Le premier paragraphe
La suite directe de RàG! Big Grin
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C'est fort, comme début ! Peut-être légèrement long, mais surtout bon.
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Un style toujours aussi bon. Smile
Par contre, il y a un nombre impressionnant de virgules. Écourter un peu les phrases ne ferait pas de mal... Wink
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C'est pas faux. Merci du conseil ! Wink
Anywhere out of the world
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Pour ma part je trouve que les virgules sont bien, traduisant mieux l'enchaînement haletant des sensations du personnage que des phrases courtes Wink

Très très cool !
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Il y en a quand même trop. Je suis bien placé pour le dire car moi aussi j'ai la virgule facile!
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Voici, pour mon premier essai, le paragraphe 1.

J'ai un problème pour construire les phrases, c'est à dire que je me suis bien rendu compte qu'il y a cinq/six phrases assez courtes qui s'enchaînent au même rythme. C'est haché, pas très agréable. Aucune idée de comment tourner ça. ^^ Mais ravi d'avoir commencé l'histoire.

1

Les arbres sont magnifiquement dressés dans leur manteau de feu et d'or. Au moment où le ciel se découvre à l'orée du virage montant, une silhouette blanche se dessine à distance à l'autre bout de la route. Il est gros et gracile à la fois. C'est un chien.
Il n'a pas bougé, sa prestance posée, rectiligne, vous regarde fixement. Vous ne voyez pas bien ses yeux pénétrants mais vous le savez. L'ombre ne se trompe jamais de direction, elle lui donne un mélange de quiétude et de regard calculateur. Vous ne savez pas encore quoi faire et décidez d'attendre quelques instants pour voir s'il réagit. Sans doute un chien qui a suivi la famille de tout à l'heure. Mais vous avez beau être resté une ou deux minutes à gambader sur place, le chien ne fait que parcourir la route en largeur en effectuant des allers-retours, la tête basse la langue pendue et a aucun moment n'a quitté son poste. Parfois il se redresse sur ses pattes arrières, vous observe et recommence. Il est ici, grand, le pelage long et blanc, la gueule un peu allongée, tout ceci commence à être ridicule. Que peut-il arriver au pire ?
Rester encore un peu au 50 en vous asseyant sur un tronc d'arbre proche, peut-être que le chien viendra de lui-même pour quelques caresses.
Continuer votre marche, rendez-vous au 13.
Vous pouvez toujours retourner sur vos pas au 100 si ça ne vous enchante pas de croiser ce chien. Après tout, il n'y a personne pour épier vos mouvements.


Qu'en pensez-vous ?
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Bonsoir, en règle générale il y a des phrases qu'il faut alléger et d'autres qu'il est nécessaire de compléter. Il y a des phrases à replacer dans le bon ordre. par exemple lorsque tu décris le chien, finis ta description, ne t'arrête pas pour parler d'autre chose puis revenir plus tard dessus.
Ensuite, on ne sait pas vraiment où on est et on ne dispose d'aucune description de l'environnement. Mais peut être que tu l'as précisé dans ton prologue.
Quand tu parles de l'ombre, s'agit il de celle du chien?
Tu ne peux pas utiliser le mot "silhouette" et employer le masculin.
"Sans doute un chien qui a suivi la famille de tout à l'heure." : premièrement tu n'as pas parlé de cette famille (à moins que tu ne le fasses dans le prologue). En plus je ne trouve pas cette phrase indispensable.
"tout ceci commence à être ridicule. Que peut-il arriver au pire ?" : pourquoi cette phrase? est on sensé être en danger?
Enfin la question n'est pas adaptée. Tu demandes ce qu'il peut arriver au pire et tu nous proposes trois actions. Voilà le texte que j'aurais mis à ta place:

"Les arbres sont magnifiquement dressés dans leur manteau de feu et d'or. Au moment où le ciel se découvre à l'orée du virage montant, une silhouette blanche se dessine à distance à l'autre bout de la route. Vous réalisez qu’il s’agit en fait d’un chien à la fois gracile et imposant. . Il est grand, le pelage long et blanc ainsi que la gueule un peu allongée, Il ne bouge pas, sa prestance posée et rectiligne vous regarde fixement. L'ombre ne se trompe jamais de direction, elle lui donne un mélange de quiétude et de regard calculateur. Vous ignorez encore quoi faire et décidez d'attendre quelques instants une éventuelle réaction. Néanmoins, vous avez beau rester deux minutes sur place, le chien ne fait que parcourir la route en effectuant des allers-retours, la tête basse la langue pendue. A aucun moment, il n'a quitté son poste. Parfois il se redresse sur ses pattes arrières, vous observe et recommence. Qu’allez vous faire ?

Rester encore un moment au 50 en vous asseyant sur un tronc d'arbre proche dans l’espoir que le chien vienne de lui-même pour quelques caresses.
Continuer votre marche au 13.
Retourner sur vos pas si le chien ne vous inspire pas confiance au 100."

Ce que je te conseille, c'est de terminer ton LDVH et de demander à quelqu'un de te corriger le style.
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Bonsoir. Je ne m'attendais pas à autant d'information d'un coup Wink

C'est une nouvelle expérience, c'est certain que pour aller au bout je réviserai le tout qu'une fois la première version terminée.

En fait, je tente d'écrire quelque chose qui ressemble à une nouvelle et instaurer au départ un climat de doute, qui évoluera en situation plus brutale.
Sachant qu'il s'agit aussi d'un jeu, je ne veux pas automatiquement que se soit la situation qui mette le doute, mais le livre.
C'est pour ça que j'ai mis la phrase "Que peut-il arriver au pire ?" (jusqu'aux numéros de § qui ne sont pas des numéros quelconque) C'est maladroit niveau littéraire, mais il existe sûrement un moyen d'écrire qui susciterais l'effet recherché ?

Concernant les descriptions, je voulais faire en sorte que le héros toise à peu près comme n'importe qui : Au début on a une certaine idée de ce qu'on a sous les yeux, on ne change pas d'avis pendant un moment, puis on voit de nouveaux détails au fur et à mesure.

Le prologue en dira un peu plus c'est vrai.

Enfin, l'ombre est bien celle qui dessine la gueule du chien.


Merci beaucoup pour ton analyse. Je vais étudier les conseils avec attention.
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(06/11/2013, 20:19)Topher a écrit :
1

Les arbres sont magnifiquement dressés dans leur manteau de feu et d'or [l'inverse est plus habituel, c'est un choix]. Au moment où le ciel se découvre à l'orée du virage montant, une silhouette blanche se dessine à distance à l'autre bout de la route. Il [une silhouette, féminin : pourquoi il ?] est gros et gracile à la fois. C'est un chien. [joli !]
Il n'a pas bougé, sa prestance posée, rectiligne [une prestance rectiligne ?], vous regarde fixement. Vous ne voyez pas bien ses yeux pénétrants mais vous le savez [phrase étrange]. L'ombre ne se trompe jamais de direction [hein ?], elle lui donne un mélange de quiétude et de regard calculateur. [saut de ligne] Vous ne savez pas encore quoi faire et décidez d'attendre quelques instants pour voir s'il réagit. Sans doute un chien qui a suivi la famille de tout à l'heure [maladroit]. Mais vous avez beau être resté une ou deux minutes à gambader sur place, le chien ne fait que parcourir la route en largeur en effectuant des allers-retours, la tête basse la langue pendue et a aucun moment n'a quitté son poste. Parfois il se redresse sur ses pattes arrières, vous observe et recommence. Il est ici, grand, le pelage long et blanc, la gueule un peu allongée [pause ou point], tout ceci commence à être ridicule. Que peut-il arriver au pire ? [à dire quand le héros aura envisagé une action]
Rester encore un peu au 50 en vous asseyant sur un tronc d'arbre proche, peut-être que le chien viendra de lui-même pour quelques caresses.
Continuer votre marche, rendez-vous au 13.
Vous pouvez toujours retourner sur vos pas au 100 si ça ne vous enchante pas de croiser ce chien. Après tout, il n'y a personne pour épier vos mouvements.

Qu'en pensez-vous ? [ça c'est bien conclu]
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Je ne comprends pas du tout le coup masculin féminin de la silhouette. On dit bien "La silhouette d'un animal" ou "La silhouette du tueur", est-ce parce que j'ai utilisé le mot silhouette seul puis dans la phrase suivante le sujet est masculin ?

Bien pas mal de phrases sont à reformuler pour les rendre compréhensible pas seulement pour l'auteur ^^
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Pour la silhouette le problème c'est que le "il" est employé avant qu'on sache qu'il s'agit d'un animal.

Il suffit de mettre "C'est gros et gracile à la fois" pour que le problème disparaisse!
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Je déterre ce sujet oublié dans les limbes du forum pour vous informer que j'ai repris mon AVH à deux héros, entamée il y a déjà presque 2 ans... Oui, bon... Chacun son rythme, et ça sera peut-être fini dans 10 ans Smile
Afin de vous rafraîchir la mémoire, le prologue est toujours ici et n'a pratiquement pas changé : http://rdv1.dnsalias.net/forum/thread-1630-post-38405.html#pid38405
L'AVH se compose toujours de 3 parties : 2 flashbacks où l'on incarne la fille-jaguar (paragraphe 1) puis le mercenaire grisonnant (paragraphe 100) ou inversement, et une dernière partie en duo.

1
Sakyo

- Laa Hifu! N'téké!
Vous vous réveillez en sursaut dans l'herbe encore humide de la rosée matinale. Une demi-douzaine de silhouettes sombres vous encerclent, leurs lances braquées sur vous. Vous reconnaissez immédiatement ces chasseurs de la tribu Ulueï à la pointe de leur sagaie décorée de plumes rouges et blanches. Cela fait quelques jours que vous semez la terreur dans leur village perdu au cœur de la forêt vierge. Certes, votre «alter ego» en a déjà dévoré quelques uns, mais ne sont-ils pas eux-mêmes anthropophages?
A peine avez-vous le temps de respirer qu'un des guerriers vous attrape par les jambes tandis qu'un autre vous maintient les bras au sol. Pendant que vous vous débattez vainement, un vieillard aux bras noueux s'approche d'un pas résolu. Le Sorcier du village - car il s'agit de lui - s'arrête au-dessus de vous, faisant s'entrechoquer les os qui composent sa parure, puis marmonne quelque obscure incantation en répandant sur vous une poudre brillante. Une douleur aigüe parcourt atrocement votre corps et vous perdez rapidement connaissance ainsi que 2 points d'HABILETÉ.
Plusieurs heures ont passé lorsque vous retrouvez vos esprits. Vous constatez que vous êtes prisonnière d'une cage en bois suspendue à deux mètres du sol, au centre d'une petite clairière. Vos poignets sont attachés à l'un des barreaux par des chaînettes en argent qui semblent aspirer toute votre énergie. Vous réalisez que la matinée se termine car le soleil est maintenant haut dans le ciel. La chaleur est insoutenable et la soif vous brûle la gorge. La peur et la désillusion s'emparent peu à peu de vous. Lancez un dé. Si vous obtenez un chiffre pair, rendez-vous au 2. Sinon, rendez-vous au 4.

100
Haregany

La première sensation, ce sont ces grains de sable chaud qui s'engouffrent dans tous les interstices de votre corps et s'amoncellent sur votre visage. Le doux murmure du vent est parfois entrecoupé de cris lointains d'animaux. Vos yeux s'entrouvrent doucement car vous êtes ébloui par la puissante clarté d'un ciel sans nuage. Vous êtes étendu à plat ventre, au cœur d'une immense steppe. Quelques rochers polis par le vent et des tapis de petits buissons épineux parsèment cette étendue aride.
Par-dessus votre épaule, vous discernez un petit groupe d'hommes qui s'approchent, emmitouflés dans de longues robes ocre. Ils sont trois, ont le teint mat et les yeux bridés. L'un d'eux s'accroupit à vos côtés et vous interpelle.
- Farang'u, najasui ? Farang'u ?
Dialecte inconnu, quoique... Après quelques secondes, ces mots deviennent familiers.
- Etranger, m'entends-tu ? Etranger ?
Sans pouvoir l'expliquer, vous parvenez à lui répondre dans sa propre langue.
- Najamiui. Je t'entends.
- Homme à peau d'ivoire, que fais-tu ici, seul et sans vêtement ? demande-t-il. D'où viens-tu ?
- Peau d'ivoire ? soupirez-vous en palpant votre visage. Je ne sais… Mon esprit est vide de tout souvenir.
Vous remarquez au sol une tranchée, profonde d'un pied environ, et s'étalant sur plusieurs centaines de pas.
- C'est cela qui nous a menés à toi, intervient l'homme. L'as-tu donc creusée tout seul ?
Votre silence en dit suffisamment.
- Je vois, dit-il. Nous pouvons t'emmener à notre village si cela est ton souhait. Mon nom est Batsaï, de la tribu khanate du Solstice d'Eté. Connais-tu ?
- Absolument pas, répondez-vous en vous asseyant péniblement.
Allez-vous suivre ces Khanates (rendez-vous au 101) ou bien remonter la tranchée jusqu'à sa source (rendez-vous au 102) ?
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Personnellement je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée d'en faire un amnésique, 1/ parce que c'est quand même cliché 2/ parce que tu lui avais donné une personnalité, un passé intéressant.
" Ashimbabbar m'a donné une dague et une épée et m'a dit
: Transperces-en ton corps; elles furent forgées pour toi."
Poème d'Enheduanna
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C'est vrai, mais je n'ai pas trouvé mieux pour le moment. S'il n'est pas amnésique, je dois trouver autre chose pour le mener au final, que je ne veux surtout pas changer. Je vais essayer autrement.
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