Rendez-vous au 1

Version complète : Dans l'Angle mort
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Bon, voilà ma contribution pour le mini-Yaz 2021.
http://litteraction.fr/livre-jeu/dans-l-angle-mort

Résumé (lapidaire):

2041. Un père de famille part à la recherche de sa fille fugueuse, disparue en République Socialiste du Mexique. Ce père de famille, c’est VOUS.

Je m'excuse par avance pour les nombreuses imperfections de cette AVH. La limite de 50 paragraphe a fait qu'elle ne ressemble pas exactement à ce que j'aurais souhaité.
(01/05/2021, 16:24)gynogege a écrit : [ -> ]Bon, voilà ma contribution pour le mini-Yaz 2021.
http://litteraction.fr/livre-jeu/dans-l-angle-mort

Résumé (lapidaire):

2041. Un père de famille part à la recherche de sa fille fugueuse, disparue en République Socialiste du Mexique. Ce père de famille, c’est VOUS.

Je m'excuse par avance pour les nombreuses imperfections de cette AVH. La limite de 50 paragraphe a fait qu'elle ne ressemble pas exactement à ce que j'aurais souhaité.

Est-ce qu'il manque un renvoi au 45 ? Je suis bloqué dans ce paragraphe. Merci!
(02/05/2021, 14:12)Flam a écrit : [ -> ]
(01/05/2021, 16:24)gynogege a écrit : [ -> ]Bon, voilà ma contribution pour le mini-Yaz 2021.
http://litteraction.fr/livre-jeu/dans-l-angle-mort

Résumé (lapidaire):

2041. Un père de famille part à la recherche de sa fille fugueuse, disparue en République Socialiste du Mexique. Ce père de famille, c’est VOUS.

Je m'excuse par avance pour les nombreuses imperfections de cette AVH. La limite de 50 paragraphe a fait qu'elle ne ressemble pas exactement à ce que j'aurais souhaité.

Est-ce qu'il manque un renvoi au 45 ? Je suis bloqué dans ce paragraphe. Merci!

Madre de dios !
En effet, il manque un renvoi vers le 35 !
En plus, c'est un paragrpahe où on  a de grandes chances de passer. Merci Flam ! Je commence à faire une version corrigée.
Je bien aimé cette histoire d'anticipation, c'est bien écrit et bien fait, et on s'immerge dans l'univers socialiste de cette république mexicaine aux technologies vétustes. Le seul truc qui me chicotait de ce côté est que je m'imagine mal une bande de hipsters face aux barons de la drogue Smile

L'enquête est intéressante, et malgré les nombre très limité de paragraphes, ça m'a pris quatre tentatives pour dénouer cet imbroglio de codes !! Au fait, les codes OK, OK2, ... ont une utilité ? Je ne l'ai pas découvert ou pas compris.

J'ai aussi beaucoup aimé la finale ''punchée'', que je vais évidemment ne pas dévoiler ici.
Merci pour ton retour Flam, content que ça t'ait plu.

Alors pour les "hipsters" (encore qu'il faut s'entendre sur la définition du terme), ce qui n'est peut-être pas assez clair dans l'AVH, c'est qu'il y a deux générations de volontaires:
- ceux qui ont combattu (mais c'est vrai qu'on ne les voit pas beaucoup);
- ceux qui sont arrivés après l'édification de la République Socialiste, dans un esprit effectivement moins "guerrier" et qui font un peu jeunes zadistes;

Pour les Codes OK

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J'ai beaucoup aimé cette AVH. Elle m'a un peu rappelé ma tendre jeunesse, à l'époque de laquelle je défendais des idées proches de celles d'Emilie. Bon, depuis la vie a fait son œuvre et mes convictions ont bien changé (même si j'en suis pas encore au stade de Lucas, j'imagine qu'avec l'âge cela viendra peut-être, c'est triste la vieillesse, lol.)

L'enquête est réellement passionnante et j'ai trouvé l'écheveau particulièrement difficile à démêler. Un tour de force en 50 paragraphes seulement! La lecture de "Nils Jacket" t'a peut-être été utile pour bâtir la structure de cette AVH?

J'ai beaucoup apprécié la personnalité du héros, dont je me suis tout de suite senti proche. La mauvaise fin du 7 m'a beaucoup plu, particulièrement la dernière phrase. C'est bien tourné et bien trouvé, bravo. La "vraie" fin m'a énormément surpris, mais je dois avouer qu'elle m'a aussi un peu déçu, car trop peu crédible à mon goût.
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Cela dit je lui reconnais volontiers sa grande qualité dramatique!

Un dernier mot sur la République Socialiste du Mexique. La description qui en est faite plutôt sympathique et on comprend qu'Emilie ait voulu s'y rendre, mais elle est à mon avis assez peu réaliste, compte tenu des exemples que l'histoire nous a donné jusqu'ici. Par exemple, le texte évoque par moments l'homosexualité, et je ne pense pas qu'elle ait été aussi bien perçue en Chine ou en URSS que dans le Mexique de cette AVH... Je vois plutôt cette RSM comme la représentation une société idéale basée sur l'entraide, le partage et la tolérance, mais sans l'autoritarisme qui rime (enfin jusqu'ici, et dans la limite de mes connaissances) avec socialisme. Tout ça pour dire que cette étiquette "socialiste" aurait à mon avis aisément pu être gommée du récit pour rendre cette RM plus crédible; en l'état, j'avoue que j'ai du mal à croire.

Enfin c'était quand-même super bien, bravo.
Merci pour ce retour qui me fait très plaisir Kraken !
Oui, bien sûr, Nils Jacket m'a énormément inspiré pour construire cette AVH, ne le cachons pas Smile
Je suis content aussi que tu aies été surpris par la vraie fin, j'avais peur que ce soit cousu de fil blanc. Est-ce qu'elle est réaliste ? Sans doute pas. Mais là il faut en revenir au titre de l'AVH, et à la personnalité du héros, avec qui tu t'es identifié, dis-tu. Dans tous les, je t'accord qu'on est plus dans le domaine de la fable et c'est ce qui m'a plu aussi en la rédigeant.
Pareil pour la République "socialiste" du Mexique. Il est bien évident que je n'aurais pas pu faire se tenir la même intrigue en URSS en ou en République Populaire de Chine. Je n'en aurais pas eu l'envie de toutes façons. Là aussi on est de l'ordre de la fable, qui s'appuie sur les idéaux plus altermondialistes qui se développent dans les années 90.
Après, je ne vais pas me lancer dans un exposé sur le socialisme, mais l'idée socialiste n'est pas née avec l'Union Soviétique, ni même avec Marx (voir Charles Fourier par exemple https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Fourier). Et historiquement l'autoritarisme n'en faisait pas partie (il n'a jamais été vraiment revendiqué d'ailleurs, même par ceux qui le pratiquaient). Dans tous les cas, il n'est pas interdit de penser que le socialisme du XXIème siècle, si il existe, ne pourrait en aucun cas ressembler à celui du XXème siècle.
Edit: cela dit, je t'accorde volontiers que le terme "socialiste" a très largement disparu du langage politique, et sa réutilisation dans 20 ans peut laisser dubitatif.
Bonjour, c'est bien ici qu'il faut livrer les comparaisons avec Nils Jacket ?

Soyons honnête : Ce moment frustrant où le joueur a déjà résolu le mystère mais où le protagoniste galère totalement est un problème classique des jeux d'enquête, et n'est pas du tout limité à Nils Jacket ou à cette aventure. C'est même un écueil très difficile à éviter, auquel personne n'a trouvé de solution miracle.

En revanche, pour le one-true-path impitoyable qui nécessite de prendre plusieurs décisions contestables et d'esquiver volontairement des passages et des codes qui semblent faire évoluer l'histoire, là, la comparaison se défend bien.

Après, dans le cas présent, l'aventure est assez courte et les mécanismes assez transparents pour que la difficulté reste raisonnable. C'est pas piqué des hannetons, mais ça se finit sans tricher.

Sinon, en vrai, c'est cool. Une bonne petite aventure d'enquête avec un worldbuilding bien dosé.
Merci Skarn !
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edit: ce qui me fait vraiment plaisir, c'est que dans les trois premiers commentaires personne ne me dit que le style est bizarre... ça faisait partie de mes craintes.
A chaque fois que je lis une AVH, j’ai toujours des références plus ou moins débiles en relation avec l'histoire qui me viennent en tête. Là, c’était plus fort que moi, l’image de Liam Nesson dans l’oubliable Taken m’est apparu (ne me demandez pas pourquoi) alors que je touillais mon café (une sale habitude en fait, car je ne mets pas de sucre dedans), en lisant le premier paragraphe sur mon écran vieillissant.
Donc pour moi le protagoniste c’est Liam Neeson et ce dès le début ! Je me suis dis alors que ça allait chier des boulons.
Le style est dynamique et très agréable, hormis quelques répétitions qu’une relecture devrait gommer facilement (Exemples : 26 - Un paysan se propose de vous déposer dans une camionnette au campement de Dona Cinotta. Le campement est situé… 48 - Il vous promet de faire ce qu’il peut pour vous aider, en activant ses contacts à Mexico. Mais il ne vous promet rien). Du détail donc.
J’ai moins accroché aux enjeux politiques, au cadre général, aux partis pris en fait. L’opposition entre un occident qu’on imagine libéral, capitaliste et cette république socialiste est un peu trop abrupte à mon gout. Il y a plein de choses bien amenées, étoffées par des détails, des dialogues mais j’ai trouvé que ça manquait parfois d’un peu de nuances.
C’est secondaire, car ça donne une orientation (une « couleur » j’allais dire) à l’AVH et ça ne m’a pas empêché d’essayer à trois reprises d’aller au terme de l’enquête pour aboutir à ce dénouement que je qualifierai de « fin à la Scooby-Doo » !
Pour le coup, je ne l’ai pas fait à la Liam Neeson et d’ailleurs, il ne nous est pas donné l’occasion de défourailler à tout va, de casser des bras, d’envoyer des coudes dans la glotte, ou des coups de pompes dans les parties génitales des gens, dans l’espoir improbable de faire avancer le schmilblick. J’ai accordé ma confiance à tout le monde, rapidement conforté par le fait que ce n’était pas un AVH d’action. Comme quoi, une association d’idées saugrenues, fruit des biais cognitifs issus de mon cerveau en décrépitude, me laissait insidieusement accroire un tout autre déroulement.
Mon café était froid quand je l’ai bu, signe que je n’ai pas décroché de l’AVH en cours de route.
C’était très cool à lire, du très bon niveau pour moi !
Je n'ai pas fini d'examiner les enchaînements, mais je trouve effectivement l'ensemble vraiment bien ficelé. Il y a des numéros "plaque tournante" et pas mal de choix différents quant à la stratégie de recherche. Certaines pistes ne sont pas évidentes à obtenir ! J'ai un peu tourné en rond...

EDIT : effectivement, cela me rappelle furieusement les aventures de "Nils Jacket et le puzzle de l'oubli" (que je peux recommander au passage pour ses innombrables qualités) notamment parce qu'on relie peu à peu les fils de l'intrigue et qu'on se met à chercher dans quel ordre il faut les démêler pour accéder à la bonne fin.
Ici, on apprécie d'avoir affaire à une mini-AVH de seulement 50 paragraphes !



Le titre est vraiment superbe, quand on y pense (j'ai trouvé l'idée de la fin enthousiasmante, même si je l'estime assez peu crédible : tenter de mieux l'amener aurait été sans doute insuffisant de toute manière donc rien à dire sur sa mise en place). Chapeau !
A ce propos, en découvrant l'AVH je m'attendais à une course poursuite du type "Duel" (celui de Steven Spielberg) ! (oui, comme Gwalchmei j'ai des références ^^)


[Image: 714GNCX9ZZL._AC_SL1500_.jpg]


En réalité, c'est bien plus intéressant que cela. Pas beaucoup d'action (encore que, indirectement, il y a un certain danger), mais de la réflexion (pour nous et pour le personnage). Le héros est plutôt attachant par son humanité tranquille, tandis que le monde où il évolue possède beaucoup d'aspects cohérents que l'on prend plaisir à découvrir peu à peu.
Je regrette peut-être que le choix de l'anticipation ne soit pas davantage assumé avec une prise de distance vis-à-vis de la parenté historique "socialiste" ou "communiste". A mon avis, cela aurait été plus efficace et plus convaincant, paradoxalement, que cette référence appuyée (à tel point que j'ai cru y voir une parodie à plusieurs reprises). Le "camarade" en particulier me sortait du dialogue systématiquement.

L'écriture est remarquablement efficace par sa sobriété : elle s'efface pour servir le propos en nous présentant les faits avec élégance et précision.

Pour conclure, même si je ne me suis pas senti toujours impliqué en raison du système de jeu un tout petit peu frustrant et d'un univers qui ne me correspondait pas trop (mais c'est vraiment très subjectif comme ressenti), une AVH de très bonne qualité et même admirable par certains aspects.

Encore une belle réussite de gynogege !
Bon ben merci pour ces retours. Je note que le mot "socialiste" en a fait tiquer plus d'un ! Je m'y attendais et c'est un parti-pris volontaire parce que vu de moi ça traduit autant de chose sur les implicites de notre société actuelle que sur l'AVH en elle-même. Et si j'assume, c'est bien parce que je trouve que ces retours sont beaucoup plus riches que si j'avais tenté quelque chose de plus édulcoré.
Il y a une question de crédibilité bien sûr. Le fait que ce soit de l'anticipation proche joue sans doute dedans, encore que je me pose la question de savoir si en positionnant l'AVH en 2200 cette forme de néo-socialisme aurait été jugée plus crédible. Le terme "camarade" renvoie effectivement à une imagerie plus soviétique, donc je comprends qu'il puisse provoquer une réaction.
Mais ce qui est intéressant je trouve, c'est que le personnage (et c'était volontaire pour ne pas provoquer de rejet) ne s'identifie pas du tout à ça, donc ce n'est pas forcément une question de manque d'identification. Mais s'il avait rencontré des poulpes extra-terrestres à deux têtes, je me demande si ça ne serait pas mieux passé que des mexicains socialistes disant "camarade" Smile
Je suis content de voir que ça n'a au final pas nui à la lecture de l'AVH.
Sur l'aspect parodique. Pourquoi pas ? Ca ne me dérange pas. A mon sens, il y a deux façons de voir le système décrit:
- une utopie neo-socialiste bon enfant;
- une société où tu vois ce qu'on a envie que tu voies, c'est à dire une vie tranquille et normale pour 99% des gens;
Ce point de vue est lié à un séjour que j'ai fait à Pékin (deux fois en fait). Il n'y a pas de sentiment d'oppression pour le touriste occidental, pas plus de policiers dans les rues qu'en France. On te demande ton passeport dans les boutiques et on note ton numéro, mais au final ça s'arrête là. Les passants sont polis et serviables (parfois intéressés). Si on prend un peu de recul, on s'aperçoit qu'il y a des petits vieux avec des brassards rouges, qui sont tranquillement assis sur le pas de leur porte, et qui discutent en regardant ce qui se passe. Rien d'extraordinaire en fait, ils viennent même t'aider quand tu as l'air perdu. Pareil pour le policier. Il vient tout de suite te demander où tu veux aller, pas du tout de manière abrupte, pour t'aider. En fait c'est plutôt agréable pour un touriste, mais si on essaye de lire un peu plus loin on peut y deviner un système de surveillance assez bien élaboré. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas en deux semaines qu'on peut décoder toutes les arcanes d'une système politique, ce qu'on va voir c'est la vie de tous les jours.
J'ai été un peu long, mais c'est pour expliquer ce que j'ai essayé de décrire dans l'AVH, en laissant potentiellement la place pour une interprétation plus sombre à certains endroits, même si ce n'est pas celle qui va forcément être privilégiée (et là, sans doute que je n'ai pas assez appuyé sur cette possibilité en fait).
EDIT: @Merlinpinpin: en fait, quand tu parles de système de jeu frustrant tu penses à la structure de l'AVH ? parce que, à proprement parler, il n'y a pas de système de jeu (sauf les codes bien sûr...)
Je parlais de la structure : j'ai pas mal tourné en rond (notamment à la recherche d'un certain objet). Le système des codes fonctionne parfaitement et a été fort bien utilisé.

Sinon, j'ai parlé de courts moments qui m'ont fait penser à une parodie, mais jamais je n'ai considéré que c'en était une. Je sais bien qu'on touchait à quelque chose de plus profond.
Pour "camarade", je pense effectivement que ce terme nuit un petit peu à l'efficacité de l'ensemble. Et quelques autres références connexes.

Je comprends bien ton point de vue, je crois, et tes explications complémentaires sont intéressantes.
Des kraken poulpes à deux têtes, au moins, ne traîneraient pas le poids de l'histoire de l'URSS, donc oui, ça passerait mieux (et c'est un sincère passionné de Jean Ferrat qui te dit ça ! Je fredonne même parfois la chanson qui en porte le titre ! Mais avec un minimum de recul, c'est le moins que l'on puisse dire, d'autant que les paroles sont elles-mêmes joliment critiques).
D'ailleurs en SF, il n'est pas nouveau de se placer sur Mars, ou plus loin, pour proposer une utopie/dystopie/propagande/réflexion sur la société.
oui effectivement, paradoxalement l'éloignement radical permet souvent de faire passer plus de choses. Le choix du "léger décalage" est casse-gueule mais je le trouve un peu plus excitant. Je suppose qu'il m'a été soufflé par la lecture récente des "Chemins de Damas" de Pierre Bordage, qui est un roman d'anticipation proche. Il y a certains points communs sur l'évolution de l'occident, mais c'est un roman foncièrement désespéré à mon sens (à côté, "Germinal" c'est la Bande à Basile...) et je n'avais pas envie de ça.
Sinon, encore une fois, le côté parodie ou disons plutôt, mise en scène, n'est pas forcément problématique. La référence "camarade" est lourde et on peut imaginer un certain niveau de provocation dans son emploi, en tous cas elle renforce la distanciation avec le lecteur. Dans la plupart des régimes (et les régimes socialistes/communistes en particulier), la mise en scène joue un rôle déterminant, elle est souvent lourde (notamment parce que dans la plupart des régimes communistes la religion est mise sous l'éteignoir, il faut donc que le Parti assume complètement le relais en terme d'évocation du sacré).
Donc si le côté caricatural vient des références au communisme, ça peut évidemment gêner le lecteur, mais c'est peut-être inévitable (sauf à changer les références bien sûr). Si, en revanche, ce sont des éléments liés au rapport père/fille, là ça m'embếterait parce que ce n'est pas volontaire.

Mais l'idée des poulpes communistes, je me la réserve pour une prochaine AVH ! Ca pourrait s'appeler "A la poursuite d'octopode rouge".
L'univers ne m'a pas choqué plus que ça. « République Socialiste du Mexique », c'est le genre de nom de pays qu'on peut croiser dans de la BD franco-belge pas particulièrement underground, au côté de choses comme « États-Unis Chrétiens d'Amérique » ou « Commune libre de Québec ». Ça peut être militant (beaucoup de BDs franco-belges sont marquées très à gauche, de Gaston aux Vieux Fourneaux) comme ça peut être une façon simple d'indiquer au lecteur que l'histoire se déroule dans « un monde à la fois proche et très différent du nôtre » pour reprendre l'expression consacrée. De l'uchronie implicite si vous voulez.
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