Les Mercenaires de l'Espace
#1
Un film dont le titre évoquera des choses aux forumeurs… ( bon, c'est Battle Beyond the Stars en VO… ), un décalque SF plutôt sympa des 7 Mercenaires

Le méchant interstellaire de service vient avec sa flotte de mutants et sa sous-Étoile de la Mort ( un Convertisseur Stellaire paraît-il ) rançonner une paisible planète agricole, le jeune héros auquel un vieux soldat infirme a appris à piloter l’unique vaisseau de combat de la planète ( avec ordinateur tactique intégré, personnalité sarcastique et tout ) va chercher des renforts…
Sa première étape l’amène dans une station spatiale avec deux(2) habitants raisonnablement humains, le reste étant des serviteurs androïdes: un vieil homme qui n’est plus qu’un cerveau branché sur le système de la station et sa superbe fille Nanelia qui y a passé toute sa vie. Le vieux voudrait forcer le héros à rester pour avoir de nombreux petits-enfants, mais il convainc Nanelia de le suivre ( pour citer une critique, “ Elle a passé toute sa vie dans l’espace et a étudié le comportement sexuel de centaines d’espèces. Imaginez votre premier rendez-vous avec une vierge de trente ans qui a regardé chaque hentaï de viol par tentacules et chaque porno de bondage et de transgenres.” ) Son vaisseau n’est pas armé mais a des systèmes informatiques de première bourre.

Les futurs tués au champ d'honneur, avec leurs vaisseaux:
- Space Cowboy, un trafiquant d’armes venu de la Terre avec le look que vous imaginez ( aussi une ceinture qui crée du scotch, de l’eau et de la glace à volonté ) et un chargement destiné à une autre planète que les forces du méchant viennent juste de vaporiser; comme en plus notre héros le sauve de quelques malfrats spatiaux, il se laisse convaincre. C’est lui qui va essayer de transformer les péquenauds en soldats capables de repousser les forces de débarquement.
- Sainte Exmine, une jeune et très fougueuse membre de la civilisation guerrière des Valkyries, qui colle le héros à sa grande exaspération ( jusqu'à ce qu'elle le mette minable en combat spatial simulé ) parce qu’elle veut faire ses preuves, aux commandes d’un appareil extrêmement rapide à armement léger.
- Nestor 1 à 5, une équipe de 5 clones membres d’une civilisation-esprit collectif qui s’ennuie à mourir et se joignent à la petite armée juste pour le fun
- Gelt, un tueur professionnel richissime mais qui n’a nulle part où dépenser son arent vu qu’il est recherché d’un bout de la galaxie à l’autre; il se cache sur une planète sans atmosphère et offre son aide contre l’asile sur la planète du héros. Son navire est manœuvrable et bien armé.
- Cayman, un marchand d’esclaves reptiloïde qui capture Nanelia - les choses allaient très mal tourner mais il se trouve que le méchant a génocidé les siens, on peut donc s’entendre. Il commande la plus puissante unité ( même si elle date un peu ) de cette flottille improvisée, avec un équipage hétéroclite ( dont certains qui communiquent en échangeant des vagues de chaleur ).

Les derniers mots du méchant sont qu'il aurait voulu vivre à jamais…
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#2
(22/08/2013, 17:25)ashimbabbar a écrit : un décalque SF plutôt sympa des 7 Mercenaires

Qui lui-même est un décalque plutôt sympa des Sept samouraïs (dont on a ressorti une version longue plus longue que la version longue précédente).

C'est marrant, je me souviens très bien de la présentation de ce film, p'têt bien dans Monsieur Cinéma, et j'avais super envie d'aller le voir (j'avais 8 ans), un peu comme Starfighter d'ailleurs. Et ton compte-rendu m'a redonné cette envie (un peu comme Shaolin Soccer, d'ailleurs).
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#3
(06/09/2013, 13:50)cdang a écrit :
(22/08/2013, 17:25)ashimbabbar a écrit : un décalque SF plutôt sympa des 7 Mercenaires

Qui lui-même est un décalque plutôt sympa des Sept samouraïs (dont on a ressorti une version longue plus longue que la version longue précédente).

référence pour les initiés: la planète du héros s'appelle Akir Yep

( incidemment, je me demande pourquoi autant de films de Kurosawa ont été copiés en westerns… )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#4
(06/09/2013, 15:06)ashimbabbar a écrit : ( incidemment, je me demande pourquoi autant de films de Kurosawa ont été copiés en westerns… )
la raison est culinaire : passer facilement des nouilles japonaises au western spaghetti.
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#5
(06/09/2013, 15:06)ashimbabbar a écrit : ( incidemment, je me demande pourquoi autant de films de Kurosawa ont été copiés en westerns… )

et en SF (La Guerre des étoiles…).

Parce que Kurosawa était un génie, et qu'un certain nombre de scénaristes étatsuniens et italiens étaient en manque sérieux d'inspiration.

On notera tout de même que Kurosawa lui-même a adapté Macbeth de William Shakespeare (Le Château de l'Araignée) et Les Bas-Fonds de Maxime Gorki (éponyme).
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#6
Non, ma question c'était plutôt: pourquoi en westerns ?

les 7 samouraï --> les 7 mercenaires
le garde du corps --> pour une poignée de dollars
rashômon --> the outrage
ça commence tout de même à chiffrer !
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#7
Hollywood donc USA : le Western c'est "l'ouest sauvage" américain, le décor qui se rapproche niveau violence possible d'un Japon de samouraï. Les films de SF post apoc à la Mad Max n'étaient pas encore nés. Une hypothèse...
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#8
(06/09/2013, 16:50)cdang a écrit : Kurosawa lui-même a adapté Macbeth de William Shakespeare (Le Château de l'Araignée)

Très bon film, d'ailleurs. Toshiro Mifune est bien sûr excellent, mais l'actrice qui joue "Lady Macbeth" est aussi remarquable à sa manière.

Kurosawa a aussi adapté "Le roi Lear", mais je n'ai pas encore vu le film en question.
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#9
Le western est sans doute ce qui permet la transposition la plus simple à moindre frais, tout en maintenant une distance suffisante pour éviter de payer des droit. Dans la période post-Sekigahara, les samouraïs se battent essentiellement en duels ce qui colle bien avec les duels de l'Ouest sauvage.

Des films comme Chiens enragés ou Vivre sont déjà dans l'époque moderne, donc la transposition serait trop visible ce qui aurait obligé à payer des droits.

(Pures hypothèses.)

(06/09/2013, 18:07)Outremer a écrit : Kurosawa a aussi adapté "Le roi Lear", mais je n'ai pas encore vu le film en question.

Chavais pô. C'est malin, tu me fais baver sur mon clavier.

Sinon, pour ce qui est des adaptations fabuleuses de Shakespeare, je conseille l'Othello d'Orson Welles. Tourné avec peu de moyens — obligé de faire tourner avec des capuches pour que l'on voit pas les doublures car il ne peut pas réunir tous les acteurs en même temps, obligé de tourner la scène de l'assassinat dans des bains turcs parce qu'il n'a pas les costumes —, et pourtant quelle claque !
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#10
(09/09/2013, 14:21)cdang a écrit :
(06/09/2013, 18:07)Outremer a écrit : Kurosawa a aussi adapté "Le roi Lear", mais je n'ai pas encore vu le film en question.

Chavais pô. C'est malin, tu me fais baver sur mon clavier.
Ran.
Visuellement en tout cas il y a des scènes impressionnantes; la VF est un peu gâchée de s'obstiner à prononcer 'Kurogan' le nom du personnage Kurogane

(09/09/2013, 14:21)cdang a écrit : Sinon, pour ce qui est des adaptations fabuleuses de Shakespeare, je conseille l'Othello d'Orson Welles. Tourné avec peu de moyens — obligé de faire tourner avec des capuches pour que l'on voit pas les doublures car il ne peut pas réunir tous les acteurs en même temps, obligé de tourner la scène de l'assassinat dans des bains turcs parce qu'il n'a pas les costumes —, et pourtant quelle claque !
Pas vu, mais son adaptation de Macbeth est quelque chose aussi ( et pourtant je vomis Shakespeare Berk )
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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#11
(10/09/2013, 23:44)ashimbabbar a écrit : Ran.

Bon, il est dans ma vidéothèque depuis un moment, va falloir que je le décellophane. Mon fils avait bien aimé Kagemusha, je devrais pouvoir obtenir son soutien dans la course à la zapette.
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#12
sinon, en allant dans l'autre sens, on a le remake du western Unforgiven avec Eastwood: Yurusarezu Mono.

À mon sens, c'est nettement supérieur.
- C'est ancré dans l'histoire du Japon ( à la suite de la révolution Meiji, la fin des samouraïs et la colonisation de l'île d'Hokkaïdo où se trouvent les réserves de charbon indispensables à la modernisation du pays: un bon nombre des colons étant des vaincus de Meiji; et le sort peu enviable que cela réserve aux indigènes Aïnou )
- les images sont superbes !
- le combat final écrase celui d'Unforgiven
- les personnages sont plus développés, ont plus de présence ( le jeune qui est un métis d'Aïnou, ce que dit une des prostituées de son père… ).

Bref c'est un win.

Attention toutefois, il faut un écran TV large pour que l'image soit corrrectement servie, ça perd beaucoup de ses qualités visuelles sur petit écran.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
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