Les Eveilleurs : Transomnie
#61
J'ai rejoué avec l'application à cette AVH - l'une des toutes premières que j'aie lu, souvenirs, souvenirs ! - et j'ai trouvé l’expérience vraiment très plaisante.

Force est de constater que la présence d'illustrations (magnifiques) et la musique ajoutent beaucoup à l'ambiance. L'application fonctionne impeccablement sur mon téléphone, mais le déroulement du texte est peut-être un peu moins souple qu'avec un epub. Je m'en suis surtout rendu compte aux relectures, le texte met parfois un peu de temps à s'afficher lorsqu'on survole les paragraphes déjà parcourus lors des tentatives précédentes. Toutefois, ce petit inconvénient ne suffit pas à contrebalancer négativement les nombreux avantages du média.

Sinon, l'aventure est toujours aussi géniale. L'atmosphère à la fois onirique et angoissante est parfaitement rendue, et les relations avec les autres personnages (spécialement notre épouse) très réussies. On a vraiment l'impression que quelque chose d'abominable approche, c'est remarquable. Je m'en souvenais plutôt bien, mais il m'a tout de même fallu 4 tentatives pour arriver à la fin (alors que je n'en avais eu besoin que de 2 la première fois; je suis mort à chaque fois dans la partie "ville", et c'est Nyarlathotep et ses créatures qui ont eu ma peau - on est pas un Grand Ancien pour rien).
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#62
Merci de ce retour Kraken.
C'est marrant car la semaine dernière j'ai vraiment teste cette version à fond. C'est bizarre moi j'ai jamais perdu à mes deux lectures. Wink

Mais oui moi aussi j'en suis très satisfait, du beau boulot qu'ils ont fait.

Amusant aussi, deux jours après j'ai relu le temple du dieu néant avec les chouettes illustrations de Linflas. Je te retourne le compliment, j'ai pris beaucoup de plaisir à redécouvrir cette AVH. J'ai du l'explorer cette fois plus à fond (le duel contre le boss m'a deglingue deux ou trois fois) car je ne me rappelais plus de toutes ces fins très réussies. Finalement celle la aussi c'est une aventure qui se termine forcément mal (même avec le fantôme on rentre bredouille en quelque sorte).
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#63
J'ai téléchargé l'appli android et c'est juste exceptionnel de relire ton aventure avec de l'interactif ajouté (technologiquement parlant). La musique ajoute un plus indéniable. Je l'ai toujours pensé, lire une avh avec la musique adéquate est un plus.
Je pense d'autant plus que les nouveaux auteurs d'avh devraient inclure dans certains paragraphes, un lien vers youtube pour mettre une ambiance sonore durant la lecture de certains passages.
Merci encore à toi Fitz pour cette aventure toujours autant mystérieuse avec cette ambiance pesante.
Je RE-aime Smile
lorsque chantent les cigales, sois sûr d'avoir des glaçons au congel... Proverbe provençal amateur de pastaga
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#64
Merci Sunkmanitu! Content de te revoir dans le coin.
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#65
(Je copie-colle ici ma critique d'octobre 2020 sur le forum La Taverne. Pour l'avis quant à l'objet-livre, l'ergonomie du recueil qui inclut deux aventures de deux auteurs différents, lire à ce lien).

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Lu Transomnie de Fitz (Emmanuel Quaireau) dans sa version publiée par Alkonost/Posidonia. Ça reste dans le ton de mes dernières ludo-lectures, Piégé à Arkham et Hôtel Silencio, qui tous les deux sortent des sentiers battus en termes de mécanisme.

Bon niveau d'écriture, mais ce n'est pas une surprise. Les personnages ont des noms... familiers : un écrivain raté n'osant pas sortir et craignant le froid, sa femme new-yorkaise pré"nommée Sonia, leur meilleur ami August, le fait de publier de la nouvelle dans un magazine pulp... Mais qui pourraient bien être tous ces gens...?

Le pitch : Sonia est tombé malade et sa peau est devenue grisâtre, tavelée (pas souvent qu'on le lit, ce mot-là). Son mari, notre héros, s'endort et rêve. Il ne rêve pas de réussite, pourtant il avait commis une belle nouvelle de science-fiction horrifique. Il rêve de la maison de ses beaux-parents, et de la ville qui l'entoure, Kingwich (Kingsport + Dunwich). Tout sera d'ailleurs placé sous le signe de l'onirisme, les événements affolants qui surviennent sans raison d'être, les déplacements rapides, les personnages qui apparaissent ou disparaissent, ou se trouvent là où ils n'ont rien à faire. La jalousie amoureuse du héros infléchit par exemple son rêve de manière à faire apparaître un rival gommeux.

L'intrigue ? Difficile à cerner de prime abord. L'intro laisse croire qu'on devrait chercher un remède pour notre femme Sonia. La même intro fait référence à un certain chamane qu'on nous a conseillé de consulter. On croit à des pistes mais
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La seule indication pertinente donnée au début pour saisir la suite,
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Les fins ? Multiples, mais ce sont toutes des PFA. Il n'y a qu'une seule bonne fin explicite, sauf que... et bien sauf que !

Une petite aventure qui se joue vite, dont on pourrait explorer les diverses possibilités au fil de relecture rapides
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L'illustration par Linflas du 113 est particulièrement impressionnante.
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#66
Lien vers la critique de la blogueuse MrsGiggles

https://mrsgiggles.com/transomnia-by-emmanuel-quaireau/
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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