Citation :
Le premier jour n'est pas particulièrement passionnant. Vous êtes encore dans l'immédiate proximité de la Cité-État, sur les routes. Le chemin est donc assez facile. Vous passez essentiellement par des champs cultivés et des plaines. Dès que vous avez passé la zone sinistrée par l'incendie, Thamyris et Agrias sont dans l'environnement qu'ils connaissent depuis leur enfance : les hommes travaillent dans les champs d'oliviers, les potagers de légumes... À certains endroits, près de la côte, l'herbe est rare et le chemin plus rocailleux. Actéon vous fait parfois passer par quelques raccourcis, sur de plus petits chemins que la grande route, et c'est là que vous passez par un petit marais saumâtre, fortement utilisé pour l'agriculture. Quelques bergers utilisent également les proches prés salés qui sont inondés en hiver.

Thamyris a écrit :Pour le trajet, je converse essentiellement avec Actéon le Chasseur, même si je le trouve plutôt taciturne. Mais pour une fois je préfère quand même écouter que parler, car je trouve sa "profession" assez fascinante (je n'oublie pas de prendre note de ce qu'il me dévoile du bout des lèvres pour l'utiliser plus tard dans la composition de chants). Je prends aussi le temps de saluer les bergers rencontrés le premier jour, et même de leur jouer quelques airs le temps d'une halte.
Le soir je joue quelques airs à la fin du repas, en demandant à chacun ce qu'il aimerait entendre (parmi les oeuvres les plus connues). Jusqu'à présent seule Thermodossa n'a rien proposé, mais si elle le fait j'espère que mon répertoire sera assez étendu pour pourvoir jouer ce qu'elle demandera. Ensuite, je m'isole parfois un peu du groupe pour travailler quelque peu la composition de mes propres chants/poèmes.

Citation :À partir du milieu du deuxième jour, vous quittez la route et vous vous retrouvez en plaine... Bon bien sûr, on dit la plaine parce que c'est le plus souvent plat et proche du niveau de la mer, mais les arbres et arbustes, voire les bois de pinèdes, sont monnaie courante. (On est tout de même dans un milieu pseudo européen/méditerranéen pré-industriel, donc personne n'a rasé tous les arbres...)
Parfois le terrain est accidenté et vous ralentit. Vous êtes encore près de la côté, et quand vous êtes sur les hauteurs rocheuses, vous sentez sur votre visage que le vent ramène des parfums marins.

Le second jour s'achève par un orage d'été qui vous trempe comme des souches. Avec un bon feu, et comme le soleil se met à nouveau à taper fort dès le début de l'après-midi suivant, vous êtes rapidement secs. Au soir, vous couchez sur une hauteur, proche d'une vallée boisée que vous devrez pénétrer le lendemain. Vous délaissez les plaines et les collines pour le début de la forêt.

Dès le matin du troisième jour, donc, vous êtes sur des sentiers de chevriers et d'hommes des bois, au milieu d'arbres qui deviennent de plus en plus rapprochés et touffus. Bientôt, vous ne retrouvez le soleil qui tape que chaque fois que vous passez dans une des petites clairières qui parsèment cette forêt. À ce stade, vous êtes dans un pays qui n'est vraiment plus celui de Théna, et sans Actéon pour vous guider, vous seriez complètement perdus.
Quelques heures après le repas du milieu de journée, le sentier commence à s'élargir un peu, pour devenir une sorte de piste. Peut-être y a t il une scierie dans les environs.

Citation :
Un peu plus loin, vous faites une curieuse rencontre... Un magnifique taureau blanc est couché, le ventre sur ses quatre pattes, en plein milieu de la piste que vous empruntez. Il semble calme. Sa robe est propre et immaculée - pas une seule trace de boue ou de vert des feuilles.

(02/06/2011, 20:53)tholdur a écrit : J'attends de voir ce que Scylla compte faire désormais.

(02/06/2011, 21:22)Lyzi Shadow a écrit : S'il s'agit d'une créature surnaturelle, Scylla est partante pour essayer de discuter avec lui.