Rendez-vous au 1

Version complète : [Le Maître du Destin 1] La Forêt du Dragon
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La série Le Maître du Destin propose des règles de combat plus réalistes et complexes que celles de Défis Fantastiques, mais rien de bien méchant. A priori, elles fonctionnent plutôt bien même si les incohérences sont nombreuses : il est par exemple impossible de cumuler un bouclier et une armure. Par contre, elles essaient de prendre en compte la fatigue du personnage au fur et à mesure de ses blessures ce qui est plutôt louable.
De plus, on dispose d'un catalogue de sorts dont l'utilisation est intéressante et stratégique. On nous demande quel sort on va utiliser puis les effets de ce choix sont décrits au paragraphe suivant. Il ne faut donc pas se louper et bien réfléchir quelle magie va être la plus efficace selon la présente situation.
L'introduction présente une intrigue convenue avec un vilain noble qui capture une princesse dans le but d'un mariage forcé. Le père de la prisonnière nous conjure de la libérer jusque dans le repaire du méchant, un ennemi soutenu par une armée de gobelins, un dragon et un puissant sorcier. Dès le départ, on se mélange les pinceaux avec les noms des nobles mais l'on se console en pensant qu'un tel cadre augure d'une enquête compliquée pour trouver le repaire, de surcroît marquée par un ultimatum (une semaine maxi).
Tout le reste n'est ensuite que déception.
Les paragraphes sont ridiculement courts et le style d'un laconisme effrayant. Des descriptions très succintes, aucun dialogue, des choix se résumant à la direction empruntée et à l'attitude adoptée (fuite, attaque ou sortilège). La première partie se déroule dans une forêt et la seconde, dans le repaire souterrain. Rien n'est fait pour nous plonger dans une certaine ambiance, les rencontres sont toujours hostiles et ne laissent aucune part à la ruse ni à la diplomatie (ou presque). La lecture devient donc très fastidieuse.
L'originalité de cette série réside dans les croquis illustrant presque chaque paragraphe pour représenter les lieux traversés. Il est ainsi possible de tracer une carte détaillée des lieux, comme la carte d'un donjon dans un scénario de jeu de rôle. Si l'on joue ce jeu, que l'on trace cette carte à mesure de nos avancées, on peut alors enfin trouver un peu d'intérêt à s'acharner sur cette aventure.
Celle-ci est difficile car on se fait souvent capturer, subtiliser notre bel équipement et c'est ensuite la mort assurée face aux puissants adversaires rencontrés. A chaque essai, j'ai un peu plus agrandi ma carte et cherché les passages les plus sûrs et ceux permettant de gagner les plus beaux objets. Mais lorsque je vins enfin à bout de ce livre, il ne m'est resté aucun passage marquant, simplement la mince satisfaction d'avoir gagné un jeu ; en aucun cas celle d'avoir lu une bonne aventure.
En somme, un relatif intérêt ludique qui ne rattrappe pas vraiment la médiocrité générale de l'histoire.
A noter un épilogue original qui annonce déjà le deuxième tome de la série.
le cliffhanger est nul oui, aussi intense que celui de l'Epreuve des Champions
C'est une des rares séries de chez Gallimard que je n'ai pas appréciée. Je n'ai vraiment pas accroché au système de plan. J'ai trouvé le système des passages successifs dans les mêmes endroits assez lourd et ennuyeux. Le fait qu'on nous demande trés souvent par quel côté de la pièce ou par quelle direction on y est entré, si on a déjà croisé telle ou telle personne (etc.), casse vraiment le peu d'ambiance que l'on peut ressentir. Autant dans Le Marais aux Scorpions ça passe, autant là c'est à mourir ! Wink
Marcheur des Cieux a écrit :le cliffhanger est nul oui, aussi intense que celui de l'Epreuve des Champions

Qu'appelles-tu le cliffhanger?
Cliffhanger : homme suspendu à une falaise (ou un truc dans le genre)
C'est le suspense qui arrive en fin de livre qui fait que le lecteur a envie d'acheter le suivant (comme à la fin de chaque saison de Friends)

Dans l'Epreuve des Champions, le vainqueur envisage de lever une armée
C'est bien ce que je craignais...
J'adore ce genre de petite remarque lapidaire et gratuitement agressive ; ça donne une sacrée bonne ambiance sur le forum et donne très envie d'y laisser des avis.
Maieuh !!! Je critiquais la fin de La Foret du Dragon ... désolé si j'ai l'air lapidaire ... Mais agressive ? Pas compris ... Enfin
bon, moi non plus, j'ai pas beaucoup aimé la Forêt du Dragon, même si l'intro avec tous les nobles pouvaient laisser penser à des manigances politiques, et tout, ben rien ...
Je ne l'ai même pas fini, ce tome 1, tellement je m'emmerdais dans le repaire souterrain. Déjà, le fait que la moitié de la forêt soit composée de paragraphes quasiment identiques, ne variant que dans l'énoncé des directions possibles, m'avait pas mal agacé, mais la séquence dans le donjon m'a achevé. Aucune ambiance, peu d'originalité, vraiment ennuyeux. Et j'ai du mal à voir en quoi l'épilogue est original, vu qu'il me semble assez convenu : en très résumé, ça donne « vous êtes pété de thunes, mais une nouvelle mission se profile déjà à l'horizon ».

À noter que la fin du tome 2 (dont l'épilogue est encore pire, vu qu'il fait dix lignes) laisse entendre clairement qu'un troisième volume (Marauders at Redmarsh) était prévu. Encore une série arrêtée faute de ventes ? En tout cas, vu sa qualité, ça n'est pas franchement regrettable.
OK, au temps pour moi alors. Disons que ta remarque à contre-pied m'avait un peu vexé, surtout que moi non plus je n'ai pas aimé cette conclusion du livre.

Quand je parlais d'originalité, c'était juste parce que je ne me rappelais pas avoir vu beaucoup de vrai épilogue dans les autres LVH, ni d'allusion aussi franche à l'objectif de la mission suivante.
Mais c'est vrai que la fin de l'épreuve des champions annonce les Sombres Cohortes.

Bon, promis, pour me mettre au diapason, je vais tâcher de plus "troller" les faibles LVH et de ne plus fouiller dans les recoins à la recherche d'éventuels points positifs.
Fitz a écrit :Quand je parlais d'originalité, c'était juste parce que je ne me rappelais pas avoir vu beaucoup de vrai épilogue dans les autres LVH, ni d'allusion aussi franche à l'objectif de la mission suivante.
De fait, puisque l'épilogue du tome 1 sert d'intro au tome 2 ! Paul Vernon, un auteur qui ne se foule pas. Tongue

Joe Dever joue parfois aux épilogues-révélations à la fin des Loup Solitaire, mais de façon moins développée. Je me souviens de la fin du 16 qui fait allusion à « un oubli mortel », celui du Bâton de Mort, qui mènera LS en Ixia dans le livre suivant.

Sinon, pas la peine de changer ta façon de faire. Tes critiques sont très bien, personne n'a dit le contraire.
La série Le Maître du Destin est mon pire souvenir de LDVELH.
J'avais acheté les 2 volumes en Septembre 1990, juste avant de partir en pensionnat.
Et bien je ne m'étais jamais autant emmerdé avec un LDVELH Rolleyes

Je me suis débarassé vite fait de ces 2 bouquins 1 mois plus tard en rentrant chez moi : je les ai vendu 1 Franc pièce au marchand de livres sur le marché.
Faudra que je les rachète à l'occasion, juste pour voir si mon opinion au sujet de cette série a évoluée...
Il ne faudrait pas se plaindre à la liberté d'action ^^ on peut aller à droite à gauche en haut en bas, le seul problème est que si on fait pas de plan on se retrouve à mener dix fois de suite les mêmes combats, et qu'il faut songer à éviter de se faire blesser le plus souvent.

Le système de plan est aussi original, mais le jeu n'en tient pas la route. Je ne sais pas si je vais dire dommage, disons qu'il reste un peu LBNI (Livre Bizarre Non Identifié) dans le domaine des LDVH.
Ce livre n'a d'intérêt que pour les héros cartographes. Ceux qui adorent tracer des plans en arpentant un labyrinthe. Niveau histoire, c'est catastrophique. On ne sait même pas pourquoi le méchant final n'est pas le chef des méchants...

Et mêmes les héros cartographes risquent de ne pas apprécier des masses vu que le livre est tout buggué. On veut entrer, mais l'entrée est gardée par des gobelins, soit. Mais, vu que la liberté de mouvement est totale, il est possible aussi que l'on soit déjà entré et qu'on veuille en fait sortir par ce passage gardé par les gobelins. Le cas échéant, on se retrouve au même paragraphe, téléporté dans la forêt et cherchant à entrer. Même Les Quêtes du Graal sont mieux fichues en termes d'exploration...
Un jour, j'ai tenté la lecture de la Forêt du Dragon mais comme vous pouvez le supposer, j'ai vite stopper, tant je me suis ennuyé comme un rat mort, pour prendre l'expression de Meneldur. Je n'ai jamais renouvelé l'expérience, et j'ai encore moins voulu lire le deuxième opus. (Ce dernier est-t'il mieux?)
Si tu as aimé le 1er tome, tu aimeras le second.

Sinon..........................
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