne idée, belle profondeur de champ, premier plan qui semble "sortir" de l'écran et nombreuses particules qui "flottent" dans l'atmosphère de Pandora, semblent flotter aussi dans la salle de ciné.
L'univers crée par Cameron et ses proches est tout simplement merveilleux ! Il y avait Star Wars en 1977 avec ses mondes tantôt luxuriants, tantôt froids, tantôt high-tech ; ici Cameron signe l'un des plus beaux décors de Science Fiction qu'il m'ait été donné de voir. C'est riche, dense, coloré et super Zen. On sent une influence Abyss.
Les trouvailles visuelles originales sont délirantes SPOIL (les plantes lampes, les "anges", l'arbre maison...) FIN SPOIL
Le bestiaire est à mi chemin entre du Jurassic Park et du star WARs, le tout baigné encore une fois dans du Abyss...
Les Na'vis, peuple indigène de Pandora, sont tout simplement criant de vérité pour des acteurs synthétiques et les émotions passent sans aucun mal grâce aux nouveaux procédés de Motion capture.
Mais là où Cameron frappe fort c'est qu'il nous balance un film de 2h45 qu'on croit voir en 30 minutes tellement le temps passe vite, et surtout son film est d'une richesse spirituelle incontestable.
Les messages d'écologie, d'amour, d'union et de fraternité entre peuples sont plus que forts...
Les philosophies amérindiennes (nord et sud), africaines et aborigènes sont présentes tout au long du film.
Spoil Les larmes tombent naturellement devant la transe des na'vis qui tentent de ramener un humain à la vie -> cérémonie africaine avec transes chamaniques
L'arbre maison, lieu idyllique et paradisiaque se fait réduire à néant en quelques coups de missiles -> destruction de la forêt amazonienne
L'initiation au domptage de l'ikran, l'équitation sur les banshees -> initiation nord amérindienne
La révolte des Na'vis rappele sans aucun doute les révoltes indiennes et la séquence de bataille est l'une des plus épique que j'aie vue ( avec celles de LOTR et peut être Braveheart).
Et puis cette planète qui est liée à ses habitants, qui envoie ses forces destructrices au secours de ses "enfants", le lien autochtones-planète est d'une puissance et d'une poésie rare.
Je pense sincèrement que James Cameron vient de signer un nouvel Abyss à la puissance 10. Il vient d'envoyer un flash kick dans la gueules de tous chefs d'états qui pleuraient à Copenhague quant à la dette de leur pays si le pétrole venait à manquer. Cameron se fait le porte parole d'une planète bleue fragile, gangrénée, cancereuse même. Le lien avec NOTRE planète bleue est plus qu'évident. Et comme il nous l'a montré avec Abyss, Aliens ou Terminator( 1 et 2) le science et le progrès ne valent que s'ils servent à avancer vers un mieux, le progrès pour l'argent conduit irrémédiablement à un fin tragique. C'est un paradoxe car Cameron est l'un des cinéastes utilisant les progrès numériques en grandes quantités et souvent en avance par rapport à ses confrères...
En tout cas le jour où des vols spatiaux sont organisés pour quitter la Terre c'est sur Pandora que je veux aller, pour offrir à mes enfants ce que je ne pourrais certainement jamais leur offrir ici...
Le film en 3d est une bonne idée, belle profondeur de champ, premier plan qui semble "sortir" de l'écran et nombreuses particules qui "flottent" dans l'atmosphère de Pandora, semblent flotter aussi dans la salle de ciné.
L'univers crée par Cameron et ses proches est tout simplement merveilleux ! Il y avait Star Wars en 1977 avec ses mondes tantôt luxuriants, tantôt froids, tantôt high-tech ; ici Cameron signe l'un des plus beaux décors de Science Fiction qu'il m'ait été donné de voir. C'est riche, dense, coloré et super Zen. On sent une influence Abyss.
Les trouvailles visuelles originales sont délirantes SPOIL (les plantes lampes, les "anges", l'arbre maison...) FIN SPOIL
Le bestiaire est à mi chemin entre du Jurassic Park et du star WARs, le tout baigné encore une fois dans du Abyss...
Les Na'vis, peuple indigène de Pandora, sont tout simplement criant de vérité pour des acteurs synthétiques et les émotions passent sans aucun mal grâce aux nouveaux procédés de Motion capture.
Mais là où Cameron frappe fort c'est qu'il nous balance un film de 2h45 qu'on croit voir en 30 minutes tellement le temps passe vite, et surtout son film est d'une richesse spirituelle incontestable.
Les messages d'écologie, d'amour, d'union et de fraternité entre peuples sont plus que forts...
Les philosophies amérindiennes (nord et sud), africaines et aborigènes sont présentes tout au long du film.
Spoil Les larmes tombent naturellement devant la transe des na'vis qui tentent de ramener un humain à la vie -> cérémonie africaine avec transes chamaniques
L'arbre maison, lieu idyllique et paradisiaque se fait réduire à néant en quelques coups de missiles -> destruction de la forêt amazonienne
L'initiation au domptage de l'ikran, l'équitation sur les banshees -> initiation nord amérindienne
La révolte des Na'vis rappele sans aucun doute les révoltes indiennes et la séquence de bataille est l'une des plus épique que j'aie vue ( avec celles de LOTR et peut être Braveheart).
Et puis cette planète qui est liée à ses habitants, qui envoie ses forces destructrices au secours de ses "enfants", le lien autochtones-planète est d'une puissance et d'une poésie rare.
Je pense sincèrement que James Cameron vient de signer un nouvel Abyss à la puissance 10. Il vient d'envoyer un flash kick dans la gueules de tous chefs d'états qui pleuraient à Copenhague quant à la dette de leur pays si le pétrole venait à manquer. Cameron se fait le porte parole d'une planète bleue fragile, gangrénée, cancereuse même. Le lien avec NOTRE planète bleue est plus qu'évident. Et comme il nous l'a montré avec Abyss, Aliens ou Terminator( 1 et 2) le science et le progrès ne valent que s'ils servent à avancer vers un mieux, le progrès pour l'argent conduit irrémédiablement à un fin tragique. C'est un paradoxe car Cameron est l'un des cinéastes utilisant les progrès numériques en grandes quantités et souvent en avance par rapport à ses confrères...
En tout cas le jour où des vols spatiaux sont organisés pour quitter la Terre c'est sur Pandora que je veux aller, pour offrir à mes enfants ce que je ne pourrais certainement jamais leur offrir ici...
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga