Héritage Funeste (Lyzi Shadow)
#61
Bonjour,

Étant nouveau sur le forum, ce serait malvenu de critiquer direct un oeuvre écrite par un membre ancien. Si je le fais, c'est parce que j'ai bien aimé cette aventure... rédigée visiblement en un temps record. Ce qui est bien géré, c'est le fait que le bon chemin paraît (presque) évident après coup, comme un policier dans lequel on se dit à la fin "évidemment". C'est vrai que c'est classique mais le style est bon. La mécanique de la maison hantée version film d'horreur à suspens marche bien.

Je pense que sans rien changer à la structure, l'intérêt pourrait être renforcé en complétant certains paragraphes. On pourrait tomber sur des documents, il pourrait y avoir des choses écrites sur les murs, ou "un fameux personnage" pourrait parler, nous en dire plus sur son secret... tout ça pour nous faire comprendre plus en détail ce qu'il s'est véritablement produit par le passé, et surtout pourquoi.

Dans l'introduction, l'amnésie ne m'a pas gêné, mais elle n'est pas nécessaire. On pourrait avoir une scène d'enlèvement. Plutôt qu'une simple erreur sur la personne, ce qui semble vraiment étrange, j'aurais essayé d'établir un lien justifiant que le personnage du récit doit trinquer... tout en ayant une chance de s'en sortir. Pourquoi pas un témoin qui n'aurait rien fait, qui se serait laissé convaincre du bien fondé de ces expériences ? Dans un style plus tordu, on peut imaginer qu'il ait lui-même décidé d'effacer ses souvenirs pour se créer une nouvelle identité, ce serait alors bien lui l'auteur des expériences. La mémoire lui reviendrait peu à peu, et par ce biais on pourrait aussi comprendre le pourquoi.
Fan de Garcimore
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#62
(21/09/2016, 16:11)kurt a écrit : Bonjour,

Étant nouveau sur le forum, ce serait malvenu de critiquer direct un oeuvre écrite par un membre ancien.

Non. Y'a pas de galons à gagner ni de clique à rejoindre pour faire des critiques. Il y a juste à avoir lu l'AVH, c'est tout.
D'ailleurs au contraire, les auteurs AIMENT avoir des critiques et des commentaires sur leurs oeuvres. Rien de plus déprimant que de faire quelque-chose et n'avoir que le silence en retour.

Faites-vous plaisir et n'attendez jamais d'avoir atteint un stade arbitraire d'ancienneté ou de participation. Une critique honnête est toujours bonne à prendre.
La violence n'est pas la bonne réponse !
La violence est la question. La bonne réponse est "oui".
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#63
Je n'ai pas été convaincu par cette aventure. Car dés le début, ça sent le gaz.
S'il y a bien erreur sur la personne, pourquoi l'homme à qui on a affaire au début met à l'épreuve le premier venu ? J'en déduis que soit on a affaire à un psychopathe, soit le héros est amnésique et ne se souvient pas de son nom (Arsitide de la Bruyère) et qu'il est donc bien coupable. Mais ce n'est pas ce que l'on ressent tout le long de l'aventure. Il aurait été préférable d'avoir affaire en fait à un scénariste qui comptait faire jouer un acteur de manière dans le but de tourner un film ou encore une caméra cachée. La fin achève de briser cette cohérence et laisse plus de questions qu'au départ. Qui est l'homme au départ ? Pourquoi ne nous empêche t'il pas de partir au moment où l'on ouvre la porte de sortie ? En plus quand je lis « Si cela peut être d'une moindre consolation, vous avez le sentiment en disparaissant, que vous avez un tout petit peu atténué la peine de la douce Anna. », cela signifie donc que le héros est bien le coupable ? Car s'il y a erreur sur la personne, j'en voudrais à mort à cette Anna. Enfin si c'est bien une erreur sur la personne, où est donc le thème de l'héritage ?


Passons maintenant à l'exploration. On a affaire à une version « le manoir de l'enfer » miniaturisée avec un nombre conséquent de pfa, de tests compliqués et une forte liberté d'exploration. Autant dire que l'on sombre dans le classicisme. J'ai été victime d'un pfa en appuyant sur le bouton de la statue de Seth. Pourquoi ? Parce que quiconque ayant un minimum de connaissances sur la mythologie égyptienne sait qu'il s'agissait du frère maléfique d'Osiris. Mais je me suis dit que l'auteur souhait briser les clichés et donc avoir la possibilité d'être face à une situation favorable. Raté, on sombre dans les clichés


Enfin, est ce que le héros même s'il est en état de choc doit être blasé pour autant ? J'aurais aimé le voir écouter aux portes pour voir si un bruit ou une odeur nous fournirait un indice, réfléchirait à ses actions, emmétrait des hypothèses. Non, là on se contente d'explorer et c'est au bonheur la chance.


Par contre, la salle des masques est bien vue, c'est un piège bien vicieux. Dommage que ce soit un passage menant à une mort certaine.


Pour conclure, c'est du gâchis, il y avait de quoi faire mieux. Le fait de finir l'aventure avec plus de questions qu'au départ m'a laissé un goût amer dans la bouche. Ca se lit vite, c'est vrai mais ca s'oublie vite également.
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#64
[commence un message le 11 décembre 2016]
On passe au feedback d'Overlords.

Encore désolé pour l'IMMENSE retard... Mais je n'ai pas encore dit mon dernier mot !

Quand j'ai écrit que je ne savais pas combien de temps durerait ma pause entre la réponse à Sukumvit et la réponse à Overlords, je me doutais déjà un peu que j'aurais sans doute la flemme de me remettre à poster dans la même soirée, mais je m'attendais pas à ce qu'elle dure TROIS MOIS ! [NDLS: mon dernier message de "retour des feedbacks" datant du 10 septembre 2017]
C'est juste que j'ai été très pris suite à ce post, et puis bon après, le train-train s'instaurant, il était difficile de retrouver la motivation...

Bref, sans plus d'attente...

(29/07/2016, 16:44)Overlords a écrit : L'AVH compte de nombreux points forts dont la plupart ont déjà été identifiés ici:

- Un style qui fait rentrer directement dans l'aventure
- Un bon aiguillage du joueur (ça peut pas être si facile, mais attention faut pas aller trop loin)
- Un système de caractéristiques pas mal du tout, et sur lequel (je trouve) le joueur est également aiguillé (le fait d'avoir la possibilité de ne pas dépenser tous ses points est déjà une indication)
- Une ambiance incontestable dès l'introduction à laquelle contribue l'entrée en matière lapidaire (effectivement nanardesque mais efficace)
- En revanche, même si je suis mort deux fois, je trouve la difficulté relativement équilibrée si on suit les indications données par l'auteur.

Enfin, mais là c'est personnel, j'adore les histoires de manoir et de savant fou.

OK Smile
Merci pour tout ça, c'est en effet plus ou moins ce qui a déjà été dit.
Après mon retour à la deuxième partie du feedback de Jehan, je ne suis plus tout à fait sûr que le système soit vraiment équilibré (Dex/Per est complètement sous-utilisé, cf. mon long post).
Mais ça me rassure, après la diatribe embrouillée de Caïthness, de voir un joueur de plus qui trouve que la difficulté n'est pas insurmontable et les choix assez logiques - ce que tu appelles "être bien aiguillé" ou "suivre les indications données par l'auteur".

[reprend le brouillon 2 mois et demi plus tard...]
Décidément !
Reprenons, donc...

(29/07/2016, 16:44)Overlords a écrit : Les défauts dont elle souffre ont également été signalés ici. Je ne les rappelle pas mais j'en ajoute un:

******* SPOILER *******

C'est pas grand chose, mais ça a provoqué chez moi une rupture dans la narration. Donc c'est plus une impression qu'un défaut à part entière. Quand le zombie nous mord, que l'on tente de se dégager en faisant levier (ce que j'ai fait), en cas de réussite, on se retrouve de but en blanc sur un balcon. Je ne saurais pas dire ce qu'il manque mais il manque quelque chose puisque (à moins que le personnage soit plus que choqué), on ne fait plus le lien avec l'environnement dont on vient de sortir.

Voilà !
OK, je suis pas certain de quoi tu parles, donc je vais voir directement dans l'AVH. On est toujours dans le SPOILER donc, parce qu'attention, je vais reprendre au numéro de paragraphe près.

Au 8 nous sommes donc attaqués par un zombie un contaminé, et au 22, il nous mord effectivement.
À partir de là, il y a plusieurs façons de le vaincre, tu choisis de faire levier au 13. Tu réussis le test et va au 42.
Le 42 te dit que tu files derrière la porte au bout du couloir et t'envoies au 25, ce qui est le paragraphe titré du balcon du premier étage (aile droite). De la même façon que le 1 est le paragraphe titré de la remise ou le 46 le paragraphe titré du grenier.

Bon, il faut comprendre deux choses :
1) il y a plusieurs façons possibles d'arriver au 25 (4 paragraphes y mènent directement, sans compter les retours après y être déjà passé), donc je dois éviter d'écrire dans le 25 des choses qui ont été dites dans certains chemins y menant, vu que la répétition nuirait au sentiment de cohérence, d'immersion. Or, au 10, qui est le seul chemin par lequel le protagoniste n'arrive pas au balcon en pleine panique, décrit déjà qu'on arrive sur un balcon intérieur...
2) dans ton cas, le protagoniste court vers la porte et la claque derrière lui, sans avoir eu le temps d'observer ce qu'il y a derrière la porte. C'est le cas des paragraphes 11, 31 et 42 (le tien) : le perso fuit le contaminé, et n'a pas le temps d'ouvrir doucement la porte et d'évaluer le danger derrière, contrairement au 10.
Il est donc bien, de but en blanc, dans la situation d'être sur un balcon sans avoir eu bien le temps de l'observer jusque là.

Mais je conçois que la transition, surtout si on ne lit pas le titre, peut paraître abrupte. Si on considère le titre comme extérieur au texte, la lecture s'enchaîne comme ça :

Citation :Puis, prenant vos jambes à votre cou, vous filez vers la porte de l'autre côté du couloir, et la refermez derrière vous.
Le balcon surplombe une sorte de large vestibule qui doit être le rez-de-chaussée.

Si c'était écrit tel quel, d'affilé, dans une nouvelle, on aurait effectivement l'impression qu'il y a une rupture de la continuité.
Il est vrai que j'aurais pu résoudre ce qui te pose problème en écrivant à la fin des paragraphes 11, 31 et 42, quelque chose dans le genre :
"Vous courez et fermez la porte derrière vous. Après avoir repris votre souffle, vous avez enfin le temps d'observer ce qu'il y a autour de vous et le type de pièce dans lequel vous venez d'échouer. C'est un balcon intérieur. Rendez vous au 25."
Et suit à ça, la description en détail du balcon qu'il y a au 25.

Mais on n'est justement pas dans une nouvelle, mais dans une AVH, avec des paragraphes qui se terminent et qui force une pause le temps de trouver la page et la section où l'on poursuit. J'ai voulu mettre à profit ce format pour créer un effet de suspense, un peu comme le fameux "suspense de fin de page" cher à Hergé (et autres auteurs de BD publiées d'abord en feuilleton dans des magasines avant la sortie en album).
Il me semblait donc impossible de donner au joueur le moindre indice sur la pièce dans laquelle il allait débarquer ! Je voulais que pendant le court laps de temps entre la fin du 11, 31 ou 42, et le début du 25, pendant qu'il "feuillette" le PDF, il se dise, "Mince ! Où vais-je arriver ? Je n'ai pas eu le temps d'ouvrir précautionneusement la porte pour voir ce qu'il y avait de l'autre côté avant de prendre une décision ! Vais-je tomber dans une situation encore pire que celle que je viens de quitter ?"
Et puis, il arrive sur le 25, et il voit le titre en gros "LE BALCON".
Donc il sait dans quelle pièce il est.
Suit une description du balcon assez détendue, ce qui devrait l'aider à se dire que la situation est calme et qu'il n'y a aucun danger imminent...

À lire ta critique, donc, j'hésite un peu à corriger la fin des 11, 31 ou 42 pour éviter cette impression de rupture abrupte, mais honnêtement, j'aime toujours cet effet de suspense, et je crois que je préfère le garder tel qu'il est, plutôt que de le perdre pour mettre quelque chose qui fait plus souplement la transition avec le 25.
En revanche, à relire ces trois paragraphes, c'est plutôt le 11 que je changerais. Il se termine juste par "vous vous ruez sur la porte". Contrairement aux autres, il ne dit même pas que le protagoniste la claque derrière lui sans prendre le temps de regarder où elle mène. Ça donne un peu l'impression qu'on passe de "courir vers la porte" à subitement "être sur le balcon". Ça peut être implicite dans "vous vous ruez sur la porte", mais ça me gêne davantage.

Je vais réfléchir à un moyen d'assouplir la transition sans perdre les effets de suspense... Le moyen le plus simple, pour l'instant, serait de mettre un court paragraphe de transition entre les deux, ce qui donnerait en gros : fin du 11/31/42 "vous passez la porte sans regarder derrière... où allez-vous tomber ? TA DAAM!", paragraphe transitoire : "bon bah c'est un balcon. Apparemment le monstre ne vous a pas suivi. Rendez-vous au 25 pour regarder le balcon en détail". Début du 25 "le balcon est comme ci et comme ça".
Solution qui aurait été impossible dans la version d'origine présentée aux Mini Yaz 2016, parce que justement, j'essayais de diminuer le nombre de paragraphes au maximum.
Mais dans une version future, ça reste une possibilité.

En tout cas, merci d'avoir présenté cette difficulté à mon attention !



Passons à gynogege...

gynogege a écrit :Je n'ai pas grand chose à ajouter par rapport aux critiques précédentes.

Moi-même, je vais commencer à être à court de choses à répondre ^^'

gynogege a écrit :Une bonne AVH classique qui rappelle immanquablement le Manoir de l'Enfer, des règles équilibrées, quelques passages percutants, tout ce qu'il faut pour passer un bon moment.

Merci ! Et oui, l'hommage au Manoir de l'Enfer est volontaire.

gynogege a écrit :La fin est frustrante mais pourquoi pas après tout ? Par contre par rapport aux mini-Yaz il y a un gros problème: le thème est complètement plaqué et du coup la fin est d'autant plus embêtante qu'on s'attend à avoir des explications ne serait-ce que pour justifier le raccrochage au thème... C'est pour moi le défaut majeur de cette AVH dans le cadre du concours.

Je pense que c'est pas la première ni la dernière dans l'histoire du Mini Yaz dont le thème n'est pas super développé et plus un point de départ pour imaginer ce qu'on veut après, ni la seule au Mini Yaz 2016. Quel rapport entre "l'héritage" et l'accident de train / possible cataclysme nucléaire de Seul dans les Ténèbres ? Le très bon Dans le désert, il n'y a rien d'Outremer donne un clin d'œil au thème quand, à la fin, SPOILER ALERT, le protagoniste découvre celle qui détient son "héritage" génétique /FIN SPOILER, mais le sujet le plus intéressant de l'AVH est plus sur "la conséquence de nos actions" que ce qu'on entend vraiment par "notre héritage". Le Fille de, de Skarn, auquel j'ai moins accroché, ce n'est pas non plus "l'héritage" qui est le thème le plus intéressant développé dans cette AVH. Je n'arguerai pas que ce thème est inexistant, ce serait ridicule, vu qu'il est présent dans le texte qu'il y a des conséquences à être l'enfant de deux grosses célébrités (voire trois), notamment avec les patients qui viennent un peu en touriste juste pour voir la "fille de" ou celui qui justement lui reproche de l'être. Mais le principal intérêt de cette AVH, c'est surtout que la protagoniste est une sorte d'assistante sociale/psychologue pour des gens bizarres dans un monde bizarre où il y a des super pouvoirs, et comment elle-même, elle vit avec ça. Le thème de l'héritage est finalement assez secondaire, c'est l'UNE des difficultés qu'elle a dans son métier, PARMI D'AUTRES, et pas du tout le point central de l'AVH, malgré son titre. (De la même façon, mon titre "un héritage funeste" ne suffit pas pour que ce soit le thème central de mon AHV.)
C'est pas le sujet qu'on peut avoir une mini-AVH de très bonne qualité, ou moins bonne, sans trop suivre le thème (et certains feedbackeurs et votants aux Mini-Yaz tiennent plus à ce facteur que d'autres dans leur jugement), mais je ne vois pas en quoi dans le cas de mon AVH, dont le thème de l'héritage n'est effectivement pas le principal intérêt de l'AVH, ni vraiment intégré dans son Gameplay, mais est quand même à la base la CAUSE de la présence du perso et la MOTIVATION du méchant pour lui faire du mal... quelque chose de racine, donc... en quoi, donc, le thème est "plus" plaqué que pour les autres AVH du concours ? Pour moi, il n'y a encore que Le Roi est mort, Il était une fois... et Consomption qui sont complètement dans le sujet. Et encore, même dans Consomption, on hérite finalement... de soi-même !

En revanche, je suis d'accord que la fin bâclée et frustrante est LE défaut majeur de mon AVH.

Citation :Après en ce qui me concerne j'ai bien aimé pour une fois avoir une AVH à jouer vraiment, par rapport à d'autres beaucoup plus narratives (mais néanmoins remarquables).
Oui, c'est vrai qu'elle a un côté plus "arcade" (à l'ancienne, finalement) que des AVH qui tendent plus vers la nouvelle interactive.
Après, les AVH plus "narratives" de notre communauté sont souvent très bien écrites et très bonnes, donc c'est pas dans une volonté de "faire mieux", mais c'est vrai que j'avais cette envie de me tourner vers l'écriture d'AVH qui soit plus "jeu".

Ces temps-ci, j'ai presque l'envie de me retourner vers du "porte-monstre-trésor", alors que dans les 15 dernières années, c'est un mode de jeu qui me sortait un peu par les yeux (les jeux de rôle d'heroic fantasy que je maîtrisais tentais plus de bâtir une histoire autour de ses personnages), et à mon arrivée sur le forum, je me sentais plus attiré vers des trucs expérimentaux ou originaux, style le Paradoxes d'Akka ou le Fleurir en hiver d'Outremer - qui n'ont vraiment plus rien à voir avec le format KtS d'origine.

En tout cas, merci pour ton Feed ! Smile



Feedback de Skarn, check.
Feedback de Gwalchmei, check.
Feedback de Linflas, check.
Feedback de tholdur, check.
Feedback de Namron le Barbu, check.
1er feedback de Jehan, check.
Feedback de Riqius, check.
Feedback de Kraken, check.
Feedback de Caïthness, check.
2ème feedback de Jehan, check.
Feedback de Fitz, check.
Feedback Sukumvit, check.
Feedback d'Overlords, check !
Feedback de gynogege, check !
Feedback de Shamutanti, pending...
Feedback de zoki, pending...
Feedback de kurt, pending...
Feedback de titpolo, pending...

Je fais une pause (on verra si c'est d'une heure ou de trois mois...) et je me mets sur celle de Shamutanti !
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#65
Feedback de Shamutanti...

Shamutanti a écrit :Old school
> Le style Folio junior
J’aime ! C’est effectivement proche des ldvelh : simple, efficace. Pour moi la fluidité est la première qualité d’un style. Le plus important ce sont les images crées dans l’esprit du lecteur. Donc Lyzi : t’as grave le style !
> Le scénario
C’est clair : plus simple et commun tu meurs (enfin, on va éviter…). Mais assez parlé, allons-y : jouons ! Envoie la baballe !
Le thème est en tout cas respecté, dans un sens inattendu, mais OK. Les références au Manoir de l’Enfer sont évidentes mais assumées, alors re-OK. La baballe, la baballe ! C’est quand qu’on y va ?

Merci ! Smile C'est sympa de savoir que j'ai "grave le style" ^^
J'ai pas consciemment cherché à avoir le style "Folio Junior" (je ne suis d'ailleurs pas complètement sûr de ce que ça signifierait...), mais effectivement, les références au Manoir de l'Enfer sont assumées. Tout comme les références à Resident Evil (le colt sous une statue), The House of Dead (le colosse invulnérable qui fait virevolter une hache) ou Dark Escape 4D (l'homme masqué qui donne les règles du jeu dans une vidéo).

Shamutanti a écrit :Règles
Avec des stats qui varient de 1 à 4, c’est pas gagné !
Vu la courtitude brièveté de l'AVH, il n'y a pas tellement besoin de plus, je pense.
Shamutanti a écrit :Sympa les points de réserve « adrénaline ».
C'est une idée qu'Outremer avait émise sur le forum, à la base...
Shamutanti a écrit :Il me semble que 4 en Agilité/truc suffit pour traverser l’AVH sans avoir à dépenser de l’adrénaline et échapper au stress (presque).
C'est bien possible. Cf. ma réponse au deuxième feedback de Jehan, Dex/Per est sous-utilisée, For/Vig doit être un peu plus utile, du coup Agi/Réf est probablement surreprésentée, ça va ensemble...
Shamutanti a écrit :Je suis d’accord avec les autres pour dire que le double nom est inutile.
Et je suis d'accord avec moi-même pour dire qu'il ne l'est pas ! Le Monde n'est simplement pas prêt pour mon GÉNIE ! - persiste et signe...
(Oui j'ai déjà fait cette blague...)

Citation :Au fil des paragraphes…
[...] Je reviens en arrière, me refait tuer, [...] et confirme que c’est du OTP.
Ça y ressemble fortement (au départ j'étais partie pour en faire une, par soucis de simplicité), mais techniquement, ça n'en est pas, puisqu'on peut arriver au vestibule par trois façons :
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Shamutanti a écrit :Oh purée le 25. Un plan dans ce cas-là ! je me suis fais un nœud au cerveau.
Euh, oui, j'encourageais très fortement le joueur à faire un plan (à l'ancienne, quoi), d'où le nom donné à chaque pièce...
Mais ce que tu dis c'est que j'aurais dû, moi, fournir un plan au joueur au 25 ?

Shamutanti a écrit :Un bon vieil OTP avec un style Folio junior ! Ca m’amuse !
C'était quand même bien le principal Smile

Shamutanti a écrit :La fin : hein ??? C’est bâclé comme c’est pas permis ! Ah oui, c’est vrai : tu as fini à l’arrache ! C’est dommage… Je n’ai donc pas le fin mot de l’histoire avec ce type qui nous a enlevé…
*Se fouette*, oui, effectivement, AVH finie à l'arrache, alors que j'avais à l'idée une fin digne de ce nom.
En revanche, tu n'aurais probablement pas eu le "fin mot de l'histoire", de toute façon. J'aurais mis une fin réellement rédigée, avec un vrai épilogue, mais ça aurait été une "fin mystérieuse", qui laisse beaucoup de questions en suspend.

Shamutanti a écrit :Fautes
25 : « plusieurs portes identiques à celle d'où vous venez »
19 : « le prenez dans une main et le soulevez de lit »
44 : « telle un pendule » tel s’accorde avec ce qui suit.
6 : « Vous réessayer la poignée »

Je garde ça sous le coude pour la prochaine mouture. Mais par contre, je ne vois pas de faute pour le 25.
Le protagoniste vient bien D'UNE SEULE porte (celle du couloir au damier), et c'est à celle-ci que toutes les autres sont identiques.

Shamutanti a écrit :Conclusion
Je me suis amusé comme quand je lis un ldvelh pas chiant. Merci pour cela Lyzi. Quoi dire d’autre ? L’intro manque d’originalité, la conclusion est bâclée, le jeu est déséquilibré et non testé, ça ne fait pas très sérieux, mais le style et la structure montre une bonne maîtrise. Un OTP en 50 paragraphes ce n’est pas très dur à résoudre. Distrayant je dirais ?
Ça me va Smile
Content que ça t'a amusé, distrait et que c'était pas chiant... Pour la conclusion bâclée et le déséquilibre au niveau des caractéristiques, je ne peux qu'abonder en ton sens.
L'exercice au niveau du style et de la structure me servira, je l'espère, à l'avenir pour d'autres AVH.

Merci de ton feedback !
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#66
Feedback de zoki...

zoki a écrit :C’est une AVH très classique, une version courte « du manoir de l’enfer » où une personne normale doit sortir d’une maison remplie de monstre et de piège.
Disons, une reprise sur le même thème. Une version courte du Manoir aurait les mêmes personnages et la même intrigue de fond, avec juste des passages enlevés ou raccourcis...

zoki a écrit :C’est un OTP, mais vu que l’aventure est très courte, ce n’est pas problème. En effet, il est très rapide de recommencer et de revenir au point où on est mort. De plus, il n’est pas trop retord. Les premiers pièges ont le bon goût d’être évident, comme le corps sous une pile de vêtement ou la clé laissée bien en évidence dans un tiroir au début…
Je suis assez d'accord, mais en lisant les différents retours, on constate que "l'évidence" n'est pas la même pour tout le monde ^^'
(Mais pas techniquement un OTP, cf. ma réponse à Shamutanti au-dessus, il y a plusieurs chemins pour arriver à la fin.)

zoki a écrit :Pour la 3eme tentative...
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zoki a écrit :J’ai trouvé le coté « exploration » assez réussie, avec une bonne ambiance d'horreur.
Ça me fait plaisir que tu l'as pensé, mais honnêtement, moi j'ai été un peu frustré. Avec 50 paragraphes, je n'ai pas pu faire autant d'exploration que je voulais, avec beaucoup trop de voies sans issues (et pire, des voies sans issues immédiates ! Le Manoir, lui, avait des sections assez longues et agréables à jouer qui pourtant ne menaient nulle part), un chemin au final très restreint et presque pas d'à-côté. Je pense qu'un format très court se prête assez mal à l'exploration.


zoki a écrit :Je sais qu’il est recommandé dans une histoire fantastique de garder une part d’inexpliqué, mais là rien n’est expliqué.
[...]
Le problème c’est qu’après on va se retrouver avec plein de question sans réponse, sans aucunes tentatives d’y répondre :

-Qui est l’homme masqué ? Est-il dans la maison ou non ?
1)"L'Homme Masqué" est un savant-fou, apprenti d'un autre savant-fou encore plus génial nommé Aristide, qui veut se venger de son maître. Il n'a pas tellement davantage d'identité que ça.
Qu'est ce que ça apporterait à l'histoire d'apprendre qu'il s'appelle "Fabrice Martin" ou quoi que ce soit d'autre ?
En tout cas, pas l'ombre d'un indice dans l'AVH que la réponse soit quelque chose de complètement autre, genre "c'est un alien" ou "c'est le protagoniste venu du futur".
2)Il est très probable qu'il ne soit pas dans la maison, vu qu'on la fouille presque entièrement sans le trouver. Il y a aussi une possibilité qu'il soit avec le protagoniste dans la chambre des maîtres. Volontairement, l'AVH ne donne pas de réponse définitive à cette question. (Parce que ça fait plus peur comme ça...)

zoki a écrit :-Qui est Aristide ?
Un savant-fou encore plus génial que l'homme masqué, qui a été le maître de dernier, et apparemment, la responsable de l'état de la pauvre Anna.

zoki a écrit :-Qui est Anna ? Est-ce la mariée? C’est très probable, mais rien n’est confirmé.
C'est plus ou moins confirmé dans un des PFA.
Anna était la fiancée de l'Homme Masqué, et Aristide aurait expérimenté sur elle (possiblement le jour de leur mariage, d'où la robe), résultant en la créature lovecraftienne qui fait office de boss final.

zoki a écrit :-Comment l’homme masqué a-t-il pu se tromper de proie ou si comme le suggère le paragraphe 50 (et le respect du thème du concours) on est vraiment Aristide, pourquoi est-on persuadé d'être étranger à toute cette histoire?
J'ai plusieurs réponses possibles à cette question.
Peut-être qu'il y a une bonne raison de se tromper (ressemblance frappante), peut-être que la substitution de personne n'est pas une erreur mais un acte volontaire (machination d'Aristide), peut-être qu'on est vraiment Aristide mais que pour une certaine raison on a changé de personnalité.
J'ai encore d'autres idées, certaines que je trouve marrantes...
Si un jour j'abandonne complètement l'idée de faire une refonte complète de cette mini-AVH, où apparaitraient des indices qui évoquent toutes les réponses possibles, j'en ferai une liste sur ce fil. Mais pour l'instant, je vais éviter de spoiler.

zoki a écrit :-Les chiens recousus et le géant à la hache font penser à un travail de savant fou. Alors pourquoi la mariée est-elle une apparition fantomatique (avec sa disparition soudaine et sa résistance aux armes a feu) voir une créature Lovacraftienne (elle a des tentacules)?
Les chiens, les contaminés et le colosse en heaume sont des créatures conçues par l'Homme Masqué.
La mariée est la seule qui est l'œuvre d'Aristide, son maître. Il est possible que ce dernier ait eu accès à des ressources encore plus ésotériques que le virus zombifiant et la table d'opération de l'Homme Masqué (peut-être de la magie ? un portail vers les dimensions parallèles des Grands Anciens ?).
Il y a aussi volonté de ma part de créer le doute à ce moment sur le fait que le personnage est peut-être victime d'une hallucination et que la mariée n'est pas réelle.

zoki a écrit :-Ils sont passées où les chiens dans le «  happy end » ?
C'est une faiblesse dont j'avais conscience quand j'ai publié la mini-AVH et qui me faisait dès le départ grincer des dents.
J'avais une raison au fond de mon chapeau pour expliquer cette différence, mais je n'ai pas pu l'inclure faute de temps. (Rappel, j'avais genre moins de 15 minutes avant minuit pour terminer les deux derniers paragraphes de l'AVH...)
Je tâcherai de corriger ça dans la-prochaine-mouture-qui-existera-peut-être-un-jour™.

zoki a écrit :Après, certes on peut toujours faire des interprétations, par exemple, je suspecte que la mariée est une création Aristide, et le reste des ennemis des créatures de l’homme masqué et que les deux n’ont pas le même domaine « de compétence » d’où leurs différences de « nature ». Mais, je pense vraiment que des notes à la Résident Evil ou un ennemi un peu bavard (du genre marmonnant un discours incohérent et cryptique) pour donner des débuts de réponse ne serait vraiment pas du luxe.
LOL j'aurais dû relire la fin de ton post avant de répondre.
Bon finalement, tu avais trouvé toi-même toutes les réponses.
Le problème avec les notes à la Resident Evil c'est que ça commence à être vraiment plus assez original... J'aime bien l'idée du personnage au discours cryptique, cependant... À méditer.

Merci de ton feedback, zoki !
À bientôt sur Mazes&Minotaurs phase 2...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#67
Feedback de kurt ! On approche de la fin...

kurt a écrit :Étant nouveau sur le forum, ce serait malvenu de critiquer direct un oeuvre écrite par un membre ancien.
Non non non, pas du tout ! Comme l'a dit Akka, si tu as lu l'AVH, tu es légitime à critiquer, et en plus, en général les auteurs aiment les feedbacks !
Et puis, ça me fait bizarre d'être vu comme "un membre ancien". Pour moi, les membres anciens, c'est les autres ^^. Même si je suis là depuis 2011, j'ai proposé uniquement 2 AVH à la communauté, pour l'instant. (Bon, même si je pourrais compter mon AVH de gosse, et la traduction de la génération d'histoire de famille de Pendragon, mais ce serait ridicule.)
À comparer avec ceux qui sont là depuis 2006-2008 (Fitz, Outremer, VIK, Skarn, tholdur, Caïthness...)

kurt a écrit :Si je le fais, c'est parce que j'ai bien aimé cette aventure... rédigée visiblement en un temps record. Ce qui est bien géré, c'est le fait que le bon chemin paraît (presque) évident après coup, comme un policier dans lequel on se dit à la fin "évidemment". C'est vrai que c'est classique mais le style est bon. La mécanique de la maison hantée version film d'horreur à suspens marche bien.
Merci ! Smile
Content que tu aies globalement bien aimé l'aventure.
Je n'ai effectivement pas essayé spécialement d'avoir fait exploser l'originalité du genre, mais le principal c'est qu'on puisse s'amuser un petit moment.

kurt a écrit :Je pense que sans rien changer à la structure, l'intérêt pourrait être renforcé en complétant certains paragraphes. On pourrait tomber sur des documents, il pourrait y avoir des choses écrites sur les murs, ou "un fameux personnage" pourrait parler, nous en dire plus sur son secret... tout ça pour nous faire comprendre plus en détail ce qu'il s'est véritablement produit par le passé, et surtout pourquoi.
C'est effectivement quelque chose qui a déjà été abordé dans d'autres critiques.
Je suis d'accord que certains paragraphes (ou passages) mériteraient d'être étoffé, le pire étant le dernier paragraphe complètement bâclé en moins de dix minutes faute de temps.
Pour les moyens de donner plus d'indices sur l'intrigue, sans tomber dans le cliché vu 15.000 fois du journal intime où quelqu'un résume toute sa vie en 15 lignes, ça demanderait un peu de réflexion. Le dialogue avec un personnage serait une piste (même si ça réduirait l'impression d'être seul, isolé, en plein danger...)

kurt a écrit :Dans l'introduction, l'amnésie ne m'a pas gêné, mais elle n'est pas nécessaire.
Il n'y a pas vraiment d'amnésie (à moins de souscrire à la thèse que le personnage-joueur est bien Aristide, mais qu'il ne s'en souvient pas). Le temps de reprendre conscience, on a 2 secondes d'amnésie, puis on sait exactement qui on est et ce qu'on a fait dans sa vie. Les deux seules choses dont on se souvient pas, ce sont les détails de l'accident automobile et comment on est arrivé à l'endroit on se réveille.
Ne pas se souvenir comment on est arrivé dans la remise a une cause, pour moi, évidente : on a été transporté inconscient.
Le fait qu'on ne se souvienne pas des détails de l'accident de la route, je l'ai mis pour être réaliste... Il faut croire que la réalité est peu réaliste, et que ça a désarçonné certains lecteurs, mais en général, quand on prend un coup qui nous rend inconscient, on ne se rappelle pas du moment précis du coup... Il y a fréquemment une amnésie rétrograde permanente des minutes, voire des jours où des semaines qui ont précédé la perte de conscience.
C'est aussi un mécanisme qui me permet de faire un clin d'œil aux jeux d'aventure type "Escape the Room" où on commence enfermé dans une pièce sans aucun souvenir... mais à en prendre le contre-pied, puisque le personnage n'est PAS un amnésique. Il a juste eu un moment de confusion post-traumatisme crânien (ou post-coma).
Déjà, la série des Don't Escape parodiait ce cliché avec sa tagline "I woke up in a room, it is not locked, and I remember everything". J'ai voulu aussi le parodier, mais sans faire exactement la même blague. Ça a donné ça...

kurt a écrit :On pourrait avoir une scène d'enlèvement. Plutôt qu'une simple erreur sur la personne, ce qui semble vraiment étrange, j'aurais essayé d'établir un lien justifiant que le personnage du récit doit trinquer... tout en ayant une chance de s'en sortir. Pourquoi pas un témoin qui n'aurait rien fait, qui se serait laissé convaincre du bien fondé de ces expériences ? Dans un style plus tordu, on peut imaginer qu'il ait lui-même décidé d'effacer ses souvenirs pour se créer une nouvelle identité, ce serait alors bien lui l'auteur des expériences. La mémoire lui reviendrait peu à peu, et par ce biais on pourrait aussi comprendre le pourquoi.
Je trouve pas qu'une "simple erreur sur la personne" soit si étrange que ça. Ça a été déjà fait plein de fois dans la fiction (histoire de sosie, etc...), surtout dans la fiction comique (Le Grand Blond avec une chaussure noire), mais pas que (La Mort aux trousses). Il y a aussi des possibilités que ce soit pas tant une erreur que ça... mais ça aurait plus facile à vendre si l'intrigue avait été plus développée, avec quelques pistes et fausses pistes sur la façon dont le protagoniste s'est retrouvé dans cette situation.
L'histoire du mec qui s'invente une nouvelle personnalité via une amnésie volontaire n'est pas une mauvaise idée en soi (on peut penser au film "Total Recall" ou au jeu "Amnesia"), mais c'est une solution un peu trop évidente pour me satisfaire complètement...
À voir quand (si) il y aura une deuxième mouture à cette AVH.

Encore merci à toi !
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#68
Et le dernier...

titipolo a écrit :Je n'ai pas été convaincu par cette aventure. Car dés le début, ça sent le gaz.

On ne peut pas plaire à tout le monde, bien évidemment ^^

titipolo a écrit :S'il y a bien erreur sur la personne, pourquoi l'homme à qui on a affaire au début met à l'épreuve le premier venu ?
Euh, la réponse est dans la question. Il met à l'épreuve le "premier venu" (au lieu de la personne dont il veut vraiment se venger), parce qu'il y a erreur sur la personne... Non ?

titipolo a écrit :J'en déduis que soit on a affaire à un psychopathe, soit le héros est amnésique et ne se souvient pas de son nom (Aristide de la Bruyère) et qu'il est donc bien coupable.
Ce sont des interprétations possibles, oui.
Enfin, à part que le fait que l'Homme Masqué soit un psychopathe et que le protagoniste soit Aristide amnésique ne sont pas mutuellement exclusifs.
titipolo a écrit :Mais ce n'est pas ce que l'on ressent tout le long de l'aventure.
On est d'accord que l'intrigue de fond n'est pas beaucoup tissée hors du premier paragraphe. Ça reste une aventure d'exploration plus qu'un mystère à résoudre.

titipolo a écrit :Il aurait été préférable d'avoir affaire en fait à un scénariste qui comptait faire jouer un acteur de manière dans le but de tourner un film ou encore une caméra cachée.
Bof...
Autant, dans l'idée, je ne serais pas contre une fin "surprenante", qui te révèle que tout n'était pas du tout ce qui t'étais présenté au départ, autant, pour le coup, le troll ultime du "en fait, tout était faux, c'est juste Surprise sur prise avec Marcel Béliveau", ça ne serait ABSOLUMENT PAS cohérent avec le fait qu'on rencontre de vrais pièges qui peuvent vraiment te tuer et des créatures qui t'attaquent et te blessent vraiment. Encore, si les "zombies" apparaissaient seulement au loin pour faire peur, mais sinon, ça n'a juste aucune crédibilité.
Donc non, ça n'aurait vraiment pas été préférable comme fin...

titipolo a écrit :La fin achève de briser cette cohérence et laisse plus de questions qu'au départ. Qui est l'homme au départ ? Pourquoi ne nous empêche t'il pas de partir au moment où l'on ouvre la porte de sortie ?
Honnêtement, dans une intrigue "mystérieuse", ce n'est pas forcément un problème si on se retrouve avec davantage de questions à la fin qu'on en avait au départ... Ça va un peu avec le genre !
En revanche, on est d'accord que la fin est bâclée (dit maintes fois sur ce fil), et qu'il aurait été bien qu'elle tisse un peu sur l'intrigue initiée au premier paragraphe.

"Qui est l'homme au départ ?" -> ça n'est pas forcément important de le savoir, du moins pas plus que ce qu'on en sait déjà.
C'est un savant-fou génial, capable de créer des monstres et des pièges, ancien apprenti d'un autre savant-fou génial, et il nous a apparemment piégé pour se venger de cet ancien mentor, pour tout le mal que ce dernier a fait y compris à la chère "Anna" de l'Homme Masqué.
Il n'y a pas vraiment besoin d'en savoir plus que ça.

C'est un méchant de nanard avec des motivations de méchants de nanar, et ça ne va pas plus loin. Ça n'apporterait rien de savoir son nom, ou la forme du visage sous son masque (pas plus que ça apporterait quelque chose dans V pour Vendetta), et il n'a pas besoin d'être caractérisé plus que ça. Certes, il pourrait être marrant de découvrir que c'est le frère du protagoniste, ou son double du futur, ou un alien venu d'une autre dimension, ou que sais-je encore, mais l'AVH ne donne aucune piste dans ce sens, et je ne pense pas que c'était franchement nécessaire qu'elle le fasse.

"Pourquoi ne nous empêche-t-il pas de partir au moment où on ouvre la porte ?"
Tu veux dire, en dehors du fait d'avoir laissé des pièges sur le chemin de la sortie et un monstre invulnérable derrière la porte ? (Ce qui n'est apparemment pas suffisant pour considérer qu'il t'empêche de partir... OK...) Euh, peut-être parce qu'il n'est pas omniprésent et omniscient (il est fortement probable qu'il ne soit plus dans le Manoir au moment où le protagoniste se réveille vu qu'on ne le trouve nulle part - même s'il est vrai qu'il pourrait aussi être dans la pièce quand le protagoniste trouve la clef maîtresse), donc il peut difficilement donner un coup de massue derrière le crâne du protagoniste au moment où celui-ci passe le seuil de la porte. D'autant qu'il ne s'attend pas forcément à ce que le protagoniste survive à la Mariée.

titipolo a écrit :En plus quand je lis « Si cela peut être d'une moindre consolation, vous avez le sentiment en disparaissant, que vous avez un tout petit peu atténué la peine de la douce Anna. », cela signifie donc que le héros est bien le coupable ?
Euh, non, pourquoi ça signifierait forcément qu'il est bien le coupable ?
L'ambiguïté reste entière. Peut-être qu'on est bien Aristide de la Bruyère, l'assassin d'Anna, et qu'en succombant à son attaque, enfin Justice lui est faite. Ou bien peut-être qu'on n'est pas du tout Aristide de la Bruyère, comme clairement annoncé dès le départ, et qu'Anna est juste devenue une créature perpétuellement en peine pour qui le seul réconfort de l'existence qui reste est de dévorer des âmes innocentes...
titipolo a écrit :Car s'il y a erreur sur la personne, j'en voudrais à mort à cette Anna.
Si quelqu'un te tuais par erreur en te prenant pour un ennemi, tu lui en voudrais plus que si cette personne t'assassinait en voulant vraiment te tuer toi ? ^^' Toi et moi, on n'a vraiment pas la même logique. J'ai tendance à moins en vouloir à quelqu'un qui m'a fait du mal par accident qu'à quelqu'un qui m'a fait du mal sciemment... (Bon, OK, là c'est tout de même pas la situation où quelqu'un te blesse par maladresse, comme dans un accident de voiture par exemple, mais bien quelqu'un qui te tue sciemment, en voulant te tuer, mais peut-être en se trompant de personne. Ça reste un meurtrier/assassin... Mais ta phrase est quand même bizarre, j'ai vraiment du mal à comprendre la logique de cause à effet, là, il doit me manquer des étapes dans ton raisonnement...)
Cela dit, quand je dis que le protagoniste trouvera peut-être de la consolation en sachant qu'il a un peu allégé la peine de la Mariée en étant dévoré par elle, c'est de l'humour noir, hein, faut pas le prendre au pied de la lettre !
C'est une façon de dire que le protagoniste est dans une situation tellement horrible qu'il n'a plus grand chose de positif auquel se raccrocher. C'est un peu comme dire "bon bah, vous êtes mort et dans d'atroces souffrances pour l'éternité... mais si ça peut vous consoler, il y a au moins une personne à qui votre mort fait un peu plaisir, c'est le tueur psychopathe qui y a pris son pied" ou encore "vous êtes mort dévoré par les piranhas, mais au moins, dites-vous qu'ils ont fait un très bon repas".)
C'est du troll... C'est assez classique dans les fins de jeu vidéo ou d'AVH... (Genre le fameux "Quoi ? Vous êtes en ENCORE mort ?" d'Opération Stealth...)
À moins que tu sois vraiment un Saint très miséricordieux (et masochiste) et que tu sois vraiment capable de trouver un peu consolation dans le fait qu'une abomination des Ténèbres soit un tout petit peu moins en peine après avoir absorbé une nouvelle victime...

titipolo a écrit :Enfin si c'est bien une erreur sur la personne, où est donc le thème de l'héritage ?
Euh... Au même endroit ?
Qu'on trouve que le thème de l'héritage pas assez présent dans le corps de l'AVH, je veux bien. Qu'on le trouve plaqué, même dans le premier paragraphe qui en traite, je veux bien.
Mais en quoi ça fait une différence si le protagoniste est bien Aristide la Bruyère ou pas ? Ça ne change pas le fait que toute l'action mise en scène n'arrive que pour une seule raison, celle de l'héritage d'une folie de savant-fou, l'héritage de ses crimes, transmis d'Aristide à l'Homme Masqué. Personne n'a jamais dit que le joueur devait forcément être celui qui recevait ou donnait l'héritage pour qu'on soit raccord avec le thème... Ici, on a bien un "héritage" (funeste) au centre de l'intrigue, que ce soit entre deux PNJ ou entre le PJ et un PNJ ne change rien à ça.
(D'autant qu'il reste un doute que le protagoniste PUISSE bien être l'Aristide en question...)

titipolo a écrit :Passons maintenant à l'exploration. On a affaire à une version « le manoir de l'enfer » miniaturisée avec un nombre conséquent de pfa, de tests compliqués et une forte liberté d'exploration.
Content que tu aies trouvé une "forte liberté d'exploration", moi j'ai trouvé l'AVH assez linéaire, faute de place pour vraiment explorer sur plusieurs branches.
De tests compliqués ? À part le piège dans l'escalier (qui est surtout comme ça pour réduire le nombre de paragraphes au maximum), je ne trouve pas que mes tests ont quoi que ce soit de compliqués. Soit on a le niveau, soit on l'a pas. La mécanique de l'Adrénaline (déjà utilisé par Outremer dans Le Pensionnant des Ombres) n'ajoutant pas énormément de complexité là-dessus. C'est moins complexe que dans le système (un peu cassé) de Celui qui hurle, par exemple. Et c'est loin d'être aussi simulationniste qu'un jeu de rôle.

Le Manoir de l'Enfer est une GROSSE inspiration, c'est vrai, mais ce n'est pas la seule. Je vais redire à peu près la même chose que ce que j'ai déjà répondu à zoki, mais je trouve que c'est du coup assez injuste de dire que c'est "une version" du Manoir. Si je veux faire un jour une version courte du Manoir, ce sera une version courte du Manoir - avec le Maître, le Comte de Brume, et tout le toutim. Là on n'est PAS dans la même histoire.

titipolo a écrit :Autant dire que l'on sombre dans le classicisme.
L'AVH a quelque chose de très classique, ça c'est vrai. Déjà Skarn l'avait remarqué, dans la toute première critique que j'ai reçu, et d'autres ont repris la même idée. Mais sans pour autant que son aspect "classique" soit vu comme quelque chose d'intrinsèquement mauvais ! Des joueurs comme Shamutanti, par exemple, ont au contraire apprécié cet aspect "Old School". Or ton utilisation du verbe "sombrer" montre que, pour toi, c'est forcément négatif... Enfin, chacun ses goûts, j'imagine !

titipolo a écrit :J'ai été victime d'un pfa en appuyant sur le bouton de la statue de Seth. Pourquoi ? Parce que quiconque ayant un minimum de connaissances sur la mythologie égyptienne sait qu'il s'agissait du frère maléfique d'Osiris. Mais je me suis dit que l'auteur souhait briser les clichés et donc avoir la possibilité d'être face à une situation favorable. Raté, on sombre dans les clichés.
Bah bien sûr... Le joueur dispose d'un indice dans sa culture générale pour résoudre l'énigme, au lieu d'avoir aucun indice du tout, donc l'énigme est injuste (et convenue) /sarcasme.
Sérieusement, je parie que si j'avais fait le contraire, tu aurais trouvé le moyen de me dire que la solution manque de cohérence, et que c'est prendre en traître le joueur que de lui faire activer le dieu maléfique plutôt que le dieu bienfaisant pour être sauf...

titipolo a écrit :Enfin, est ce que le héros même s'il est en état de choc doit être blasé pour autant ?
En quoi est-il blasé ?
Il passe son temps à avoir des sueurs froides...
titipolo a écrit :J'aurais aimé le voir écouter aux portes pour voir si un bruit ou une odeur nous fournirait un indice, réfléchirait à ses actions, emmétrait des hypothèses. Non, là on se contente d'explorer et c'est au bonheur la chance.
Oui, c'est un peu le problème de l'OTP. Je n'aime pas trop non plus mettre des pièges sans donner aucun indice au joueur qui lui donnerait une chance, même faible, de les surmonter du premier coup (autrement que par la chance de tomber sur la bonne option).
Mais bon, là, avec la limite de paragraphes, j'ai déjà dû beaucoup raccourcir l'exploration que j'avais en tête au départ, alors s'il avait fallu rajouter à chaque fois l'option d'écouter derrière la porte avant de décider si on l'ouvre ou pas, ça n'aurait tout simplement pas été gérable.
Mais bon, comme ont dit certains, l'aspect très court et OTP à l'ancienne rend ça moins gênant qu'on soit dans une dynamique de trial and error, ou tâtonnement, (ou die and retry, comme disent les francophones...). En effet, on ne revient jamais très loin en arrière.

titipolo a écrit :Par contre, la salle des masques est bien vue, c'est un piège bien vicieux. Dommage que ce soit un passage menant à une mort certaine.
Oui, j'aurais préféré aussi qu'il y ait plus, mais cette pièce a été une des premières victimes des coupes franches que j'ai faites pour gagner des paragraphes.

titipolo a écrit :Pour conclure, c'est du gâchis, il y avait de quoi faire mieux. Le fait de finir l'aventure avec plus de questions qu'au départ m'a laissé un goût amer dans la bouche. Ca se lit vite, c'est vrai mais ça s'oublie vite également.
LOL !

En tout cas merci pour ton point de vue. Pas toujours super constructif, j'ai trouvé, mais quand même éclairant. Et c'est aussi important pour moi de voir ce qu'ont pensé ceux qui n'ont pas apprécié l'AVH. Un peu comme pour la critique de Caïthness, même si je suis loin d'être d'accord avec tout, ça n'empêche pas que la discussion révèle des pistes d'amélioration qui m'intéressent.
Et puis ça met en relief ceux qui l'ont aimée ^^ vu que ça montre bien que personne n'hésite à dire vraiment ce qu'il pense ou ce qu'il a ressenti.
Merci de m'avoir lu, en tout cas !


VOILÀ ! C'était le dernier feedback auquel il me restait à répondre.
Maintenant, si je me remets à l'écriture, je n'aurais pas la sensation coupable d'avoir laissé un truc en retard derrière moi...

Quand j'ai dit que je ferai quelque chose, c'est important pour moi d'effectivement le faire. Non mais !... Tongue
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#69
La version 2 de Un héritage funeste est en ligne sur Littéraction.
http://litteraction.fr/livre-jeu/heritage-funeste

(Par honnêteté intellectuelle, la version d'origine, telle qu'elle a été présentée au concours, reste présente en ligne.)

Changements :
- Nouvelle mise en page
- Une feuille d'aventure
- Une fin digne de ce nom
- Les sections qui ont été condensées pour respecter la limite de 50 sections au Mini-Yaz (2016) ont été scindées pour une meilleure aération du texte
- Quelques clarifications suite à certains retours (même si je ne suis pas toujours persuadé qu'elles étaient nécessaires)
- Légère correction d'une boucle infinie signalée par VIK (mais c'est du rafistolage)
- Petites modifications du texte par-ci par-là, pour plus de fluidité et moins de répétitions
- Nouveau total : 71 sections

Ce qui ne change pas :
- À part une (fausse) option en plus, et quelques pertes de Caractéristique en plus, le gameplay n'a pratiquement pas changé
- La solution est toujours exactement la même
- Les lieux explorables sont toujours les mêmes (j'ai des idées depuis longtemps pour une salle secrète derrière le couloir aux masques et pour explorer le rez-de-chaussée, mais ce ne sera pas encore pour cette version-ci)
- Toujours pas de journal intime (ou autre document du genre) qui apporterait un début d'explication

Pour le moment, il n'y a plus les liens cliquables sur le PDF, par contre.

Eh bien, bonne re-lecture et bon re-jeu !
Et bien sûr, vous pouvez toujours me signaler des fautes ou des faux renvois si vous en trouvez à nouveau...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
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#70
Globalement, j’ai bien aimé cette nouvelle version. Ton style est très bon, et tu possèdes un vocabulaire riche et varié des plus plaisants. J’aime également beaucoup la mise en page, qui rend l’aventure très agréable à lire. C’est clair, aéré, et j’aime bien la police d’écriture.

Je trouve les règles vraiment très intéressantes. La répartition des points est un de mes systèmes préférés, mais le fait de pouvoir en garder pour pouvoir s’en servir comme bonus (avec l’adrénaline) aux moments chauds est une excellente trouvaille ! J’aimerais beaucoup voir de telles règles dans une aventure plus longue, ça donnerait un côté gestion des plus sympas.

Pour finir sur la forme, il reste encore quelques coquilles, voici celles que j’ai repérées : « Vous réessayer la poignée. » « Cette chambre à coucher est luxueuse est très coquette. » J’ai noté aussi quelques répétitions çà et là, et une comparaison un peu bizarre : « Les marches en bois grincent comme un vieil arbre mort. » (Ça ne grince pas vraiment, un arbre mort.)

Pour ce qui est du fond, j’ai fait plusieurs tentatives pour explorer divers chemins. J’avais été un peu frustré par la salle aux masques, la première fois, mais en retentant de passer par là pour voir si c’était toujours un PFA, je me suis fait la réflexion qu’en fait, la punition était justifiée. La clef trouvée dans la commode étant placée de manière intentionnelle, on doit s’attendre à un piège en l’utilisant.

Je suis content que tu aies donné la possibilité au joueur de tirer sur les chiens, même si ça ne change rien à l’issue funeste. La narration y gagne en évitant une incohérence de comportement. Autre petit détail que j’ai beaucoup apprécié car il montre que tu tiens à la logique de ton histoire, c’est la réflexion que le héros se fait quand il monte l’escalier — il se rappelle que l’homme masqué a dit que sortir ne serait pas simple —, qui justifie très bien le choix d’explorer plutôt que de chercher à s’enfuir au plus vite.

En revanche, même si le clin d’œil est sympa, je n’aurais pas numéroté 666 le paragraphe 66, car quand l’œil passe dessus en faisant défiler les pages, le réflexe du lecteur est de se dire que rien de bon ne l’attend dans cette section, du coup il aura tendance à ne pas prendre les choix qui lui proposeront d’aller au 66… or c’est un passage obligé vers la victoire. Je le numéroterais normalement, perso, d’autant que le numéro 6 de la clef qu’on trouve dans cette « chambre des maîtres » suffit en lui-même à évoquer le nombre de la Bête (les deux six du numéro de la section et le six de la clef).

Quand on franchit les premières portes, le texte insiste sur le fait qu’elles claquent toutes derrière le protagoniste et lui interdisent tout retour. Dans la salle égyptienne, ce n’est pas le cas, du coup ça vaudrait le coup, je pense, de le préciser quand le personnage pénètre dans la pièce : « Pour une fois, la porte se referme sans bruit : il semble que celle-ci puisse être franchie dans les deux sens. » (Quelque chose du genre.) Toujours dans cette salle, la description des deux bustes prête un peu à confusion, je n’ai pas réussi à comprendre s’ils étaient placés de part et d’autre du meuble ou dessus.

Enfin, la fin plus étoffée dans cette nouvelle version rend l’expérience plus satisfaisante, je trouve que c’est un ajout bienvenu. Le mystère qui reste entier pourrait paraître un peu frustrant… mais dans une histoire aussi courte, je trouve qu’il est parfaitement justifié. Le récit perdrait de sa force si tout était révélé, alors que ce serait tout le contraire si le format était plus long : je déteste qu’une histoire te tienne en haleine pendant des heures et des heures pour finalement te troller en refusant de te donner ce pour quoi tu t’es donné la peine d’aller aussi loin (aussi appelé syndrome de Lost…).

Une bonne petite AVH, en somme.
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