Explorer le cosmos...
#1
Salut à tous !

Qui n'a pas rêvé de s'en aller flotter parmi les étoiles ? Un programme permet désormais d'explorer l'univers : http://en.spaceengine.org/.

Je trouve cela d'une beauté fascinante. Tout est en mouvement, en temps réel. Ce sont des milliards de corps célestes qui s'offrent à nous. De plus comme il aurait été dommage de se limiter à l'univers connu le programme génère aléatoirement ses propres galaxies lorsque l'on s'aventure au-delà de la zone déjà cartographiée.

Et puis... c'est gratuit ! Simplement, toutes les machines ne parviennent pas forcément à le faire tourner.
Répondre
#2
ça a l'air super sympa... mais je n'obtiens qu'un affreux écran noir. Serait-ce cela, l'univers ? Le vide ?
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
Répondre
#3
En tout cas, en d'immenses proportions, héhé...
Mr. Shadow

Doux mon cœur, fermes mes intentions. -mantra Psi
Répondre
#4
J'ai encore un peu de mal à manier la navigation, mais c'est plutôt pas mal ! Big Grin
[Image: litteraction5.png]Littéraction.fr
Le site de livres-jeux dont VOUS êtes l'auteur !
Répondre
#5
Ah et on peut aussi afficher le nom des objets célestes, les orbites ou accélérer le temps...
Répondre
#6
Lu sur Maxisciences:

" Dans moins d’un an débutera la mission Mars Science Laboratory, une mission d'exploration de la planète Mars à l'aide du robot Curiosity. Dans ce cadre, une nouvelle technique d’atterrissage a été mise au point, mais les caractéristiques de celle-ci ont conduit les chercheurs à envisager une hypothèse étonnante : la planète Mars pourrait être contaminée par des bactéries terrestres.

Dans les scénarios d’invasion au sein de l’Univers, c’est toujours la Terre qui est envahie par les extraterrestres ou des organismes venus d'ailleurs. Pourtant, selon les chercheurs, l'inverse serait bien plus probable : une contamination de la Planète Rouge par la Planète bleue. C'est du moins ce qu'a découvert la Nasa en réalisant une étude de la nouvelle technique d’atterrissage qu'elle a mise au point pour son robot Curiosity, qui doit se poser sur Mars en 2012.

Concrètement, la Nasa s'est rendue compte que les bactéries terrestres présentes sur les roues du robot pourraient survivre au voyage et contaminer Mars, comme le rapporte le site Astrobiology Magazine. En effet, la nouvelle technique utilisée pour la future mission martienne implique un parachute et des fusées dont le but est de ralentir sa descente afin que la "grue spatiale" puisse faire atterrir en douceur le robot Curiosity directement sur la surface de Mars.

Au contraire, lors des précédentes missions, le rover était descendu sur une plate forme d’atterrissage où il restait quelques jours avant de rouler sur la surface de Mars. Un délai largement suffisant pour que la quasi-totalité des bactéries soient détruites. Si certaines avaient résisté à la stérilisation de l’appareil par la Nasa et au voyage dans l’espace, les bactéries se trouvaient alors exterminées par le haut niveau d’ultra-violets présent dans l’environnement hostile de Mars.

Un atterrissage en laboratoire valide la théorie...

Pour tester l'hypothèse, les scientifiques ont donc entrepris une simulation d’atterrissage directement sur le sol dans un environnement ressemblant à la surface de Mars où se côtoient rayons UV, pression et température basses, ainsi qu'un haut niveau de dioxyde de carbone. Ainsi, les résultats ont révélé que 31,7% des bactéries ont montré des signes de croissance lors du contact. Un niveau de contamination qui est toutefois redescendu après 24 heures.

Andrew C. Schuerger, microbiologiste à l’université de Floride, qui a mené les travaux en laboratoire, explique les résultats: "Une roue de Rover qui reste sur une plateforme a beaucoup plus de chances d’être stérilisée avant son déploiement que lors d’un système d’atterrissage directement sur le sol", cite Slate.fr.

Néanmoins, le chercheur rappelle que la contamination de Mars reste improbable : "Bien que cette étude suggère que nous pourrions transférer des bactéries sur la surface de Mars, rien n’est prouvé. Nous pourrions très bien en perdre la plupart à travers l’exposition au vide spatial, aux rayons cosmiques et aux radiations. Même si des cellules sont présentes sur une roue de Rover, elles pourraient être déjà mortes avant d’arriver sur Mars."
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
Répondre
#7
Et oui c'est cela lorsque l'homme veut toujours plus... on insiste jusqu'à la connerie, on joue à se prendre pour ce que nous ne sommes pas...
enfin j'espère pour la belle rouge que nous ne lui apporterons pas le même cancer qui bouffe sa soeur toute bleue... Evil
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
Répondre
#8
Sunkmanitu : tu as l'air d'être hostile par principe à l'exploration de Mars, en raison des risques de pollution et de contamination... Néanmoins, les échanges entre les planètes et les différents corps du système solaire ont toujours existé : la Terre elle-même a reçu la plupart des constituants nécessaires à la vie lors de la période initiale de bombardement météorique. C'est vrai que l'humanité commence à accumuler suffisamment de connaissances pour envisager de pouvoir jouer, à grande échelle, les apprentis sorciers. Dès les années 60, Carl Sagan avait, pour la NASA, conceptualisé un projet de terraformation de Vénus et de Mars capable, sur le long terme, de créer une atmosphère sur Mars. Mais le projet le plus excitant, c'est l'exploration des lunes de Saturne et de Jupiter, dont certaines ont des cycles potentiellement équivalents à celui de l'eau sur Terre : cycle du méthane sur Titan, où il existe en phases gazeuse/liquide/solide et pourrait permettre une chimie du carbone ; cycle de l'eau sur Encélade, où l'effet de marée fournit suffisamment d'énergie pour liquéfier la glace et de la vaporiser en geysers, etc. Il est possible que de la vie existe sur ces lunes, puisque de la vie existe sur Terre dans des conditions extrêmes où elle ne devrait pas normalement exister (fumeurs noirs des grands fonds marins, etc.). Faut-il se priver de la possibilité d'explorer un jour ces lunes par des robots parce qu'ils pourraient perturber les potentiels écosystèmes de ces satellites de Saturne ? La question mérite une réponse plus approfondie qu'un principe de précaution érigé en dogme...
Répondre
#9
Une bonne petite montgolfière dans l'atmosphère de Titan, ça me plait!

Dommage que les Américains se retirent d'ExoMars... Sans verser dans l'antiaméricanisme primaire, faut bien avouer que ce genre de mésaventure ne serait sans doute pas arriver à une mission 100%. Vous allez voir: en guise de représailles, on va vous sucrer le lancement du James Webb par Ariane5!
Répondre




Utilisateur(s) parcourant ce sujet : 1 visiteur(s)