20/09/2009, 22:12
SAW s’impose comme LA série culte des films d’horreur. Mais il serait injuste de cantonner SAW uniquement à cette catégorie sanglante. C’est d’abord un film policier mené tambour battant. Les scènes d’horreur ne font que souligner le caractère sombre de l’énigme à résoudre : qui est le tueur démoniaque, et quelles sont ses motivations ? Et cette énigme s’appuie sur la force principale de SAW : son scénario.
SAW n’est pas une succession de films comme « Les dents de la mer » ou « Rambo », pour lesquels chaque opus peut être vu indépendamment. La saga constitue une seule et même trame, un puzzle dont on assemble les pièces, et que l’on décrypte au fur et à mesure des épisodes. Visualiser les épisodes de SAW dans le désordre reviendrait à lire un livre en commençant par le milieu.
On retrouve dans chaque épisode de SAW une marque de fabrique spécifique :
- Pas de temps morts dans l’action
- Des dialogues efficaces qui vont à l’essentiel
- Des références multiples aux épisodes précédents, avec des explications à la clé
- Le final, époustouflant, avec la musique si caractéristique et rythmée de SAW . Les dernières images révèlent la solution de l’énigme du film, en y ajoutant une rétrospective des séquences passées qui expliquent le dénouement.
SAW 1
La naissance du film SAW pourrait elle-même faire l’objet d’un scénario de film. Cette oeuvre est issu de l’esprit retors de deux étudiant fraîchement sortis de la Fac. L’un met un an à peaufiner un scénario sans faille et jouera un des deux rôles principaux du film. Le deuxième sera le réalisateur. Car ici, pas d’énorme machine hollywoodienne, ni d’effets spéciaux numériques. Ce film sera réalisé « à l’ancienne », avec des bouts de ficelle et un budget minime, le tout en un temps record. Au final, SAW 1 est le bijou brut, qui donne le ton, et donnera naissance à une série impressionnante de suites.
SAW 1 est le plus abouti des SAW, de par son originalité lors de sa sortie. On notera qu’il est très feutré pour un film d’horreur interdit aux moins de 16 ans. Aucune scène insoutenable n’apparaît à l’écran. ; Tout est suggéré. L’ensemble du film est néanmoins spectaculaire, et le suspens atteint logiquement son paroxysme à la fin. Les renversements de situation s’enchaînent avant le dénouement final, qui cloue le spectateur à son siège.
Note : 18/20
SAW 2
Le scénario original n’était à la base pas destiné à la saga SAW. Il a été adapté pour rentrer dans le moule « SAW », et l’atmosphère particulière de cet opus s’en ressent. Le film est centré sur « une bande de jeunes », ce qui n’est pas coutumier des SAW. Certaines scènes sont également décalées par rapport à l’atmosphère habituellement mystérieuse et sombre de SAW. Les scènes de bagarre entre jeunes, ou à la violence de l’officier de police commise sur le tueur présumé, dénotent. Heureusement, le dénouement du film, extrêmement ingénieux, rehausse le niveau du film.
Note : 11/20
SAW 3
On retrouve dans cet épisode l’atmosphère sinistre et énigmatique si chère à SAW. Au contraire de SAW 1 et 2, le film bascule cette fois dans l’horreur visuelle. Le spectateur ne manque rien du déroulement des morts atroces qui jalonnent le scénario. Ce dernier est parfaitement ficelée, cohérent, et, fidèlement à l’esprit SAW, se termine par un coup de théâtre.
Note : 16/20
SAW 4
Dans la continuité de SAW 3, les scènes d’horreur ne nous sont pas épargnées, à commencer par la première séquence, à la limite du soutenable. L’énigme sur laquelle repose le scénario est cette fois quelque peu tirée par les cheveux. Mais on est bien dans la continuité de SAW, avec des liens très forts avec SAW 2 (le retour du personnage principal de SAW 2) ainsi que SAW 3 (la scène finale de SAW 3 est revue sous un autre angle). La fin du film est un grand moment d’émotion, accentuée par la sempiternelle musique de SAW.
Note : 14/20
SAW n’est pas une succession de films comme « Les dents de la mer » ou « Rambo », pour lesquels chaque opus peut être vu indépendamment. La saga constitue une seule et même trame, un puzzle dont on assemble les pièces, et que l’on décrypte au fur et à mesure des épisodes. Visualiser les épisodes de SAW dans le désordre reviendrait à lire un livre en commençant par le milieu.
On retrouve dans chaque épisode de SAW une marque de fabrique spécifique :
- Pas de temps morts dans l’action
- Des dialogues efficaces qui vont à l’essentiel
- Des références multiples aux épisodes précédents, avec des explications à la clé
- Le final, époustouflant, avec la musique si caractéristique et rythmée de SAW . Les dernières images révèlent la solution de l’énigme du film, en y ajoutant une rétrospective des séquences passées qui expliquent le dénouement.
SAW 1
La naissance du film SAW pourrait elle-même faire l’objet d’un scénario de film. Cette oeuvre est issu de l’esprit retors de deux étudiant fraîchement sortis de la Fac. L’un met un an à peaufiner un scénario sans faille et jouera un des deux rôles principaux du film. Le deuxième sera le réalisateur. Car ici, pas d’énorme machine hollywoodienne, ni d’effets spéciaux numériques. Ce film sera réalisé « à l’ancienne », avec des bouts de ficelle et un budget minime, le tout en un temps record. Au final, SAW 1 est le bijou brut, qui donne le ton, et donnera naissance à une série impressionnante de suites.
SAW 1 est le plus abouti des SAW, de par son originalité lors de sa sortie. On notera qu’il est très feutré pour un film d’horreur interdit aux moins de 16 ans. Aucune scène insoutenable n’apparaît à l’écran. ; Tout est suggéré. L’ensemble du film est néanmoins spectaculaire, et le suspens atteint logiquement son paroxysme à la fin. Les renversements de situation s’enchaînent avant le dénouement final, qui cloue le spectateur à son siège.
Note : 18/20
SAW 2
Le scénario original n’était à la base pas destiné à la saga SAW. Il a été adapté pour rentrer dans le moule « SAW », et l’atmosphère particulière de cet opus s’en ressent. Le film est centré sur « une bande de jeunes », ce qui n’est pas coutumier des SAW. Certaines scènes sont également décalées par rapport à l’atmosphère habituellement mystérieuse et sombre de SAW. Les scènes de bagarre entre jeunes, ou à la violence de l’officier de police commise sur le tueur présumé, dénotent. Heureusement, le dénouement du film, extrêmement ingénieux, rehausse le niveau du film.
Note : 11/20
SAW 3
On retrouve dans cet épisode l’atmosphère sinistre et énigmatique si chère à SAW. Au contraire de SAW 1 et 2, le film bascule cette fois dans l’horreur visuelle. Le spectateur ne manque rien du déroulement des morts atroces qui jalonnent le scénario. Ce dernier est parfaitement ficelée, cohérent, et, fidèlement à l’esprit SAW, se termine par un coup de théâtre.
Note : 16/20
SAW 4
Dans la continuité de SAW 3, les scènes d’horreur ne nous sont pas épargnées, à commencer par la première séquence, à la limite du soutenable. L’énigme sur laquelle repose le scénario est cette fois quelque peu tirée par les cheveux. Mais on est bien dans la continuité de SAW, avec des liens très forts avec SAW 2 (le retour du personnage principal de SAW 2) ainsi que SAW 3 (la scène finale de SAW 3 est revue sous un autre angle). La fin du film est un grand moment d’émotion, accentuée par la sempiternelle musique de SAW.
Note : 14/20