28/03/2018, 13:18
Citation :Les librairies galèrent pas mal pour interpréter les métadonnées. Je ne comprends pas comment en 2018 on bloque sur ce qui paraît si simple.
Authentique anecdote de l'époque où je bossais précisément dans ce domaine :
« Je comprends pas, dans le code qui interprète les métadonnées, on a un hack qui fait que quand un livre est de la catégorie A, il est automatiquement déplacé dans la catégorie B à la place.
- Ah, oui, on a fait ça parce que tel éditeur, dans son système de classement historique propre, utilisait une catégorie Z qui n'a pas d'équivalent direct dans la nouvelle norme. Lors de la conversion, il a tout ça mis en A sans chercher plus loin, alors que c'est plutôt B qui correspond en réalité.
- Mais c'est complément con, parce que les livres qui sont vraiment en A, ils se retrouvent aussi en B.
- Ouais, c'est pas grave, y'a presque pas de bouquins naturellement dans A, alors que l'éditeur en question est lui vachement gros. Pour les erreurs, on les corrigera une par une à la main au fur et à mesure que les gens se plaignent, ça sera plus simple. »
Et encore, là, je vous parle d'un cas de haute technologie. Chez beaucoup d'éditeurs/libraires, tout ça est géré par un·e stagiaire qui recopie à la chaîne des informations d'un document à l'autre. Imaginez-vous une personne toute heureuse de travailler dans ce secteur qui se retrouve toute la journée à prendre des informations sur un site illisible pour les rentrer dans un extranet à base de cases à cocher et de listes déroulantes (même pas possible de copier-coller), souvent avec une feuille de calcul Excel en étape intermédiaire, dans une spirale abrutissante et déprimante.