Rendez-vous au 1

Version complète : Compte-rendu des soirées jeux de plateaux
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C'était a quel jeu ?
Pathfinder Adventure Card Game, ou quelque chose du genre. C'est directement inspiré du jeu de rôle Pathfinder.
Connais ni l'un ni l'autre Big Grin
Pour dire à quel point notre première partie de Pathfinder (cartes) a été chaude, il faut savoir que le jeu est en temps limité. Pour triompher, nous devions vaincre le chef des bandits en 30 tours ou moins. Et nous l'avons débusqué à la fin du trentième tour ! Outremer n'y croyait d'ailleurs tellement plus qu'il nous a fallu insister pour qu'il ne commence pas à ranger son propre paquet de cartes.

En terme de personnages, tout le monde aime Lini la gnome. Le fait qu'elle soit la pourvoyeuse officielle d'équipement du groupe, ses petites mains agiles n'ayant pas leur pareil pour dévaliser académies et herboristes, ainsi que notre meilleure soigneuse, fait qu'à mon avis elle risque de conserver notre affection très longtemps. Promis, si un jour je trouve le léopard des neiges qui est sur son illustration, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour lui ramener.

Ezren le mage souffre lui d'une terrible malédiction. Probablement en conséquence d'un passé peu glorieux qu'il se refuse à nous révéler, il est hanté par un puissant spectre qui n'a de cesse de le tourmenter. Cet acharnement divin a son encontre ne lui a guère permis de briller jusqu'à présent.

Seelah la paladine sans peur ni reproche a, malgré des armes médiocres, éradiqué la plupart des pires monstres qui errent dans ces contrées sauvages. Elle n'a qu'une seule faiblesse : les portes fermées. Malheureusement, cette information semble de notoriété publique tant ses ennemis s'acharnent à se cacher derrière de tel artifice.

Après des débuts difficiles, Amiri la barbare a compris qu'elle ne savait faire qu'une seule chose, et qu'elle devait s'assurer de toujours le faire bien : taper. Les autres tâches, comme utiliser des objets complexes, semblent au-delà de ses capacités mentales, comme l'indiquent les nombreux débris d'arbalètes qui parsèment son chemin. Son instinct (les médisants diront son flair) lui a aussi permis de découvrir à plusieurs reprises la cache des différents cerveaux du mal.
Faudra me faire essayer ça lors d'un prochain visu Smile
Au cours de cette partie de CdlVM, Skarn a confirmé que sa vocation serait plutôt d'être un dieu de l'ordre.

Alendir a révélé que, dans l'extension, Khorne peut aussi bien gagner aux points qu'au cadran.

Jehan a démontré que la débauche de la noblesse ne connaît pas de limite.

Et moi, j'ai prouvé qu'on peut tout à fait être Tzeentch et n'avoir aucun plan (tant qu'on est prêt à finir bon dernier).

Les cartes "Vieux Mondes" de l'extension ont par ailleurs montré qu'il n'y a pas que les démons du chaos qui savent se montrer brutaux : alors que celles du jeu de base sont souvent négligeables, celles-ci nous ont vraiment fait souffrir.
J'arrête définitivement Chaos dans le Vieux Monde.

J'ai supprimé le message rageux d'hier soir dans lequel je déversais du fiel inutilement sur des problèmes personnels (les circonstances très particulières de cette partie précise) pour une explication un peu plus construite.

En fait, je crois qu'il s'agit d'un jeu avec des thématiques et des mécanismes qui ne me plaisent pas à la base, ce qui rend très irritable et propice à exploser à la moindre contrariété. C'est un peu comme au cinéma. Si le film est bon, le spectateur fermera naturellement les yeux sur les incohérences du scénario (la suspension d'incrédulité). S'il est mauvais, toutes les erreurs lui sauteront aux yeux, ne faisant que lui faire détester encore plus.

De façon générale, j'aime les jeux constructifs, où le joueur tente de bâtir quelque chose. Une civilisation dans 7 Wonders, des métropoles dans Cyclades... Dans Chaos, le but est de prendre un monde existant et de le réduire à l'état de bourbier sanglant/pestilentielle/ensorcelé/décadent/envahi de vermines, en en profitant pour bien écraser et humilier ses rivaux au passage.

Également, je suis un joueur profondément honnête, à l'excès. J'estime que si un joueur a oublié un point de règle, même s'il me désavantage, je me dois de lui rappeler. Je considère ainsi que passer sous silence un élément de jeu qui devrait être connu de tous jusqu'au moment qui nous avantage est une forme de triche. Par exemple, nous avons eu une discussion assez chaude sur une partie de Cyclades où celui qui avait expliqué les règles avait oublié de préciser jusqu'à l'instant propice que deux figurines sur une même île se détruisaient mutuellement.

Or dans Chaos, toute une partie de la mécanique consiste justement à faire oublier aux autres joueurs qu'il existe dans notre jeu (et notre main) une certaine carte qui pourrait renverser la situation en notre faveur, pour qu'ils se désintéressent de nous et nous laisse prendre de l'avance.

Enfin, encore une fois, la prédominance du hasard pour une durée de partie longue. Hier est tombée au deuxième tour un événement (l'éclipse) qui avantageait terriblement Khorne, nous obligeant à claquer toutes nos ressources juste pour avoir l'espoir d'avancer notre cadran tandis que lui pouvait jouer normalement. Évidemment, cela a creusé un écart terrible, qu'il était totalement impossible de combler. Tzeentch et Nurgle se retrouvèrent réduits au mieux à l'état de faiseur de roi, c'est-à-dire que s'ils s'alliaient, ils avaient le droit de faire gagner Slaanesh à la place de Khorne. Or, deux heures de partie absolument sans intérêt se sont encore écoulées après ce point.

Bref, tous ces points font que je n'aime pas Chaos. Comme je n'aime pas Chaos, j'y suis hyper sensible à tout ce que j'y trouve injuste. Comme un joueur énervé est un joueur peu concentré, qu'un joueur peu concentré fait des erreurs, et que les erreurs d'un joueur avantagent ses adversaires, il est évidemment très intéressant pour les autres de venir justement me provoquer, pour me réduire à l'état de boule de rage incohérente qui n'arrive même plus à lire correctement ses cartes. C'est une stratégie qui me répugne, mais qui est très efficace.

Évidemment, l'énervement a aussi pour conséquence de me rendre totalement insupportable, ce qui rend les parties pénibles pour tout le monde. Également, comme je fais n'importe quoi, cela déséquilibre le jeu en faveur de mon némésis divin.

En conséquence, j'arrête Chaos. Cela permettra des parties plus calmes, plus complexes et plus intéressantes pour tous ceux qui restent.
T’inquiète, on fera un Cyclades vendredi. : )

Je comprends tes arguments, et il faut reconnaître qu’il était très difficile de contrer Khorne hier soir, tant la configuration initiale du plateau et les événements désavantageaient ses adversaires.

Ce qui me gêne le plus, je crois, c’est la fameuse Roue de la menace. Elle rend impossible une victoire à l’arrachée puisqu’elle est prioritaire sur la corruption. Ça s’est vu hier, il était absolument impossible d’empêcher Khorne de gagner puisque sa roue avançait quoi qu’il arrive.

Je me demande si on ne devrait pas donner la priorité à la corruption. Le suspense serait beaucoup plus important puisque chaque joueur (sauf trop mauvais départ pris) pourrait gagner jusqu’à la fin, et on ne se prendrait plus la tête à s’allier contre Khorne pour qu’il n’avance sa roue que d’un cadran à chaque tour, ce qui reste de toute façon très difficile (surtout quand les événements sont en sa faveur).
(08/04/2014, 09:41)Jehan a écrit : [ -> ]T’inquiète, on fera un Cyclades vendredi. : )

Il est certain que Cyclades est un jeu nettement plus rationnel, où le hasard pur joue un rôle limité la plupart du temps.

Cependant, lors des tout derniers tours, lorsque plusieurs joueurs se trouvent en position de gagner, le hasard commence à jouer un rôle nettement plus important et les joueurs qui ne sont pas en tête peuvent facilement devenir des faiseurs de roi.

Lors de la dernière partie que j'ai faite, par exemple, c'est Tholdur qui m'a permis de gagner en envahissant Alendir lors du dernier tour. Et avant ça, il y a eu la fin de partie où, étant dans les choux, j'ai abusé du pouvoir de Zeus jusqu'à tirer une carte monstre qui me permette de torpiller l'un des deux joueurs en tête.

Bon, j'admets que mon action dans ce deuxième exemple était gratuitement vicieuse, mais il y a des situations où un joueur n'a pas d'autre choix que de prendre une décision qui aura un impact direct sur la détermination du vainqueur de la partie. Ca n'est pas du hasard, mais ça signifie qu'un joueur peut perdre au dernier moment sans avoir commis d'erreur.
En parlant de Cyclades, je pensais avoir de bonnes chances de gagner ce soir, mais nous nous sommes tous fait avoir dans la dernière ligne droite par Skarn, qui a astucieusement utilisé le pouvoir de Zeus pour obtenir Pégase et une deuxième métropole.

En tant que super-héros, j'avais un but (vaincre le méchant), un pouvoir (mettre le feu) et une stratégie (vaincre le méchant en lui mettant le feu). Ca n'a pas suffit à faire gagner notre fine équipe.

J'aime beaucoup Dixit, mais je n'en ai jamais gagné une seule partie et celle par laquelle nous avons conclu cette soirée n'a pas fait exception à la règle.
De mon côté, j’ai brillé par mon incompétence à Cyclades. Outre le dernier tour où je n’ai pas vu que Skarn avait un moyen simple de gagner (bien qu’à ma décharge, comme le dit Outremer, personne ne l’avait vu), j’ai laissé le même Skarn prendre l’avantage dans le conflit qui faisait rage entre nous en oubliant un achat de carte pourtant évident, qui lui a permis de mettre ma civilisation à genoux tout en gagnant sa première métropole.

Plus inspiré à Dixit, mais je n’ai malgré tout pu arracher la victoire à Skarn, dont c’était décidément la soirée.
Pour résumer la fin partie de Cyclades : Je possède une métropole, Tholdur en a une aussi, Outremer dispose de trois philosophes et de réserves militaires et monétaires non négligeables, Jehan est dans les choux après la fin de notre guéguerre par ma victoire écrasante (ses deux îles de départ affichent maintenant mon drapeau, le laissant isolé sur un caillou). Les créatures disponibles sont les nymphes et deux cartes qui n'auront pas d'importance dans la partie. Il reste 4 cartes dans la pioche.
Avec mon honnêteté (certains diront masochisme) habituelle, je remarque à haute et intelligible voix que Pégase doit être dans le paquet, vu qu'il n'est pas dans la défausse. Pas de réaction. Les joueurs misent. Tholdur charge Arès, Outremer Athéna, Jehan Apollon, me laissant Zeus pour une bouchée de pain.
Le dieu de la guerre est prioritaire. Il commence à renforcer les troupes de sa métropole, quand un Outremer fallacieux l'encourage à envahir mon île toute proche, riche en cornes d'abondance mais sans la moindre construction, en usant du pouvoir des nymphes pour créer un pont maritime. Son but secret est bien sûr de dégarnir la précieuse cité de Tholdur, pour s'en emparer sans coup férir au tour suivant. Jehan, vengeur et pensant probablement que c'était là le coup qui m'embêtait le plus, soutient cette idée. Tholdur se laisse convaincre et traverse le détroit, abattant sans mal l'unique gardien de mes oliviers. Dans un élan de générosité, je lui rappelle qu'il peut ramener des troupes sur son île principale en payant de nouveau, mais il décide de ne rien en faire, pensant probablement que mon conseil cache un plan machiavélique, pour me permettre de reprendre mon bien.
5 pièces d'or plus tard, ma division aéroportée s'installe chez lui sans rencontrer la moindre résistance. A posteriori, je pense que notre groupe habituel est tellement habitué à la fourberie, à chercher des sens cachés, des plans dans les plans, que le meilleur moyen de cacher sa stratégie, c'est encore de l'annoncer clairement.
La mécanique de jeu de Sentinel me m´a vraiment pas emballé, d´aucuns l´auront remarqué^^
C´est comme pour Nosferatu, j´ai beaucoup de mal à me mettre dans l´ambiance. Mais ce n´est pas spécifique aux jeux de cartes: j´avais bien aimé Libertalia, et je me souviens que Seven wonder et aussi Saboteur étaient sympas.
Pour cyclades je n´ai pas mesuré toute l´importance des cartes de monstres. J´aurai quand même eu le plaisir de me servir de certaines, et ainsi invoquer -contre la flotte d´Outremer qui menaçait mes îles- le Kraken si dévastateur, pour un carnage de... 1 navire coulé! Qui a dit gaspillage? Allons, il faut savoir se contenter de peu, voilà tout^^
Aujourd'hui, avec qq amis, j'ai essayé Smash Up et j'ai bien aimé (j'ai gagné une des 2 parties - j'avais les Ninjas et les Robots) on a aussi fait du love letter et pour finir Suburbia (sympa mais trop calme a mon gout, un peu le même défaut que 7 wonders : on joue un peu dans son coin.
Trois scénarios du jeu de carte Pathfinder aujourd'hui.

Dans le premier, nous partions à la chasse au dragon (assez jeune, heureusement). Notre principal problème a été l'effet spécial d'un lieu qui faisait réapparaître un monstre aléatoire à chaque fois qu'on y tuait un monstre. Ca aurait pu nous piéger dans une boucle de combats sans fin, mais nous avons heureusement réalisé le problème à temps. Seelah la paladin a pourfendu le dragon, mettant un terme à cette campagne d'initiation.

Dans le deuxième scénario (le premier de la campagne normale), nous devions débarrasser un paisible village des envahisseurs gobelins qui l'avaient rendu un peu moins paisible que d'habitude. Malgré leurs tendances pyromanes, les gobelins ont manqué à peu près toutes leurs occasions de nous infliger des dégâts. Nous avons fini par acculer leur chef et Amiri la barbare lui a réglé son compte (après que j'ai vaillamment terrassé le gecko géant qui lui servait de monture).

Le troisième scénario était nettement moins agressif, puisque son but était essentiellement de rassembler des alliés en prévision des dangers que réserve l'avenir. Nous avons mené une campagne de recrutement fort efficace (Amiri avait placardé à travers le village des affiches "AMYRRI OUANTSE IOUH !") et réussi le scénario sans difficulté.