[m-yaz 2020] La dernière tentation de frère Edgar
#1
Citation :À l'abbaye de Goulacq, personne n'aime le fromage de chèvre davantage que frère Edgar. Cette passion confine au péché aux yeux du prieur, qui lui impose une épreuve draconienne. À compter d'aujourd'hui, finies les petites délices lactées pour le pauvre moine ! Saura-t-il résister à la gourmandise ou succombera-t-il à la tentation ? Cela ne dépend que de VOUS.
http://litteraction.fr/livre-jeu/la-dern...rere-edgar
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#2
Première tentative et je suis tombé sur l'un des PFA les plus horribles, les plus dérangeants, les plus malsains de toute l'histoire de la littéraction : j'ai cessé d'aimer le fromage.

Mis à part ce traumatisme, l'aventure est sympathique. Au niveau de l'humour, elle trouve un très bon équilibre entre le trop et le pas assez.

Je vais faire quelques tentatives supplémentaires (suffisamment pour atteindre une fin qui ne soit pas abominable) avant de faire des commentaires plus généraux.
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#3
Terminé avec les trois fins possibles.

Pas grand chose à dire. C'est bien écrit, l'humour est plutôt habilement dosé (même si j'ai eu un peu peur au tout début avec le quatrième mur explosé dès l'introduction), et équilibrer sa gula pour atteindre une fin précise, sans être d'une difficulté extrême, offre le zeste de résistance nécessaire pour pimenter tout ça.

Bref, c'est frais et ça se mange sans faim par cette chaude journée.
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#4
Eh bien, malgré l'aide du dé, j'ai dû faire quelques passes pour pouvoir atteindre une des deux fins "extrêmes".

Une petite aventure humoristique (mais pas que, quand la gourmandise commence à ressembler à de l'addiction) qui redonne des couleurs aux moines qui ornent nos boîtes de camembert. Les épreuves qui guettent le gourmand sont bien trouvées et disséminées, l'humour est à son juste poids, le plaisir à choisir si l'on veut succomber ou s'élever est là.
Souris ! Tu ne peux pas tous les tuer...
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#5
(03/06/2020, 01:59)Loi-Kymar a écrit : Eh bien, malgré l'aide du dé, j'ai dû faire quelques passes pour pouvoir atteindre une des deux fins "extrêmes".

Je pense que l'aventure n'est pas très bien ajustée de ce point de vue-là, je n'ai pas vraiment eu le temps de faire un graphe ou de la béta-tester. Si j'en fais une version 1.1, il faudrait sans doute faire en sorte que la fin intermédiaire ne soit pas l'attracteur universel qu'elle doit être actuellement, et que ce soit plutôt la fin à 6 points qui le soit. Ce serait plus cohérent avec le postulat de départ.
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#6
Alerte au bug: au paragraphe 27, il est question de frère Barnabé alors que je pense que ce doit être frère Guilhem.

J'ai pris beaucoup de plaisir à parcourir cette AVH. Deux petits bémols, toutefois: d'abord les jets de dé (il me semble n'en avoir croisé que deux) ne me paraissent pas du tout indispensable. A ce niveau là, je pense que tu aurais très bien pu t'en passer. Deuxième chose, l'enchainement de séquences qui part du "coup au tibia" est assez difficile à trouver alors qu'il consomme pas mal de paragraphes et qu'il ne débouche sur rien de spécial. Cela aurait été amusant qu'il prenne la forme d'un OTP qui permette d'atteindre une fin spéciale cachée. Enfin c'est une idée comme ça.

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Sinon j'ai trouvé la qualité d'écriture excellente, les personnages très sympathiques (en particulier notre malheureux héros) et les situations souvent très amusantes. Cet aspect comique qui fait tout le sel de l'aventure doit autant au style qu'aux péripéties. Il faut aussi s'y connaître pour arriver à écrire ainsi une AVH qui s'appuie sur le mode de vie des moines, bravo pour l'érudition (que n'aurait pas renié Evariste).

La fin du 50 est probablement censé être la meilleure, mais personnellement j'ai ressenti plus de satisfaction en atteignant celle du 48. Quant à celle de 49, elle m'a bien fait rigoler!
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#7
(03/06/2020, 21:42)Kraken a écrit : La fin du 50 est probablement censé être la meilleure, mais personnellement j'ai ressenti plus de satisfaction en atteignant celle du 48. Quant à celle de 49, elle m'a bien fait rigoler!

Non, mais soyons sérieux : le 50 est la mauvaise fin, c'est le 48 qui est la bonne.

Le 49 est la fin tragique mais glorieuse où le héros se sacrifie pour une noble cause.
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#8
(03/06/2020, 21:42)Kraken a écrit : Alerte au bug: au paragraphe 27, il est question de frère Barnabé alors que je pense que ce doit être frère Guilhem.

Effectivement ! Je ne suis pas sûr de comprendre ce qui s'est passé, autant frère Guilhem a changé plusieurs fois de nom pendant l'écriture, autant il ne s'est jamais appelé Barnabé... Est-il possible de corriger ce genre de petit péché véniel pendant la période de vote du mini-Yaz ou faut-il laisser les aventures intouchées jusqu'à la fin des suffrages ?

(03/06/2020, 21:42)Kraken a écrit : Deux petits bémols, toutefois: d'abord les jets de dé (il me semble n'en avoir croisé que deux) ne me paraissent pas du tout indispensable. A ce niveau là, je pense que tu aurais très bien pu t'en passer.

Je pensais en introduire davantage, mais la place a manqué. J'aime l'idée d'une part d'aléatoire, mais elle est sans doute trop réduite ici, en effet. Celui du milieu de l'aventure serait facile à remplacer, celui de la fin, moins. J'y réfléchirai (mais après le concours, pour le coup).

(03/06/2020, 21:42)Kraken a écrit : Deuxième chose, l'enchainement de séquences qui part du "coup au tibia" est assez difficile à trouver alors qu'il consomme pas mal de paragraphes et qu'il ne débouche sur rien de spécial. Cela aurait été amusant qu'il prenne la forme d'un OTP qui permette d'atteindre une fin spéciale cachée. Enfin c'est une idée comme ça.

Pourquoi pas. Pour une idée qui m'est venue le matin du 31 je suis déjà content qu'elle ne soit pas complètement buguée ^_^

(03/06/2020, 21:42)Kraken a écrit : La fin du 50 est probablement censé être la meilleure, mais personnellement j'ai ressenti plus de satisfaction en atteignant celle du 48. Quant à celle de 49, elle m'a bien fait rigoler!

Il n'y a pas vraiment de « meilleure » fin à mes yeux, juste trois fins différentes. Je laisse le lecteur libre de juger laquelle est la plus gratifiante à ses yeux.
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#9
(04/06/2020, 08:46)Meneldur a écrit : Effectivement ! Je ne suis pas sûr de comprendre ce qui s'est passé, autant frère Guilhem a changé plusieurs fois de nom pendant l'écriture, autant il ne s'est jamais appelé Barnabé... Est-il possible de corriger ce genre de petit péché véniel pendant la période de vote du mini-Yaz ou faut-il laisser les aventures intouchées jusqu'à la fin des suffrages ?

Bien que la date et lieu du concile l'ayant décrété m'échappe, il me semble bien que la correction des péchés mineurs (de la faute d'orthographe à l'erreur de renvoi) est autorisée durant la période sacrée.
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#10
Saint Nectaire et Saint Marcellin ont béni ma seconde tentative, permettant à Frère Edgar de briser ses chaînes et d'aller affronter son destin (qui est probablement de devenir artisan fromager).


L'aventure est vraiment plaisante. Elle est brève et peu linéaire, ce qui est pour le mieux avec un tel scénario.


La difficulté est... difficile à définir, car tout dépend de ce que le lecteur considère être une bonne fin. Or le lecteur pourrait être un hérétique fromageophobe, c'est son droit, il ne faut pas juger les gens pour leurs préférences même lorsqu'elles méritent le bûcher.

J'ai tout de même trouvé que les variations que peut connaître le score de gula vers la fin étaient un peu extrême, étant donné que le joueur n'a guère de prise sur elles. Par exemple, le joueur qui arrive au 13 avec un score de 2 (un de moins que le score de départ) va automatiquement voir son score baisser d'un point, ce qui signifie que le test du 44 a 5 chances sur 6 de faire tomber son score à 0, ce qui déclenche l'une des fins extrêmes. À l'opposé , un joueur avec une gula de 4 (un point de plus que le score de départ) se retrouve au 44 avec 2 chances sur 3 de voir son score propulsé à 6, ce qui déclenche l'autre fin extrême.

Une modification radicale de dernière minute du score de gula n'est pas en soi une mauvaise idée, mais je pense qu'il faudrait qu'elle dépende d'un choix du joueur.


J'ai beaucoup apprécié l'humour, qui est de bonne qualité et très bien qualibré. Il m'a très souvent amusé, sans jamais atteindre une exagération telle que je ne puisse plus m'immerger dans l'histoire.


Très bon travail aussi en ce qui concerne l'atmosphère. La vie monastique est décrite de façon expressive. Les détails qui sont fournis sur l'existence dans un monastère trouvent un excellent équilibre entre le trop et le pas assez : suffisamment nombreux pour intéresser sans jamais sombrer dans un superflu risquant d'être ennuyeux. Les personnages sont très vivants et on retrouve toutes les mesquineries et les querelles futiles qui devaient certainement exister dans ces communautés.
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#11
(31/05/2020, 21:16)Outremer a écrit : Première tentative et je suis tombé sur l'un des PFA les plus horribles, les plus dérangeants, les plus malsains de toute l'histoire de la littéraction : j'ai cessé d'aimer le fromage.

(03/06/2020, 22:07)Outremer a écrit : Non, mais soyons sérieux : le 50 est la mauvaise fin, c'est le 48 qui est la bonne.

Le 49 est la fin tragique mais glorieuse où le héros se sacrifie pour une noble cause.

(04/06/2020, 20:31)Outremer a écrit : Or le lecteur pourrait être un hérétique fromageophobe, c'est son droit, il ne faut pas juger les gens pour leurs préférences même lorsqu'elles méritent le bûcher.

On dirait que mon aventure a touché un point sensible. ^_^

(04/06/2020, 20:31)Outremer a écrit : J'ai tout de même trouvé que les variations que peut connaître le score de gula vers la fin étaient un peu extrême, étant donné que le joueur n'a guère de prise sur elles. Par exemple, le joueur qui arrive au 13 avec un score de 2 (un de moins que le score de départ) va automatiquement voir son score baisser d'un point, ce qui signifie que le test du 44 a 5 chances sur 6 de faire tomber son score à 0, ce qui déclenche l'une des fins extrêmes. À l'opposé , un joueur avec une gula de 4 (un point de plus que le score de départ) se retrouve au 44 avec 2 chances sur 3 de voir son score propulsé à 6, ce qui déclenche l'autre fin extrême.

Une modification radicale de dernière minute du score de gula n'est pas en soi une mauvaise idée, mais je pense qu'il faudrait qu'elle dépende d'un choix du joueur.

Les modificateurs drastiques de la fin étaient un moyen un peu bancal d'éviter l'effet « trou noir » du 48. Je pense que si je reprends cette aventure, j'éliminerai les deux jets de dés et je ferai effectivement en sorte que l'épreuve ultime implique davantage le joueur, d'une manière ou d'une autre. Ça impliquera sans doute de dépasser la borne des 50 paragraphes… Je verrai après le concours.
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#12
Je m’attendais à passer un bon moment, je n’ai pas été déçu. L’aventure est des plus plaisantes à vivre, surtout quand il est si facile de s’identifier au protagoniste (ouais, moi aussi, je trouve que le 48 est la meilleure fin).

Le style est excellent, n’ayant rien à envier à un écrivain confirmé. L’humour est savamment dosé — j’ai bien aimé le passage sur les 5 points d’ira, vu que c’est précisément la réflexion que je me suis faite avant de choisir ce renvoi. Enfin, les nombreux détails de la vie monacale forcent l’admiration, c’est un véritable plaisir que de découvrir les mille et un aspects de la vie quotidienne de cette communauté ecclésiastique.

Les règles fonctionnent bien, offrant juste ce qu’il faut de challenge au lecteur. Les rares jets de dés ne m’ont pas gêné, personnellement. Limite, j’ai été frustré d’atteindre le 50 à ma deuxième tentative sans avoir à aller jusqu’au bout de l’aventure. L’aventure est peut-être un peu linéaire, mais bon, là aussi la limite des cinquante sections plane. On en fait finalement vite le tour, mais les variations possibles entre les différentes heures de la journée offrent quand même un minimum d’exploration bienvenue.

Bref, une bien jolie perle que cette Dernière tentation du frère Edgar.
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#13
Tiens, c'est l'occasion de faire preuve d'un peu de politesse : merci à tous pour vos feedbacks ! Je me rends compte que c'est ce qui m'a le plus manqué pendant mon absence, je n'ai trouvé nulle part ailleurs l'assurance de recevoir des commentaires aussi bienveillants que pertinents. Cette communauté est quand même géniale.

(14/06/2020, 13:28)Jehan a écrit : L’aventure est peut-être un peu linéaire, mais bon, là aussi la limite des cinquante sections plane.

J'ai préféré pécher (hihi) par défaut plutôt que par excès d'ambition. Vu que c'est la première AVH que je termine depuis plus de dix ans, je ne pense pas avoir fait le mauvais choix !
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#14
Une AVH courte mais bien amusante, qui m'a fait sourire et même rire lors de ce passage où l'on se rend compte avec horreur avoir recopié Fromage au lieu de mage. ^^
Enorme aussi le rêve où l'on peut manger la tête fromagère d'un de nos confrères.

C'est que l'aventure est écrit d'une manière très sérieuse, avec beaucoup de réalisme pour les émois et sensations du personnage incarné, de détails pour décrire la routine de la vie monastique, avec un vocabulaire pointu adapté au contexte. Donc les situations comiques marchent à plein avec ce décalage, on est dans un burlesque distancié, raffiné, saugrenu et savoureux à la fois, jamais ironique ni outrancier. C'est frais comme un Chavroux ! Cette folie douce de Frère Edgar rappelle l'obsession de Wallace pour le cheddar.

Par contre l'aventure m'a semblé courte et je pense que c'est parce qu'en deux lectures, j'ai parcouru beaucoup de sections déjà lues. Pourtant je me suis efforcé de faire des choix toujours différents de l'essai précédent. Mais rien à faire, je suis tombé une fois de plus à 0 en Gula sans le vouloir. Je n'ai entre autres pas connu de blessure au tibia.
A croire qu'il est plus facile de "guérir" que de vraiment sombrer dans la gloutonnerie...
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#15
(17/06/2020, 18:05)Fitz a écrit : Par contre l'aventure m'a semblé courte et je pense que c'est parce qu'en deux lectures, j'ai parcouru beaucoup de sections déjà lues. Pourtant je me suis efforcé de faire des choix toujours différents de l'essai précédent. Mais rien à faire, je suis tombé une fois de plus à 0 en Gula sans le vouloir. Je n'ai entre autres pas connu de blessure au tibia.
A croire qu'il est plus facile de "guérir" que de vraiment sombrer dans la gloutonnerie...

Du coup, Loi-Kymar a eu du mal à atteindre une fin extrême et toi tu n'as fait que tomber dessus. Peut-être que cette aventure est bien équilibrée en fin de compte ! ^_^

Si je supprime les jets de dés, l'échelle de 0 à 6 n'aura plus de raison d'être, je pourrais peut-être la remplacer par une échelle de 0 à 10 avec un score de départ égal à 5 pour éviter de tomber trop vite sur une fin extrême.
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