Rendez-vous au 1

Version complète : [12] Le crépuscule des Maîtres
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
On était en droit d'attendre beaucoup de ce douzième opus : l'achèvement d'une quête, d'un cycle qui aura pris des années à Loup Solitaire. De plus, le programme est alléchant puisque l'on va s'introduire pour la première fois dans Helgedad, la cité des Maîtres des Ténèbres, capitale de leur royaume et siège de leur pouvoir.

Pourtant, je reste déçu...
Déjà, on découvre à notre retour un Magnamund qui a gagné en huit ans l'équivalent de huit siècles : navires cuirassés de métal naviguant à la vapeur et au charbon, canons et bombardes, véhicules blindés mangeurs de pierre... Sans prévenir ni expliquer comment, Papa Dever nous fait passer du Médiéval-Fantastique à la Seconde Guerre Mondiale.
Si Helgedad tient ses promesses, le combat final est un sommet de frustration : un petit coup de glaive de Sommer et hop ! emballez c'est pesé. Quant on pense au combat contre Haakon dans Le Tyran du désert... Gnaag n'a décidément aucun charisme, une grosse mouche à merde sans relief. Une fin qui fait pchiiiittt...

Un bon point : l'apparition de Khadarian, PNJ charismatique que l'on retrouvera plus tard, doté d'une personnalité intéressante, cynique et habile, direct et pragmatique, très loin du manichéisme habituel des PNJ de la saga.

Au final, ce n'est pas mauvais mais pour une grande conclusion, on est quand-même loin du côté épique et flamboyant du premier cycle.